THEME : LES FIGURES DE STYLES

« PLAN LES FIGURES DE STYLES INTRODUCTION I. 1) 2) 3) 4) II. 1) 2) 3) 4) 5) III. 1) 2) 3) 4) IV. 1) 2) 3) 4) 5) 6) V. 1) 2) 3) VI. 1) 2) 3) 4) 5) LES FIGURES DE L’ANALOGIE La comparaison La métaphore L’allégorie La personnification LES FIGURES DE LA SUBSTITUTION La métonymie La synecdoque La périphrase L’antonomase La prosopopée LES FIGURES DE L’OPPOSITION L’antithèse L’antiphrase L’oxymore Le chiasme LES FIGURES DE L’AMPLIFICATION L’hyperbole L’anaphore La gradation La répétition L’accumulation La paronomase LES FIGURES DE L’ATTENUATION La litote L’euphémisme La prétérition LES FIGURES DE LA CONSTRUCTION Le parallélisme L’ellipse L’anacoluthe L’asyndète L’interrogation Oratoire(ou Rhétorique) CONCLUSION 2 INTRODUCTION La rhétorique est à la fois la science (au sens d’étude structurée) et l’art (au sens de pratique reposant sur un savoir éprouvé) qui se rapporte à l’action du discours sur les esprits.

Par principe, la rhétorique s’occupe de l’oral, mais il est évident qu’elle s’est très tôt intéressée aussi au discours écrit, dans la mesure où celui-ci est, de manière plus ou moins étroite, une transcription ou une mimesis de l’oral.

Bref, dans une acceptation générale la rhétorique est l’art de bien parler.

De façon plus précise, c’est l’ensemble des moyens d’expression propres à persuader ou à émouvoir. Les figures de rhétorique ou figures de styles sont des procédés spécifiques utilisés pour convaincre, séduire, impressionner, transmettre une vision du monde.

Ces figures ont été classées suivant leur construction et suivant l’effet qu’elles visent à atteindre.

Ainsi un classement courant les repartit en : figures de l’analogie, de la substitution, de l’opposition, de l’amplification, de l’atténuation et de la construction. I.

LES FIGURES DE L’ANALOGIE 1) La comparaison Elle établit un rapprochement entre deux(2) termes(le comparé et le comparant), à partir d’un élément qui leur est commun.

Trois(3) éléments sont nécessaires dans l’énoncé : le comparé, l’outil(ou terme) de comparaison et le comparant.

Cependant, on peut y ajouter le point commun :  Le comparé qui est la réalité ;  Le comparant, qui est l’élément qui fait image ;  L’outil de comparaison (comme, pareil à, tel que, ressembler à, plus…que, etc.) Exemple : La lampe brille comme une étoile.  La lampe : le comparé ;  Brille : le point commun ;  Comme : l’outil de comparaison ;  Une étoile : le comparant. 2) La métaphore Elle établit une assimilation entre deux(2) termes.

Une métaphore peut être énoncée, directe ou filée : 3  Dans la métaphore annoncée, le comparé et le comparant sont rassemblés dans un même énoncé sans terme de comparaison. Exemple : Un gros serpent de fumée noire.

(GUY MAUPASSANT)  Un gros serpent : le comparant ;  Fumée noire : le comparé.  Dans la métaphore directe ; seul le comparant set exprimé. Exemple : Une étoile brille derrière une vitre.  La métaphore filée est une suite de métaphore sur le même thème. Exemple : Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse /Qu’accompagne l’immense orgue des vents grondeurs, / de cette fonction sublime de berceuse ? (CHARLES BAUDELAIRE) REMARQUE : Comme la comparaison, la métaphore a une valeur d’illustration.

La correspondance qu’elle établit entre deux objets, deux sensations, deux idées va jusqu’à l’identité.

La métaphore de précise la forme de la fumée, mais, bien plus, la fumée devient serpent, ce qui lui donne une connotation inquiétante.

La métaphore est une métamorphose. 3) L’allégorie Elle représente de façon imagée (par des éléments destructifs ou narratifs) les divers aspects d’une idée, qu’elle rend moins abstraite. Exemple : La liberté guidant le peuple.

(Tableau d’Eugene Delacroix) 4) La personnification Elle représente une chose ou une idée sous les traits d’une personne. Exemple : Un soir, j’ai assis la beauté sur mes genoux-et je l’ai trouvé amère. (Rimbaud) II. LES FIGURES DE LA SUBSTITUTION Ce sont les figures qui comportent deux termes qui peuvent se substitués l’un à l’autre. 1) La métonymie C’est un procédé de symbolisation qui permet une concentration de l’énoncé.

On ne nomme pas l’être ou l’objet mais on utilise un autre nom qui lui est proche parce qu’il s’agit de son contenant, sa cause… 4 Les deux termes y entretiennent des relations de proximités : a) Contenant/contenu Exemple : C’est un émissaire du Vatican= un émissaire du Pape. b) Effet/cause Exemple : Socrate a bus la mort= Le verre poison qui le fera mourir. c) Origine/Objet Exemple : Fumée de Havanes= Des cigares qui viennent de la Havanes. d) Instrument/Utilisation Exemple : C’est une bonne raquette= C’est un bon joueur de tennis. e) Symbole/Réalité Exemple : C’est l’alliance de la faucille et du marteau= Des paysans et des ouvriers. 2) La synecdoque Figure proche de la métonymie : Les mots sont y sont liés par une relation d’inclusion (la partie pour le tout, la manière pour l’objet). Exemple : Voici venir la saison des roses pour designer l’été. 3) La périphrase Elle remplace un mot par une expression qui le définit.

Un simple mot est remplacé par des éléments de phrase plus complexe, jouant sur l’implicite. Exemple : La ville rose.

(=Toulouse) La langue Shakespeare.

(=anglais) 4) L’antonomase Est une variété de métonymie-synecdoque.

Le cas le plus simple apparait dans des phrases comme ‘’Napoléon est le stratège’’, ou X est vraiment pour nous le Poète ; ce qui veut dire > des stratèges ou des poètes.

Il y a à la fois sélection de l’attribut essentiel et choix de la valeur d’excellence d’un individu parmi tous ceux de la série. III. 5 LES FIGURES DE L’OPPOSITION Ce sont des figures qui comportent deux(2) termes qui peuvent se substituer l’un à l’autre. 1).... »