La Critique de la raison pratique en 1788

« Jusqu'au XVIIIe siècle la morale s'énonçait soit sous la forme grecque de l'accord avec la nature, soit sous la forme biblique du commandement surnaturel.

La Critique de la raison pratique ouvre, en 1788, une nouvelle époque, le monde de l'autonomie : la loi ne provient que de notre raison. La Critique de la raison pure (1781) a montré que les connaissances théoriques ne peuvent se réduire à un ensemble d'habitudes mentales, mais procèdent de la spontanéité de l'entendement - risquant de s'égarer dans les illusions de la métaphysique grecque.

La Critique de la raison pratique montre que les connaissances pratiques ne peuvent se réduire à un ensemble de règles anthropologiques, psychologiques ou sociales, mais procèdent elles aussi de la spontanéité de la raison - avec un risque d'égarement dans "la fanatisme et la superstition".

Ces risques d'illusion et de fanatisme peuvent conduire à un mépris de la raison, et introduire le scepticisme consensuel et hédoniste.

Pour tenir à distance cette "arrogance" de l'empirisme, la Critique de la raison pratique doit montrer qu'il existe des principes purement rationnels pour la liberté.

Elle doit donner l’autonomie. La Critique de la raison pure a révolutionné la philosophie en posant les bases de la métaphysique moderne.

La Critique de la raison pratique s'attaque à la morale et à l’éthique. Le livre est divisé en deux parties. Dans la première, Kant expose sa théorie de la morale, qui repose sur l'idée que la raison est la source de toute moralité. Selon lui, la morale ne peut pas être fondée sur des sentiments ou des intuitions, mais doit être déduite de principes rationnels.

Il énonce ainsi le célèbre impératif catégorique, qui énonce que nous devons agir de telle sorte que notre action puisse être érigée en loi universelle. Dans la seconde partie, Kant applique sa théorie à des questions concrètes, comme le mensonge, le suicide ou le vol. Il montre que la morale ne peut pas être relative, mais doit être universelle et valable pour tous les êtres rationnels.

Il défend également l'idée que la moralité ne doit pas être subordonnée à des intérêts personnels ou utilitaires, mais doit être poursuivie pour elle-même. Critique de la raison pratique : Kant explore les fondements de la morale et de l'éthique, offrant une analyse profonde de la raison pratique et de ses implications sur nos actions et choix.

Réflexion sur la nature de la liberté, du devoir et de la moralité. Jusqu'au XVIIIe siècle la morale s'énonçait soit sous la forme grecque de l'accord avec la nature, soit sous la forme biblique du commandement surnaturel.

La Critique de la raison pratique ouvre, en 1788, une nouvelle époque, le monde de l'autonomie : la loi ne provient que de notre raison. La Critique de la raison pure (1781) a montré que les connaissances théoriques ne peuvent se réduire à un ensemble d'habitudes mentales, mais procèdent de la spontanéité de l'entendement - risquant de s'égarer dans les illusions de la métaphysique grecque.

La Critique de la raison pratique montre que les connaissances pratiques ne peuvent se réduire à un ensemble de règles anthropologiques, psychologiques ou sociales, mais procèdent elles aussi de la spontanéité de la raison - avec un risque d'égarement dans "la fanatisme et la superstition".

Ces risques d'illusion et de fanatisme peuvent conduire à un mépris de la raison, et introduire le scepticisme consensuel et hédoniste.

Pour tenir à distance cette "arrogance" de l'empirisme, la Critique de la raison pratique doit montrer qu'il existe des principes purement rationnels pour la liberté.

Elle doit donner l’autonomie. La Critique de la raison pure a révolutionné la philosophie en posant les bases de la métaphysique moderne.

La Critique de la raison pratique s'attaque à la morale et à l’éthique. Le livre est divisé en deux parties. Dans la première, Kant expose sa théorie de la morale, qui repose sur l'idée que la raison est la source de toute.... »