Le BLEU

« Exposé le Bleu Le bleu (cyan), couleur primaire, possède différentes significations selon les cultures et les époques.

Tout d’abord, pour comprendre les différentes significations du bleu, il faut s’intéresser à son histoire.

Le bleu a été découvert assez tardivement.

En effet, c’est un érudit et savant anglais du nom de William Glastoned, qui a découvert en 1858 que dans l’Odyssée d’Omer le bleu n’a jamais été mentionné.

Toutes les couleurs excepté le bleu sont présentes quant à elles.

Le bleu de la mer est décrit comme « sombre comme du vin ».

Plusieurs explications peuvent répondre à cette théorie : Tout d’abord, la couleur bleue est peu présente dans la nature et dans l’environnement hormis dans la mer et le ciel (qui peut être décrit à partir d’autres couleurs comme le noir ou le gris clair). Deuxièmement, contrairement aux autres couleurs, les pigments permettant de faire du bleu n’ont été commercialiser à l’international que plus tard avec les Égyptiens et ce n’est qu’alors que la couleur bleue a été ajouté au lexique des couleurs.

Enfin, la couleur bleue n’est devenue monnaie courante qu’après l’industrialisation, ou sa fabrication est devenue plus facile. En quoi le bleu est-il synonyme d’évolution ? Les différentes significations du Bleu : -Pour les Romains, le bleu étant rare, n’était pas utilisé dans la vie quotidienne.

En effet, le bleu signifiait la mort et le deuil et était aussi associé aux ennemis les Barbares. - Dans les cultures occidentales, le bleu se réfère à la patience, à la liberté, à l’unicité.

Il a longtemps été associé aux Hommes. -En Iran le bleu est la couleur portée lors d’un deuil. -Dans les sociétés asiatiques tel que la Chine, le bleu est caractéristique de l’immortalité. -Au Haut Moyen-Âge, l’utilisation de la couleur était aussi rare, et lorsqu’on voulait l’utiliser, on prenait des plantes.

Cependant, en raison de cette utilisation peu commune, aucun nom de couleur a été donné au bleu. Au Moyen-Âge, le bleu, couleur divine de la Vierge Marie, est associé aux filles tandis que le rose, qui n’est qu’un rouge pâle, est dévolu aux garçons.

Si la rose, la fleur signifiant l’amour, est une valeur attribuée aux femmes, le rose, lui, est perçu comme viril.

En effet, en regardant les mosaïques du Moyen-Âge, on pouvait voir les chevaliers portés des bas roses. Cependant, de nos jours, le bleu est considéré comme une couleur masculine et à l’inverse, le rose est désormais associé aux filles.

De plus, le bleu s’est particulièrement répandu au 20-21ème siècle avec la mode et plus particulièrement le « jean ». Le jean est né à San Francisco vers le milieu du 19e siècle.

A l’origine il est un vêtement de travail taillé dans un tissu très résistant et teinté à l’indigo.

L’histoire du denim, tissu à armure sergé dont seuls les fils de chaîne sont teints, commence avec l’épopée des chercheurs d’or américains.

Oscar Levi Strauss dépose le brevet de modèles de vêtements en denim, le 20 mai 1873, et installe sa firme à San Francisco en 1886.

Plus tard le jean devient un pantalon de loisir, courant 20e, d’abord aux Etats Unis puis en Europe.

Il a été un pantalon rebelle entre 1945 à 1970, 1980.

Le bleu quant à lui ne possède pas de caractère transgressif, et devient plutôt neutre dans l’usage vestimentaire. Les différentes utilisations de la couleur bleue dans l’art : -La nuit étoilé de Van Gogh, 1889 -Les décors muraux de la chapelle des Scrovegni à Padoue, peints par Giotto vers 1305, Le bleu que l’on y trouve est dû à l’azurite, pigment obtenu par broyage d’un minerai de cuivre. - « Le cobalt est une couleur divine, il n’y a rien d’aussi beau pour créer de l’espace autour des objets ».

Van Gogh. »