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Quels critères d'arbitrage entre les modalités de financement de l'organisation ?

Publié le 09/05/2024

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« Quels critères d'arbitrage entre les modalités de financement de l'organisation ? Fiche L'étude de la structure financière, à partir du bilan fonctionnel, a montré la nécessité de financer les investissements de l'entreprise (les immobilisations) et le cycle d'exploitation (le besoin en fonds de roulement).

Il existe pour l'entreprise différentes possibilités de financement de long terme, en interne et en externe. Le choix de la nature des ressources mobilisées est déterminé en prenant en compte : les performances de l'organisation, le poids des associés, le niveau d'endettement de l'entreprise et ses conditions d'emprunt, l'attractivité de son projet pour recueillir des fonds dans le cadre d'un financement participatif et la possibilité pour elle d'obtenir des subventions. 1.

Les financements internes 1.1.

L'autofinancement C'est le surplus monétaire dégagé par l'entreprise après avoir réglé les actionnaires.

Il peut aussi se calculer à partir de la capacité d'autofinancement. Autofinancement = capacité d'autofinancement (CAF) − dividendes. Intérêts : l'autofinancement ne fait pas appel à des partenaires extérieurs (banques, établissements de crédit) dont l'entreprise pourrait dépendre dans le futur et qui voudraient obtenir par la suite un « droit de regard » sur la gestion financière de la société.

Ce financement ne comporte aucun taux d'intérêt qui viendrait augmenter le coût du financement. Limites : la somme ainsi utilisée ne sera pas distribuée aux actionnaires, ce qui limitera le montant des dividendes et pourrait alors dissuader d'éventuels futurs investisseurs. 1.2.

Les apports personnels des associés en compte courant Ce sont les apports monétaires que peuvent faire les associés lorsque la société a besoin de trésorerie.

Ce type de financement a principalement cours dans les petites et moyennes entreprises, là où, très souvent, les associés sont aussi salariés ou dirigeants de l'entreprise.

Il s'agit ici d'un financement interne, mais avec une contrepartie (contrairement à l'autofinancement) puisque les apports en compte courant rapportent des intérêts aux apporteurs.

Le taux d'intérêt est librement choisi par l'entreprise. Intérêts : ce mode de financement est souple, car, à tout moment, les associés peuvent se faire rembourser leur avance. Pour les associés, c'est un bon moyen de placement puisqu'il est rémunéré. Limites : au-delà d'un certain seuil, le taux d'intérêt n'est plus déductible fiscalement pour l'entreprise.

Il peut y avoir une certaine confusion des avantages lorsque l'associé perçoit à la fois des dividendes et des intérêts de sa propre entreprise. 2.

Les financements externes 2.1.

L'emprunt bancaire L'emprunt bancaire est le financement externe le plus utilisé par les entreprises.

À chaque échéance, l'entreprise rembourse une annuité constituée de l'amortissement et des intérêts, qui portent sur le capital restant dû. L'emprunt bancaire peut être remboursé par annuités constantes, ou amortissement constant.

Dans tous les cas, on retrouve la règle : annuité = amortissements + intérêts. Emprunt par amortissements constants Montant 60 000 € emprunté : Durée (ans) : Taux d'intérêt : 5 5,00 % Capital restant dû (fin de période) Années Capital début de période N+1 60 000,00 € 3 000,00 € 12 000,00 € 15 000,00 € 48 000,00 € N+2 48 000,00 € 2 400,00 € 12 000,00 € 14 400,00 € 36 000,00 € N+3 36 000,00 € 1 800,00 € 12 000,00 € 13 800,00 € 24 000,00 € N+4 24 000,00 € 1 200,00 € 12 000,00 € 13 200,00 € 12 000,00 € N+5 12 000,00 € 600,00 € 12 600,00 € 0,00 € Intérêts Emprunt par annuités constantes Amortissements Annuités 12 000,00 €.... »

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