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Configuration familiales et socialisation primaire

Publié le 05/02/2023

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« CHAP2 : LA SOCIALISATION Question Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? Objectifs d’apprentissage - - - - Comprendre comment les individus expérimentent et intériorisent des façons d’agir, de penser…qui sont socialement situées et qui sont à l’origine de différents comportements, de préférences et d’aspiration. Comprendre comment la diversité des configurations familiales modifie les conditions de la socialisation des enfants et des adolescents. Comprendre qu’il existe des socialisations secondaires (professionnelle, conjugale, politique) à la suite de la socialisation primaire. Comprendre que la pluralité des influences socialisatrices peut-être à l’origine de trajectoires individuelles improbables. Notions Socialisationsocialisation primairesocialisation secondaire. Valeurs-NormesRôles- Statuts- Fiche 2: Les Configurations familiales impactent la socialisation primaire. Objectifs d’apprentissage - Notions Comprendre comment la diversité des configurations familiales modifie les conditions de la socialisation des enfants et des adolescents. Socialisationsocialisation primairesocialisation secondaire. Valeurs-Normes-RôlesStatuts- Selon les lieux et les époques, il existe des configurations familiales différentes.

Ces différences ont un impact sur les modalités de la socialisation des enfants. 1) Selon les sociétés les configurations familiales sont variables « Le vocabulaire de la parenté est aussi déterminé par les structures familiales.

Dans certaines sociétés influencées par l’organisation matrilinéaire où les femmes assument collectivement l’éducation des jeunes enfants, comme les sociétés rurales des Comores, toutes les sœurs de la mère sont appelées mère et tous les frères du père sont appelés père.

L’enfant est amené à distinguer parmi ces mères et ces pères non seulement sa mère et son père biologiques mais aussi et surtout la sœur aînée et le frère aîné de ceux-ci qui portent les noms prestigieux de « mama bollé » ou « baba bollé », le principe de séniorité étant ainsi inculqué dès l’enfance.

De manière générale, la prééminence de la « grande famille » souvent polygame aboutit à la circulation de l’enfant au milieu d’adultes qui sont perçus initialement par lui comme dans un rapport relativement indifférencié.

Chez les Mossi, patrilinéaires et polygynes, l’enfant n’est pas systématiquement allaité par sa mère biologique mais par une des épouses de son père et n’est informé de l’identité de sa mère biologique qu’après le sevrage, ce qui favorise un sentiment d’appartenance à la collectivité au détriment de la construction d’une relation duale mère/enfant.

» Jacques Barou- Dynamiques de transformation familiale en Afrique subsaharienne et au sein des diasporas présentes en France.

2017 a) Relever les principales distinctions entre les configurations familiales décrites dans le texte et celles de notre société. b) Pourquoi la configuration familiale des Mossi favorise t-elle le sentiment d’appartenance à la collectivité ? A quelle caractéristique pourrait-on l’opposer dans notre société ? 2) Des modalités diverses de socialisation familiale en France aujourd’hui. a) Les modèles familiaux en France se sont diversifiés. 1) Relever et définir les différents modèles familiaux évoqués dans le document. 2) Faire une recherche permettant de décrire l’évolution de ces trois modèles familiaux en France. b) La socialisation dans les familles recomposées. « Le beau-père sait qu’il a devant lui le témoin d’un autre désir d’enfant: jalousie, indifférence ou tentative d’adoption en s’identifiant à la mère parce qu’il l’aime, telles sont ses réactions possibles.

Mais les relations seront d’autant plus difficiles entre l’enfant et son beau-père que ce dernier aura du mal à reproduire la patience, l’émerveillement devant l’enfant, qui étaient spontanés chez le père absent et qu’attend, de la part du beau-père, la mère à qui ils paraissent évidents.

Quant au père, il jugera le comportement du beau-père à l’aune des exigences qu’il aurait réalisées lui-même s’il avait été présent: le beau-père doit traiter le belenfant comme s’il était son enfant.

Il doit s’occuper de son travail scolaire comme le fait un bon père, coach qui stimule, rassure, aide et contrôle, car l’enjeu de la réussite scolaire a pris tant d’importance qu’il envahit de plus en plus la vie familiale.

Il doit jouer avec lui, faire du sport et lui communiquer ses passions.

La belle-mère, elle, doit reprendre le rôle de la mère, veiller à ce que l’enfant se brosse les dents et change de linge, mais sans gronder, en jouant la ruse s’il ne veut pas.

Elle contrôle, anime, occupe l’enfant, surveille, mais sans rigidité.

Cette disponibilité et cette bienveillance, ce dévouement de tous les instants constitue un idéal d’autant plus difficile à réaliser que les enfants désirés ne se sont vus qu’exceptionnellement opposer des interdits et se sentent à égalité avec l’adulte.

L’insolence leur.... »

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