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Cercle des tropiques

Publié le 08/03/2023

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« Plan Introduction I. ÉTUDE DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE A.

ÉTUDE DE l'AUTEUR 1.

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR 2.

BIBLIOGRAPHIE B.

ÉTUDE DE L’ŒUVRE 1.

Œuvre 2.

RÉSUMÉ II. ÉTUDE DES PERSONNAGES 1.

personnage principale 2.

Personnage secondaire III. ÉTUDE THÉMATIQUE DE L’ŒUVRE A.

THÈMES PRINCIPALE 1.

La tyrannie B.

THÈME SECONDAIRES 1.

Le néocolonialisme Conclusion -1- INTRODUCTION Sur le continent africain , au moment Historique où se font les indépendances, un homme simple , un peuple et un Etat font l’apprentissage de leur Libération.

L’auteur en montré surtout la face nocturne, amère et violente.

Un roman novateur sur tous ses aspects dans l’histoire du livre africain noire.

A sa lecture, il est manifeste que son prix est loin d’être usurpé tant il apporte un plus par rapport à tout ce qui se faisait à l’époque.

Bien sûr, il n’invente pas une nouvelle technique d’expression, se contentant de rester dans le formalisme rédactionnel propres aux écrivains occidentaux.

Mais l’écrit est si captivant qu’on ne lui en tiendra pas rigueur. I. ÉTUDE DE L'AUTEUR ET DE L’ŒUVRE A.

ÉTUDE DE L’AUTEUR 1.

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR Mohammed Alioum Fantouré, né le 27 octobre 1938 à Forécariah en République de Guinée, est un écrivain guinéen.

Fantouré fait des études de sciences économiques en France et en Belgique, avant de travailler en tant qu’économiste et spécialiste du développement industriel à la Communauté économique européenne (CEE) à Bruxelles en Belgique.

Il s’intéressera aussi aux problèmes du développement de l’Afrique. Par ailleurs, il se lance dans une carrière d’écrivain en publiant son premier roman très remarqué par la critique, Le Cercle des tropiques, édité chez Présence Africaine en 1972, la maison d’édition dirigée par Alioune Diop.

Ce roman lui vaudra le Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1973.

Il est un des premiers écrivains à se démarquer des romans qui ont immédiatement suivi les indépendances africaines et qui se penchaient pour la plupart sur les problèmes de la colonisation, son roman étant une critique virulente des présidences dictatoriales qui s’installent dans presque tous les États issus de la colonisation française, et de la violence qu’utilisent ces régimes pour se maintenir -2- en place.

C’est dans ses textes que l’on peut voir apparaître les effets de son expertise d’économiste.

Ses autres œuvres incluent : Le Récit du cirque de la vallée des morts(1975) ; L’Homme du troupeau du Sahel (1979) ; Le Voile ténébreux (1985) ; Le Gouverneur du territoire (1995) et L’arc-en-ciel sur l’Afrique (2001).

Ces quatre derniers titres font partie d’un cycle romanesque intitulé Le livre des Cités du Termite. 2.

BIBLIOGRAPHIE Mia Élise Adjoumani, « Mohamed Alioum Fantouré », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion, Paris, 2010, p.

172-176 (ISBN 978-2-7453-2126-8) Carmen Husti-Laboye, La Diaspora postcoloniale en France.

Différence et diversité, Limoges, Pulim, 2009. Lilyan Kesteloot, « Alioum Fantouré », in Anthologie négro-africaine. Histoire et textes de 1918 à nos jours, EDICEF, Vanves, 2001 (nouvelle éd.), p.

453-455 Buata Malela, Les Écrivains afro-antillais à Paris (1920-1960) : stratégies et postures identitaires, Paris, Karthala, coll.

Lettres du Sud, 2008. Bernard Mouralis, L’Illusion de l’altérité.

Études de littérature africaine, Paris, Honoré Champion, coll.

« Bibliothèque de littérature générale et comparée », 2007. David N’Goran, Le champ littéraire africain.

Essai pour une théorie, préface de Bernard Mouralis, Paris, L’Harmattan, 2009. -3- B.

ÉTUDE DE L’ŒUVRE 1.

ŒUVRE Le Cercle des tropiques, publié en 1972 et sanctionné par le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire.

Ce premier roman s’avère en tous points remarquable.

Outre une prose maîtrisée et plutôt captivante, la narration s’avère rondement menée et séduit assez rapidement.

Certes, la mise en place pourrait être qualifiée de laborieuse au vu du nombre important de digressions qui occupent plus du tiers du roman, mais elle s’avère au final très réussie, les tribulations du personnage principal s’inscrivant parfaitement dans le cadre du thème principal. Particularité et originalité de cette œuvre, elle est l’une des premières à faire le procès des dictatures tropicales consécutives aux indépendances des états du continent noir.

La plume se fait d’ailleurs plus qu’acerbe pour fustiger les maux de ce continent et de ses dirigeants à travers l’évocation de la vie dans l’imaginaire République des Marigots du Sud.

Pratiquement toutes les thématiques si chères aux écrivains du chaos et à leurs successeurs sont présentes et abordées : corruption, incompétence des dirigeants, culte de la personnalité, atteintes aux droits humains… bref tout ce qui fait la définition d’une dictature digne de ce nom.

Baré Koulé, le Messie-Koï, est l’archétype même du tyran tropical au pouvoir prédateur et s’impose comme clone parfait de pas mal de chefs d’état tristement célèbres qui sévissaient sur le continent.

L’ouvrage rejoint d’ailleurs la réalité de ces états et il est difficile de ne pas y voir une critique en filigrane du régime Sékou Touré.

Toutes choses qui feront de ce livre un maillon essentiel de l’histoire littéraire africaine et justifiera amplement le plébiscite de la part des critiques dont il a fait l’objet. Face à ce pouvoir despotique, l’auteur met en scène un héros plutôt passif se contentant d’accompagner les changements majeurs sans pour autant y jouer un rôle particulièrement actif.

Si Bohi Di, le héros, -4- se retrouve souvent malgré lui mêlé aux diverses crises qui secouent la vie politique de la République des Marigots du Sud, il n’endosse pratiquement jamais le costume de héros au sens tragique du terme, se contentant de suivre le mouvement sans entreprendre quelque chose de particulier.

Conséquence, il devient témoin de tout ce qui à court comme tragédies dans son pays.

Son effacement est tel qu’il semble porter à merveille son nom (L’auteur nous révèle d’ailleurs qu’il signifie « Fils de la terre »).

Bohi Di est l’incarnation de l’homme du peuple dans tout ce que cela suppose en terme de neutralité.

Ni couard, ni particulièrement courageux, il traverse le récit et se retrouve confronté au système au gré de ses mésaventures (lesquelles permettent de constants retours en arrière, éclairant le lecteur sur son passé).

Un héros qui n’en est donc pas vraiment un, mais tellement humain qu’il est difficile de ne pas s’y attacher, tout comme la galerie de personnages qui l’entoure. 2.

RÉSUMÉ Ce roman, le cercle des tropiques, du Guinéen Alioum Fantouré nous invite à suivre les pérégrinations d’un paysan qui après de mauvaises récoltes, décide de cheminer vers un monde inconnu, celui de la capitale imaginaire d’un pays non moins imaginaire.

À la description de cette nation, le lecteur devine de suite qu’il s’agit d’un pays africain confronté à son nouveau destin, l’indépendance.

Le voyage du personnage principal est émaillé de nombreuses péripéties qui le conduisent notamment à travailler dans d’immenses plantations appartenant à des multinationales occidentales.

Par l’existence de ses conglomérats, nous devinons que ce pays n’est en aucune mesure indépendant économiquement.

Il en résulte une autonomie politique et une souveraineté limitées.

Fantouré dénonce ici la continuité des anciens colonisateurs à intervenir dans la gestion des nouvelles nations comme ce fut le cas avec Focard au service de De Gaulle, Pompidou et par la suite Mitterrand.

Installé dans la capitale, centre névralgique de la république, ce nouvel arrivant prend conscience de la dictature impitoyable et délirante d’un -5- potentat protégé non pas par l’armée dont il se méfie mais par une milice impitoyable totalement.... »

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