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Le patrimoine mondial et l'action de l'unesco

Publié le 23/02/2022

Extrait du document

« « Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir.

[…] Ce qui rend exceptionnel le concept de patrimoine mondial est son application universelle.

Les sites du patrimoine mondial appartiennent à tous les peuples du monde, sans tenir compte du territoire sur lequel ils sont situés.

» C'est de cette manière que l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) définit le patrimoine mondiale, dans sa convention adoptée en 1972.

De cette convention est née une liste qui comporte 1121 sites en 2020 répartis sur 167 Etats (869 comptés comme culturels, 213 comme naturels et 39 mixtes).

On compte en France 41 sites dont cinq inscrits comme naturels et un mixte (les Pyrénées).

Depuis que le patrimoine mondial a été reconnu, l'UNESCO a par son action été confronté à des enjeux géopolitiques.

Que ce soit pour la protection d'un bien menacé ou d'une cultures héritée du passé, les objets de tensions sont multiples, d'autant plus lorsque l'action de l'UNESCO fait débat. Il convient alors de se demander dans quelle mesures le patrimoine mondial par l'action de l'UNESCO est-il devenu un objet aux enjeux géopolitiques. Si on peut voir des usages politiques et sociaux du patrimoine mondiale, la protection et la restauration du patrimoine convient également d'un enjeu géopolitique. Dans un premier temps, on peut constater des usages politiques et sociaux au cœur des action de l'UNESCO. En effet, la protection des biens menacés par l'UNESCO représente un enjeu, la « Liste du patrimoine mondial en péril » a été conçue pour informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques mêmes qui ont permis l'inscription d'un bien sur la Liste du patrimoine mondial et pour encourager des mesures correctives.

Cette liste compte 53 sites inscrits en avril 2020.

Elle permet d’accorder des aides internationales d’urgence pour résoudre les problèmes.

Elle est éminemment politique car elle pointe les insuffisances structurelles de certains Etats dans leur gestion du patrimoine ou les difficultés conjoncturelles qui mettent en danger ces sites.

En 1993, l'UNESCO avait placé le parc américain des Everglades sur la liste du patrimoine mondial en périls, ils ont alors organisé des plans pour la protection du parc, et des rapport réguliers sur la situation et la manière avec laquelle le gouvernement américain devrait opérer. Par ailleurs, l'organisation onusienne veut rassembler autour de l’universalité du patrimoine, depuis 2003 l’UNESCO a adopté une nouvelle convention dédiée à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), entrée en vigueur en avril 2006 ratifiée par 178 Etats en 2018.

Elle vise la préservation des pratiques, représentations et expressions.

Les sites européens étant sur représentés, l'UNESCO s’est vu reproché le fait de privilégier les valeurs occidentales.

L'un des objectifs premiers est de rééquilibré la répartition du patrimoine protégé dans le monde en faveur des pays du Sud pauvres en patrimoine matériel, mais riches d’un patrimoine immatériel et menacé par la mondialisation.

L'UNESCO a donc gagné le pari de faire accepter mondialement un patrimoine non géolocalisé, à l 'échelle mondial ou partagé par plusieurs pays comme avec l'exemple du couscous.

En effet, les 4 pays du Maghreb ont déposé un dossier pour ajouter le couscous au PCI, il s'agit d'un élément culturel qui lie plusieurs pays, dans ce cas précis il unit les pays du Maghreb. Dans un second temps, on peut voir que la protection et la restauration du patrimoine représente également un enjeu géopolitique. En effet, le patrimoine mondial par l'action « unescosienne » fait l'objet de tensions avec. »

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