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biographie de koffi Annan

Publié le 18/11/2022

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« KOFI ANNAN SEPTIEME SECRETEAIRE GENERALE DES NATIONS UNIES FICHE D’IDENTITE Né le 8 avril 1938 à Kumasi (Ghana) Décédé le 18 août 2018 à Berne (Suisse) Originaire de la ville de Kumasi, située dans l’ex colonie britannique de la Gold Coast, au Ghana actuel Descendant d’une famille de l’aristocratie Ashanti (peuples vivant dans les régions centrales de la république du Ghana), lui et sa famille appartiennent à la tribu des Fantis, Il évolue donc dès son enfance dans un milieu aisé lui permettant assez tôt d’accéder à une bonne éducation AFP Premier représentant de l'Afrique noire à occuper le poste de Secrétaire Général de l’ONU.

Il obtient conjointement à l'ONU le prix Nobel de la Paix en 2001 pour leur travail pour un « monde mieux organisé et plus pacifique » En 2012 à Genève © FABRICE COFFRINI/AFP Le contexte de son époque, de son enfance à son arrivée sur la scène internationale Kofi Annan a grandi dans une famille aisée socialement et économiquement, durant une époque pendant laquelle le Ghana luttait pour son indépendance.

D’ailleurs, son père, cadre d’une filiale de la firme Unilever, était membre du parti politique indépendantiste, la United Gold Coast Convention (UGCC). Il évolue donc dès son enfance dans un milieu aisé, lui permettant assez tôt d’accéder à une bonne éducation, mêlé à ces bouleversements sociaux et politiques qui l’ont profondément influencé, car il a grandi avec le sentiment que l’on peut changer les choses avec de la volonté. Par la suite, il étudiera aux Etats-Unis, où il rencontrera la ségrégation raciale et les combats visant à l’en empêcher. Durant sa vie adulte, Kofi Annan traversera, un contexte fragile, marquée par une conflictualité multiscalaire, mais internationale.

De ce fait, il observera des conflits mondiaux à long terme, comme la Guerre Froide (1947-1991) ou des génocides locaux soudains, tels au Rwanda (1994) ou à Srebrenica (1995). Enfin, Kofi Annan verra l’émergence de la menace terroriste internationale dès 2001. Kofi Annan, des débuts précoces et un parcours linéaire Dû à son milieu social élitiste, Kofi Annan accède à une bonne éducation.

En effet, il commence dans une école méthodiste au Ghana, puis après l’indépendance de 1957, il se lance dans des études d’économie, dans le but de devenir vice-président de l’Union nationale des étudiants ghanéens.

Cependant, après l’obtention d’une bourse d’études en 1961, il part étudier au Macalester College à Saint Paul, dans le Minnesota, qui à l’époque accueillait beaucoup d’étudiants afro-américains.

En effet, cette faculté a toujours œuvré dans la tradition libérale de l’enseignement libre pour tous.

De ce fait, elle accueillait des étudiants de plus de 50 nationalités différentes et fut la première faculté américaine à hisser le drapeau des Nations Unies. Ainsi, après avoir passé sa licence à Macalester, Kofi Annan obtient une bourse de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, ce qui lui permet de poursuivre ses études en économie, cette fois à l’Institut des hautes études internationales, à Genève, en Suisse. Dès 1962 soit à 24 ans, il obtient un premier poste à l’OMS avec pour objectif d'apporter de l’aide en Afrique, notamment sur les sujets de la pauvreté ou du SIDA.

Ensuite, il occupe un poste à la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (UNECA), à Addis-Abeba en Éthiopie, puis à la Force d'urgence des Nations unies (FUNU II) à Ismailia, au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Genève. Il évolue au fur et à mesure avec une succession de postes qui l’emmènent jusqu’en 1987 où il est nommé secrétaire général adjoint par le secrétaire général Javier Pérez de Cuéllar. En 1990, il devient secrétaire général adjoint des planifications, des budgets et des finances, puis SousSecrétaire général (mars 1992-février 1993) et directeur des opérations de maintien de la paix (mars 1993décembre 1996), pendant la période des guerres en ex-Yougoslavie (1991-2001), de la crise en Somalie (1991-), du génocide au Rwanda (1994) et du Massacre de Srebrenica (1995).

Le passage de Kofi Annan au poste de directeur des opérations de maintien de la paix a coïncidé avec une croissance des effectifs et de l ’extension géographique des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, qui, à leur maximum, en 1995, comportaient un déploiement total de près de 70 000 militaires et civils originaires de 77 pays. En parallèle, durant cette période d’instabilités, la nomination au poste de secrétaire général faisait débat entre certains états membres, pour savoir si le secrétaire général devait plus être un secrétaire ou un général.

Kofi Annan était décidé à s’accorder aux deux et, avec le soutien des Etats-Unis, fut nommé pour succéder à Boutros Boutros-Ghali le 1er Janvier 1997. Il devint donc le 7e secrétaire général de l’ONU, et le premier homme de couleur à occuper cette fonction.

A son arrivée, il dut mesurer les taches qui l’attendaient, ce que l’ONU pouvait, ne pouvait pas faire, ce qu’elle devait faire, ce qu’elle devait faire seule, ce qu’elle devait faire avec d’autres ou laisser aux autres.

A son arrivée au poste de Secrétaire général, Kofi Annan a demandé deux rapports.

Le premier, pour le génocide au Rwanda, qui a prouvé que la communauté internationale a manqué à son devoir de venir en aide à des populations en danger.

Kofi Annan en a éprouvé des regrets et s’en est excusé.

Dans le second mandat, pour le massacre de Srebrenica, une situation similaire fut soulignée.

Annan en a été une nouvelle fois considéré comme responsable, bouc émissaire comme il l’a déclaré. Durant ses deux mandats jusqu’en 2006, Kofi Annan a développé les lois internationales pour que les criminels les plus hauts placés soient traduits en justice (homme d’états ou à la tête d’une grande armée) actées lors du Statut de Rome en 1998 à Rome.

Après cela, Annan pensait régler les précédents massacres au Rwanda et en ex-Yougoslavie, en condamnant les coupables.

Il était confiant pour l’avenir, mais le 11 septembre 2001 bouleversa les choses.

Le secrétaire général s’opposa directement à l’intervention américaine en Irak.

Pour lui, les opérations militaires ne devait avoir lui qu’en dernier ressort.

Or, dans ce cas, toutes les possibilités n’avaient pas été étudiées, car il n’y avait pas pas d’armes de destruction massive en Irak.

Annan déclara « Dans la guerre, il n’y a pas de vainqueur, il n’y a que des perdants.

Même ceux qui clament leur victoire ont souvent du perpétrer des actes inhumains, et cela laisse des séquelles sur eux » à propos l’intervention en Irak.

Les États-Unis, se sentant non soutenus, ont essayé de le décrédibiliser.

Mais Annan n’a pas démissionné.

Le 8 décembre 2004, les représentants des états membres de l’ONU ont ovationné Kofi Annan, visé par de vives attaques de la part de la droite américaine.

Son nom était associé à un scandale de corruption en Irak, celui du « pétrole contre nourriture ».

« Cette longue ovation est une expression des états membres à votre action » a déclaré Jean Ping, président de l’assemblée générale de l’ONU. Deux mandats riches en actions importantes et en innovations Kofi Annan a marqué son temps en étant un diplomate sage, investi dans tous les domaines.

Il a également contribuer à réformer l’ONU.

Ainsi, l’une de ses premières initiatives en tant que Secrétaire générale fut de «rénover les Nations Unies».

Ce besoin a été présenté aux États Membres en juillet 1997 et a depuis mis l’accent sur l’amélioration de la cohérence et de la coordination de l’action de l’ONU. Par ailleurs, au sein de l’ONU, Kofi Annan s’est investi à améliorer la condition de la femme au Secrétariat et à nouer des alliances plus étroites avec la société civile, le secteur privé et d’autres acteurs non étatiques, dont les atouts complètent ceux des Nations Unies, afin d’accorder plus cohérence aux.... »

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