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Dissertation francais: La peine de mort

Publié le 01/10/2023

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« DISSERTATION FRANÇAIS La peine de mort fait partie des sujets de débats politiques et philosophiques à la fin du 18è siècle.

Elle est alors abordée dans les œuvres de littérature d’auteurs engagés et les romans populaires. A la fin du 18eme c’est la Révolution française et les excès de la terreur qui favorisent l’émergence d’une réflexion sur la fonction de la justice dans la société, réflexion dépassant de loin le cercle des partisans de l’abolition de la peine de mort.

Enfin, l’idée présente déjà dans les œuvres de Beccaria, selon lequel les hommes ne disposent pas de droit moral leur permettant de condamné à mort leurs semblables, prend une importance particulière après la Révolution. Ainsi le spectre de la guillotine rapproche les positions idéologiques de courant de pensées à l’origine assez éloignés.

L’expérience troublante de la fragilité de la justice des hommes provoque des interrogations sur le fondement moral de la peine capitale y compris dans les milieux conservateurs.

Bien que la mort, la mise à mort, le supplice, et enfin la manière dont est rendue la justice soient présents dans toute la littérature romantique et dans le roman du 19 ème, la peine de mort reste un sujet plus rare. Si, relativement peu d’écrivains s’engagent fermement dans leurs écrits contre la peine de mort, nombreux sont ceux qui traitent de la question dans leurs romans ou nouvelles.

Parmi les écrivains engagés figurent Hugo et Lamartine, tous deux auteurs des œuvres littéraires traitant directement du sujet, et des textes politiques.

Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo est publié anonymement en 1829, puis e 1832 avec la préface de l’auteur.

En 1830, Lamartine, après avoir été élu à l’académie française, s’engage dans la vie politique et publie le poème « contre la peine de mort », puis l’année suivante un essai politique « sur la politique rationnelle » distribué au public.

Les débats sur la peine de mort, la déposition de plusieurs pétitions abolitionnistes des années 1830-1838 et la participation des écrivains et des hommes politiques comme Lafayette ont permis la formulation des arguments, mais les statistiques judiciaires sont explicites ce n’est que durant la seconde moitié du 19ème que le nombre de condamnations et d’exécutions commence à baisser. Dans un registre complètement différent, Eugène sue et Alexandre Dumas exploitent volontairement l’essor dramatique non seulement du crime, mais aussi de la peine capitale pour autant non sans démontrer une interrogation sur la validité morale et la portée symbolique de cet acte.

Les mystères de Paris de Sue, roman populaire publié entre 1842 et 1843, formule clairement des arguments contre la peine de mort.

Selon Sue, la peine de mort ne donne pas au condamné la possibilité d’expier son crime, ce que permet une réclusion à perpétuité, tout en garantissant à la société une protection suffisante. L’exécution publique ne peut constituer un exemple moral pour le peuple.

La littérature romantique sans avoir toujours traité le sujet de la peine capitale d’une manière explicite, est par contre largement traversée d’une part par la problématique de la mort, d’autre part par celle du rapport de l’individu à la société.

Aussi, le thème de la transgression d’un interdit, puis de la punition est au cœur des œuvre telles que le rouge et le noir de Stendhal ou encore le curé du village de Honoré de Balzac.

Enfin l’exécutions d’innocents, les errements de la justice, l’influence de l’emprisonnement ou d’une peine démesurée sur un innocent sont également des sujets qui interpellent Balzac, Vigny ou encore Dumas. La peine de mort est évoquée à de nombreuses reprises dans les œuvres littéraires.

Il s’agit de faire entendre que c’est un acte abominable.

Les auteurs font part de leur ressenti. Maintenant nous allons évoquer Victor Hugo et son histoire ainsi que toutes les œuvres qu’il y a dédiés. Certains évènements vécus dans l’enfance qu’ils soient un traumatisme ou non ont profondément marqué la sensibilité d’Hugo face aux scènes de supplice et d’injustice.

Il dédia de nombreuses œuvres à cette cause. Parmi les épisodes dramatiques vécus durant l’enfance il convient de mentionner l’arrestation du parrain de Victor, Victor Fanneau de Lahorie était impliqué dans le complot royaliste crée en février 1804 contre Bonaparte.

Il est condamné au bannissement.

Les enfants, qu’il entourait de son affection et qu’il initiait au latin, ignoraient son identité et voyaient en lui un parent.

A la fin de 1810, il est arrêté aux feuillantines et incarcéré à Vincennes puis à la force.

Il meurt en octobre 1812 sous les balles d’un peloton d’exécution.

La famille d’Hugo va beaucoup voyager mais le voyage de retour l’année suivante est traumatisant, la répression des Espagnols par l’armée napoléonienne engendre des révoltes et le convoi accompagnant la famille Hugo est interpellé.

Les voyageurs assistent à Burgos à la mise à mort d’un condamné.

Cet épisode marquera l’auteur.

Il raconta aussi comment à 16 ans il avait assisté sur la place du palais de justice au marquage au fer rouge d’une jeune femme par un bourreau cela l’avait fortement marqué. Victor Hugo a dédié de nombreuses œuvres au sujet de la peine de mort. Très jeune il prend position contre celle-ci; dans ses romans de jeunesse, ce thème reflète déjà une préoccupation importante.

Trois romans s’en font particulièrement l’écho : Han d’Islande, le dernier jour d’un condamné et Claude gueux.

Son roman Han d’Islande paru en 1823 évoque déjà le sujet de la peine de mort puisque l’auteur parle déjà de « meurtre judiciaire » et dépeint dans ce roman de jeunesse une violente lutte entre le bien et le mal, dans.... »

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