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étude lineaire "le jardin natal" Colette

Publié le 01/01/2024

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« TEXTE 11 : Sido, Colette – « le jardin natal » INTRODUCTION : Colette nous présente sa mère comme une provinciale à la fois amoureuse de sa campagne, mais aussi irrésistiblement attirée par la capitale et sa vie culturelle. Sido est un texte autobiographique, publié en 1930 par l’écrivaine GabrielleSidonie Colette.

Il raconte les souvenirs et les personnages de l’enfance convergeant vers la mère de celle-ci.

Cet extrait se situe après cette description liminaire où Sido apparait au « seuil » du jardin.

L’extrait propose une évocation du jardin et de la place qui occupe Sido.

Tout concourt à faire de ce lieu essentiel le décor intime d’une enfance paisible.

Ainsi, en quoi ce jardin, espace universel, devient-il le symbole d’une enfance heureuse et protégée ? on verra dans un premier temps que le souvenir s’oriente à partir des sens de la narratrice, assurant au jardin une place centrale, dans un second que le jardin vaut par sa quiétude et enfin dans un dernier temps on verra que le jardin est l’espace devenant le miroir des éléments naturels qui gravitent autour de la figure maternelle. DEVELOPPEMENT : 1er mouvement : le souvenir s’oriente à partir des sens de la narratrice, assurant au jardin une place centrale     Citation : « mon quartier natal »  Procédé : - Déterminants possessifs  « Chaque façade cachait un «jardin-dederrière» […] par des murs mitoyens » « On y vivait l’été, on y lessivait ; […] en toute saison »  - Effet de focalisation marqué par plusieurs plans   - Pronoms indéfinis  « Les enclos  - imparfait d’habitude - juxtaposition des propositions - Phrases  Interprétation Cette première ligne insiste sur une remémoration personnelle et subjective de l’espace.

La narratrice se place en gardienne de son monde perdu, elle est la seule à pouvoir en ouvrir la porte. Il y a comme un levé de rideau qui dévoile le théâtre de l’enfance.

De la même façon, le souvenir se déploie.

Il y a une délimitation du jardin qui donne un aspect intime et protecteur au jardin. Cette phrase raconte une vie provinciale qui est paisible et agréable parce qu’elle est rythmée par les occupations ménagères et quotidiennes.

Le jardin est le théâtre de la vie quotidienne. Le jardin de la narratrice est qui jouxtaient […] mystère » ; « des rideaux d’arbres » ; « hauts et vieux » négative supérieur aux autres. L’aspect protecteur (rideaux qui rappelle l’intimité) et ancestrale (les adjectifs) - métaphore avec « rideau » - adjectifs « hauts » et « vieux » 2e mouvement : le jardin vaut par sa quiétude     Citation : « De notre jardin, nous entendions » « au Sud, Miton éternuer en bêchant et parler […]chez le notaire la visite d’un client » « son chien blanc dont il teignait […] en rouge » ; « notre église foudroyée, qui n’a plus de clocher » ; « Que me parle-t-on de la méfiance provinciale ?»; « Belle méfiance ! » ; « Oh ! aimable vie policée de nos jardins ! » « les enfants insolent » ;    Procédé : - Pronom personnel « nous » - verbe « entendre » - Points cardinaux (Sud, Nord et Est) - verbes « entendre », « chanter », « énoncer » - cocasserie de l’anecdote  Interprétation : La narratrice va se rendre compte de la sociabilité de ses jardins, puisque les jardins sont des espaces de communications.  Paragraphe qui.... »

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