418 résultats pour "notions reel"
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David HUME et la question de l'identité personnelle
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur, de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne parviens jamais, à aucun moment, à me saisir moi-même sans une perception et je ne peux jamais rien observer d'autre que la perception. Quand mes perceptions sont absentes pour quelque temps, quand je dors profondément, par exemple, je suis, pendant...
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L'homme est-il fait pour être libre ?
Analyse du sujet ® Liberté = Selon le sens commun, est pleinement libre celui qui a la possibilité de réaliser sans aucun obstacle que ce soit, tous ses désirs. Il s'agit donc d'un pouvoir absolu de la liberté capable de se déterminer infiniment (cf. Descartes, Lettre à Mesland, 6 février 1645) ß Lorsque le terme s'entend comme liberté spécifiquement humaine, ce terme reçoit habituellement des déterminations morales, psychologiques et politiques. ß La liberté morale serait donc le pouvoir idéale...
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Qu'est ce qu'être soi-même ?
Demande d'échange de corrigé de desegaulx laure ([email protected]). Sujet déposé : Qu'est ce qu'être soi même ? Etre soi-même : c'est l'attitude prônée par le sens commun, qui veut dire par là « être naturel », « faire ce que l'on veut » (ce que ce même sens commun appelle « être libre »).Pourtant, si être soi-même revenait à s'abstenir, à se laisser aller à nos désirs, à faire ce que l'on veut, on n'éprouverait pas tant d'inquiétude. Or, l'inquiétude, la recherche d'un équilibre et du bonheu...
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Platon: L'artiste, ce charlatan !
"Cet artisan dont je parle n'est pas seulement capable de faire toutes sortes de meubles, mais il produit encore tout ce qui pousse de la terre [...], tout ce qu'il y a dans le ciel, et tout ce qu'il y a sous la terre, dans l'Hadès. Voilà un sophiste tout à fait merveilleux l [...] Si tu veux prendre un miroir et le présenter de tous côtés ; tu feras vite le soleil et les astres du ciel, la terre, toi-même, et tous les êtres vivants, et les meubles, et les plantes, et tout ce dont nous parlio...
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Hegel et l'oeuvre d'art
P RESENT A TION de "EST H E T I Q U E " D E H E G E L P ubliées à titre pos thume e n 1 8 3 2 , l e s L e ç o n s d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation partic ulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressais ir la signification. D epuis le milieu du siècle, l'esthétiqu...
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LE DEVOIR (cours de philosophie)
Lorsque nous hésitons entre deux partis possibles, nous ne nous demandons pas ce que notre nature nous porte à faire, mais ce que nous devons faire. I. ANALYSE DE LA NOTION - A - Idées d'obligation - Devoir et liberté. L'idée de devoir implique celle d'obligation-mais l'obligation morale est d'un tout autre ordre que la nécessité physique car elle suppose la liberté: «Tu dois, donc tu peux» (Kant). Je ne me sentirais pas obligé si je ne me sentais pas libre. C'est dire que le devoir est de l'esp...
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MACHIAVEL: Un prince doit s'efforcer de se faire une réputation de bonté
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
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Saint Augustin: les choses futures
"Il est maintenant clair et évident que les choses futures ni les choses passées ne sont point, et que c'est improprement qu'on dit : il y a trois temps : le passé, le présent, le futur, mais sans doute dirait-on correctement : il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, le présent des choses futures. Car ces trois sortes de choses sont bien dans l'âme et je ne les vois point ailleurs : la mémoire présente des choses passées, la conscience présente des cho...
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N' y a t-il de beauté que de l'inutile ?
Analyse : • Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l'Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu'une cuiller d'or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin...
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A-t-on besoin d'une culture universelle ?
L'idéal unificateur de l'Humanisme est-il en train de devenir réalité, une réalité qui tournerait au cauchemar, identifié par Jacques Lesourne sous l'expression de «culture universelle »? Celle-ci paraît être d'abord le produit d'une époque de communication. Elle s'exprime en anglais, dans les aéroports, les grands hôtels, les centres économiques des mégapoles, les séminaires des chercheurs. Bref, c'est la culture d'une certaine jet set qui ne concerne qu'une « élite » internationale, habituée a...
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Sujet : « C'est plus fort que moi... » Que signifie cette formule ?
Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ? Qui n'a jamais dit « je n'ai pas fait exprès, c'était plus fort que moi ! » ? L'expression retentit comme une formule récurrente, une excuse. Peut-être voulons nous nous cacher derrière une sorte de d'excuse pour braver la honte du geste. Mais peut-être est-ce seulement « plus fort que moi ». En effet, « plus fort » signifie déjà une sorte de limite indépassable, une puissance trop immense pour être surpassée et contrôlée. Notre d...
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NIETZSCHE: Morale et moral
Dans ce texte Nietzsche avance sa conception de la morale, prenant le contre-pied de toute une tradition philosophique rapportant la morale et la vertu à un Bien en soi, en effet Nietzsche nous livre ici l'idée d'une morale naturalisée, c'est-à-dire identifiée au mouvement de sa propre histoire. L'étude de la morale et des mœurs devient dans ce texte l'étude des traditions et de la manière de s'y conformer ou non. Dans un premier moment Nietzsche définit les termes cruciaux mis en jeu dans la...
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La conscience et la personnalité. Etudier les rapports et les différences de ces deux notions.
La conscience et la personnalité. Etudier les rapports et les différences de ces deux notions. I. — La conscience est la connaissance directe et immédiate de ce qui passe en nous (phénomènes psychologiques). La personnalité consiste à rattacher ces phénomènes psychologiques à une idée centrale : le moi. II. — La personnalité implique la conscience ; mais la conscience n'implique pas la personnalité. Les animaux, tout au moins les animaux inférieurs, n'ont vraisemblablement pas le sentiment du mo...
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La psychologie de la personnalité a-t-elle besoin de faire appel à la notion d'inconscient ?
La psychologie de la personnalité a-t-elle besoin de faire appel à la notion d'inconscient ? INTRODUCTION. — Le plus modeste des hommes se perçoit bien distinct des autres et, s'il sait s'analyser, a une impression très vive de son originalité. Cette impression s'explique-t-elle suffisamment par la conscience de ce qu'il est, ou faut-il faire appel à l'influence de forces inconscientes ? I. Il est classique d'expliquer la personnalité par la conscience de tout ce que nous sommes : a) D'abord phy...
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La notion d'Inconscient
« Qu'est ce donc que la liberté ? Naître, c'est à la fois naître du monde et naître au monde. Le monde est déjà constitué, mais aussi jamais complètement constitué. Sous le premier rapport, nous sommes sollicités, sous le second nous sommes ouverts à une infinité de possibles. Mais cette analyse est encore abstraite, car nous existons sous les deux rapports à la fois. Il n'y a donc jamais déterminisme et jamais choix absolu, jamais je ne suis chose et jamais conscience nue. En particulier, même...
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Cours sur la notion de DEVOIR.
Certains fondent toute morale sur le devoir, tenu pour une obligation inconditionnée et absolue; d'autres sur un droit positif, défini à partir de la force (Hobbes), ou d'une réalité donnée. Les uns et les autres aboutissent à des morales de l'obligation, où la conscience a surtout à se soumettre. On peut penser au contraire que le devoir et le droit n'ont de sens que par rapport au Bien, valeur que la conscience morale oppose à ce qui est, valeur qui lui paraît plus désirable que contraignante,...
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Les mathématiques et le réel ?
Les mathématiques, habit de rigueur de la pensée scientifique L'utilisation des mathématiques dans les sciences expérimentales est désormais chose courante, et ce, non seulement dans les sciences physiques ou biologiques, mais encore dans les sciences humaines (où l'abus des chiffres peut même donner parfois à une simple opinion l'apparence d'un discours scientifique). «C'est dans la jeunesse des sciences, écrit le mathématicien André Lichnerowicz, que nous voyons l'accumulation des faits expéri...
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La notion d'Inconscient
L'inconscient. Il y a bien des manières d'introduire le concept d'inconscient et plus encore les phénomènes qu'il permet d'appréhender. Si Leibniz parle au XVII ième de perceptions inconscientes, c'est d'un point de vue métaphysique et non psychologique, pour montrer que nous ne sommes pas conscients à chaque instant de tout ce qui nous affecte, distinguant ainsi perception et aperception (comme conscience de ce que nous percevons) ou réflexion, soulignant que si la pensée est continue en nous e...
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La notion de justice
I. Le mot même de « justice » implique une idée de rigueur rationnelle et quasi mathématique. Songez que la justice n'est que la justesse en matière de morale. Évoquez le symbole de la balance, les termes équité, égalité. La rectitude, la droiture définissent une ligne géométrique et aussi la conduite de l'homme juste. II. La justice est le respect rigoureux des droits de chacun (justicia vient de jus, droit). C'est le fait d'accorder à chacun son droit (jus suum cuique tribuere). Ainsi la justi...
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COURS 2.1 : NOTION D’ANALYSE D’UNE ŒUVRE D’ART
Histoire de l’art de la préhistoire au 18e siècle Programme des Arts visuels (520-1B3RI) Automne 2022 COURS 2.1 : NOTION D’ANALYSE D’UNE ŒUVRE D’ART 1ère PARTIE : QU’EN EST-IL DE L’ART ? 1. Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ? - L’œuvre d'art ou « objet d'art » : o C’est un objet et parfois même qu’une idée : Une réalisation matérielle ou conceptuelle d’un être humain. Traditionnellement, on classait les œuvres en catégories : o les arts majeurs o les arts mineurs https://arbo...
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Un critique contemporain affirme : « Une longue association du vers et de la poésie, qui sont choses distinctes, a fini par les confondre et la versification devient alors brevet de poésie. Chacun reconnaît aujourd'hui que les deux notions ne se confonde
Un critique contemporain affirme : « Une longue association du vers et de la poésie, qui sont choses distinctes, a fini par les confondre et la versification devient alors brevet de poésie. Chacun reconnaît aujourd'hui que les deux notions ne se confondent pas. » Cette distinction entre la versification, technique du vers, et la poésie proprement dite vous semble-t-elle nécessaire? En vous appuyant sur vos lectures personnelles, sur des oeuvres précises que vous avez étudiées, vous vous efforcer...
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Nietzsche
Pour Nietzsche, le christianisme est le dernier symptôme de valeurs. la décadence, contre lequel il faut opérer un renversement des Nietzsche forme une attaque virulente contre la religion, et principalement le christianisme, dont saint Paul est, pour lui, le véritable fondateur. Mais la religion chrétienne n’est que l’aboutissement extrême de l’idéalisme, du moralisme, qui se font jour dès « le cas Socrate ». comprendre les attaques de Nietzsche, c’est comprendre ce qu’il entend par le renver...
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Notes de cours: Logique et Mathématique
1 approche générale • Les problèmes centraux de l'épistémologie des mathématiques, ceux auxquels les philosophes n'ont cessé de réfléchir depuis Platon, en passant par Descartes, Leibniz ou Kant, sont les suivants : — comment les mathématiques sont-elles possibles ? — d'où vient leur accord avec le réel ? • Ces deux interrogations peuvent être ramenées à une seule : — quelle est la nature des êtres mathématiques ? En d'autres termes, les mathématiques portent-elles sur une réalité, et si...
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La réflexion philosophique nous détourne-t-elle du monde ?
Gérard Grande TSA Dissertation de philosophie Sujet : « La réflexion philosophique nous détourne-t-elle du monde ? » On dit souvent que le philosophe est un savant dont la recherche du savoir et de la sagesse le font détourner du monde ré nde dans lequel il vit. En effet, Platon a raconté une fois que, Thalès étant sorti de chez lui pour contempler les astres, tomb un puits. Une esclave qui passait par là lui demanda en se moquant : " Comment, toi qui n'es pas capable de voir ce qui est eds, t...
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LE PRAGMATISME ET LA VERITE ?
Cette théorie consiste avant tout à affirmer que, selon la formule de W. James, « une idée » n'a aucune signification en dehors de sa signification « pratique ». Il s'agit donc ici d'une conception essentiellement « utilita-riste », qui fait directement dépendre la valeur d'une idée de son degré d'« efficacité » extérieure et sensible. Seuls comptent vraiment les résultats que l'on en obtient, et la notion même de Vérité disparaît presque entièrement derrière les applications concrètes dont elle...
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Le bonheur est-il un droit ou un devoir ?
Introduction: Nous savons que tous les hommes naissent libres et égaux en droits. En effet, toutes les personnes veulent le bonheur. Mais chaque personne possède une notion du bonheur différente mais pratiquement toute aussi exigeante. On ne peut donc pas donner une définition stricte et universelle. Le bonheur est donc toujours imaginé, en effet, le pauvre voit le bonheur dans la richesse, et l'orphelin aimerait avoir des parents. Chacun a une vision différente du bonheur. Nous remarquons que d...
- Nietzsche
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Fiche de cours en philo : LES ECHANGES .
• La notion d'échange n'a pas seulement un sens économique. Pour bien comprendre l'échange, intégrez-le dans la fonction de communication, acte par lequel nous entrons en relation avec nos semblables (§ 1). • Distinguez bien l'échange dans les sociétés archaïques (le don, § 2, 3 et 4), l'échange matrimonial (essentiellement dans ces mêmes sociétés primitives, § 5) et l'échange au sens strictement économique et moderne du terme (avec monnaie et commerce § 6,'7, 8). • Lisez, en même temps que...
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Bergson
"Ce qui a le plus manqué à la philosophie, c'est la précision. Les systèmes philosophiques ne sont pas taillés à la mesure de la réalité ou nous vivons. Ils sont trop larges pour elle. Examinez tel d'entre eux, convenablement choisi : vous verrez qu'il s'appliquerait aussi bien à un monde ou il n'y aurait pas de plantes ni d'animaux, rien que des hommes; où les hommes se passeraient de boire et de manger; ou ils ne dormiraient, ne rêveraient ni ne divagueraient; ou ils naîtraient décrépits pour...
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RoussEAu: «Malheur à qui n'a plus rien à désirer.»
Le désir est une force positive «Malheur à qui n'a plus rien à désirer.» Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761). • Contre l'ascétisme des philosophies rationalistes, Rousseau fait dire à Julie (le personnage de son roman) la beauté et la force du désir amoureux: le désir est paradoxal, car d'un côté il consiste à tendre vers un but, mais de l'autre, il se suffit à lui-même. En effet, celui qui accomplit son désir connaît en même temps que la satisfaction une sorte de déception. • L'affirmation de...
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HOBBES
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
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Dans quelles expériences se manifeste la conscience morale ?
Avant de nous poser la question de la nature et de l'origine de la conscience morale, nous tenterons de la saisir dans ses manifestations concrètes. — I — La mauvaise conscience. Il semble qu'on ne puisse décrire « la mauvaise conscience » que par référence à « la bonne conscience ». Mais la bonne conscience est presque inconscience morale parce qu'elle est absence de souci moral, elle est demiconscience. Si, à propos d'un devoir accompli, la conscience s'aiguise dans une affirmation de sati...
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Les hommes peuvent ils être à la fois libres, égaux et différents ?
Un article célèbre de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que les hommes naissent libres et égaux en droit. Une telle proposition exprime davantage une pensée politique qu'un fait réel, l'optimisme qui s'en dégage a souvent été pris pour de la naïveté y compris par des philosophes. Nous nous demanderons si, au-delà de leur naissance, les hommes peuvent effectivement être libre, égaux mais également différents. L'intégration de ce dernier critère répond à une volonté de confr...
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Bergson
« Il y a, disions-nous, deux mémoires profondément distinctes : l’une, fixée dans l’organisme, n’est point autre chose que l’ensemble des mécanismes intelligemment montés qui assurent une réplique convenable aux diverses interpellations possibles. Elle fait que nous nous adaptons à la situation présence, et que les actions subies par nous se prolongent d’elles-mêmes en réactions tantôt accomplies tantôt simplement naissantes, mais toujours plus ou moins appropriées. Habitude plutôt que mémoire,...
- Karl Heinrich MARX (1818-1883)
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Explication de texte: FREUD : « Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison ; elles sont au-dessus de la raison »
Explication de texte: FREUD : « Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison ; elles sont au-dessus de la raison » Ce texte de Freud, le fondateur de la psychanalyse, traite de la vérité, de la religion, de la raison et de la croyance. Il se demande laquelle de ces deux notions, religion et raison, déterminent la vérité. Selon lui, rien n'est supérieur à la raison qui établit la vérité universelle, cela-dit une minorité d'hommes trouve, par un « événement interne », la v...
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Avons-nous besoin d'illusions ?
Demande d'échange de corrigé de L Maud ([email protected]). Sujet déposé : Avons-nous besoin d'illusions ? « Je ne crois que ce que je vois », ce dicton généralement attribué à l'apôtre Thomas permet d'éclairer en partir la nature de l'illusion car en effet, les impressions sensorielles sont très souvent source d'illusions car ce qui est visible n'est pas toujours réel et de même ce qui est invisible n'est pas forcément irréel. A insi, ce qui apparaît comme une évidence peut se révéle...
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Kant: Politique et morale
La raison (...) énonce en nous son veto irrésistible : Il ne doit y avoir aucune guerre ; ni celle entre toi et moi dans l'état de nature, ni celle entre nous en tant qu'États, qui bien qu'ils se trouvent intérieurement dans un état légal, sont cependant extérieurement (dans leur rapport réciproque) dans un état dépourvu de lois - car ce n'est pas ainsi que chacun doit chercher son droit. Aussi la question n'est plus de savoir si la paix perpétuelle est quelque chose de réel ou si ce n'est qu'un...
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Selon vous, qu'est-ce que la culture ?
Selon vous, qu'est-ce que la culture ? La notion de culture doit se définir de manière traditionnelle avant d'être considérée de façon plus moderne. De manière traditionnelle, on définit la culture à deux degrés : celui de la civilisation et celui de l'individu. On emploie souvent le mot culture pour désigner l'ensemble des caractères spécifiques d'une civilisation dans le domaine de la littérature, de la philosophie, des sciences et des techniques. On parle ainsi de culture occidentale, de cult...
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Lévinas
" Autrui, en tant qu’autrui, n’est pas seulement un alter ego. Il est ce moi que je ne suis pas : il est le faible alors que moi je suis le fort, il est le pauvre, il est « la veuve et l’orphelin ». Il n’y a pas de plus grande hypocrisie que celle qui a inventé la charité bien ordonnée. Ou bien il est l’étranger , l’ennemi, le puissant. L’essentiel c’est qu’il a ces qualités de par son altérité même. L’espace intersubjectif est initialement asymétrique. L’extériorité d’autrui n’est pas simplemen...
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Alain et la politique
Voter, ce n'est pas précisément un des droits de l'homme ; on vivrait très bien sans voter, si l'on avait la sûreté, l'égalité, la liberté. Le vote n'est qu'un moyen de conserver tous ces biens. L'expérience a fait voir cent fois qu'une élite gouvernante, qu'elle gouverne d'après l'hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n'exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n'exerce pas un droit, je...
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Alain
"Voter, ce n'est pas précisément un des droits de l'homme ; on vivrait très bien sans voter, si l'on avait la sûreté, l'égalité, la liberté. Le vote n'est qu'un moyen de conserver tous ces biens. L'expérience a fait voir cent fois qu'une élite gouvernante, qu'elle gouverne d'après l'hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n'exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n'exerce pas un droit, je...
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Gaston Bachelard et le progrès des sciences
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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Maurice Merleau-Ponty
Maurice Merleau-Ponty
- Jean-Paul SARTRE
- Auguste COMTE
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L'intempérance est-elle la clé du bonheur ?
Discussion : La notion de bonheur a une histoire récente ; elle remonte au XVIIIè siècle et a surtout trouvé sa plus forte expression avec la révolution française. En ce sens elle est la conséquence d'une évolution socio-économique qui permet à un nombre de gens de plus en plus grand de prétendre jouir de l'existence. Même l'on peut dire que le XXè siècle a jeté un profond discrédit sur les valeurs qui avaient marqué les siècles antérieurs : répétition, habitude, assiduité... tout cela apparaît...
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« L'idée de cause et d'effet est dérivée de l'expérience qui, nous présentant certains objets constamment unis, produit en nous une telle habitude de les envisager dans cette relation, que nous ne pouvons plus sans nous faire sensiblement violence les en
Aux yeux de Hume la notion de causalité est très énigmatique parce qu'au nom de ce principe de causalité, nous affirmons à tout moment plus que nous ne voyons, nous ne cessons de dépasser l'expérience immédiate. Par exemple, au nom du principe de causalité (les mêmes causes produisent les mêmes effets, or l'échauffement est la cause de l'ébullition) je dis que l'eau que je viens de mettre sur le feu va bouillir ; je prévois l'ébullition de cette eau, je tire donc « d'un objet une conclusion qui...
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MACHIAVEL: une réputation de bonté
« Un prince doit s'efforcer de se faire une réputation de bonté, de clémence, de piété, de fidélité à ses engagements, et de justice ; il doit avoir toutes ces bonnes qualités mais rester assez maître de soi pour en déployer de contraires, lorsque cela est expédient. Je pose en fait qu'un prince, et surtout un prince nouveau, ne peut exercer impunément toutes les vertus, parce que l'intérêt de sa conservation l'oblige souvent à violer les lois de l'humanité, de la charité et de la religio...
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Peut-on concevoir une morale sans jugement ni obligation ?
Thèmes : Nous allons d'emblée procéder à l'analyse de deux thèmes autour desquels s'articule l'énoncé : l'obligation et le jugement. (i) L'obligation : L'obligation, dans le cadre d'une réflexion sur le domaine de la morale, se caractérise par son action sur le sujet. Face à l'obligation, le sujet est réduit à un état de passivité contrainte. En tant que sujet, et qui plus est sujet de la morale en question, il subit de l'extérieur (d'où la dimension de passivité) une contrainte à laquelle il do...