1240 résultats pour "notions raison"
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Le langage doit-il exprimer la vérité en soi ?
vers 440 av. J.-C. Lelang ge doit il expri· mer 1 vérité e soi? ~ Le langage, la raison nous ont été donnés pour que nous puissions exprimer la vérité en soi. ~ Il n 'y a pas de vérité en soi. Le langage ne sert pas à dire la vérité mais à défendre n 'importe quelle opinion.
- Husserl: science et exigence de vérité
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KANT
« La métaphysique est une connaissance rationnelle spéculative tout à fait à part, qui s'élève entièrement au-dessus des leçons de l'expérience, en ne s'appuyant que sur de simples concepts (et non en appliquant comme les mathématiques ces concepts à l'intuition), et où, par conséquent, la raison doit être son propre élève. [...] On a admis jusqu'ici que toutes nos connaissances devaient se régler sur les objets ; mais, dans cette hypothèse, tous nos efforts pour établir à l'égard de ces objets...
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L'amour des autres rend-il l'homme plus digne ?
~En acceptant les autres, chacun dépasse le cadre fermé de son ego. Cette démarche donne une plus grande dignité. ~ Le «je» est solitaire. La seule manière d 'accéder à une plus grande dignité consiste à suivre les impératifs de la raison.
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Aristote
ARISTOTE : DANGER DE L'AMBIGUÏTÉ DU LANGAGE Parce que le langage est l'instrument de la pensée, la pensée peut être induite en erreur par les défauts du langage. Aristote explique ici la raison de l'ambiguïté du langage, l'une des principales source des faux raisonnements. « Puisqu'il n'est pas possible d'apporter dans la discussion les choses elles-mêmes, mais qu'au lieu des choses nous devons nous servir de leurs noms comme de symboles, nous supposons que ce qui se passe dans les noms se passe...
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DESCARTES: l'opinion garantie par le plus d'auteurs
Il ne servirait de rien de compter les suffrages pour suivre l'opinion garantie par le plus d'auteurs, car s'il s'agit d'une question difficile, il est plus croyable que la vérité en a été découverte par un petit nombre plutôt que par beaucoup. Même si tous étaient d'accord, leur enseignement ne nous suffirait pas : nous ne deviendrons jamais mathématiciens, par exemple, bien que notre mémoire possède toutes les démonstrations faites par d'autres, si notre esprit n'est pas capable de résou...
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KANT et l' inclination animale égoïste (explication de texte)
« L’homme est un animal qui, lorsqu’il vit parmi d’autres membres de son espèce, a besoin d’un maître. Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l’égard de ses semblables ; et quoique en tant que créature raisonnable il souhaite une loi qui pose les limites de la liberté de tous, son inclination animale égoïste l’entraîne cependant à faire exception pour lui-même quand il le peut. Il lui faut donc un maître pour briser sa volonté particulière, et le forcer à obéir à une volonté universellemen...
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N'y a-t-il que la Bible qui dit la vérité ?
Jean Calvin 1560 N'y a-t il que 1 Bible qui it la vé ité? ~ Dieu continue de parler aux hommes par l'intermédiaire des prophètes. La foi véritable repose sur une lecture scrupuleuse des textes fondateurs. C 9C 'est la raison , et elle seule, qui conduit au vrai . . C'est à elle d'examiner la parole biblique et d 'en déterminer la valeur intellectuelle et morale.
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- KANT
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Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ?
Le devoir : C'est l'obligation, qui se distingue de la nécessité, puisque tout en sollicitant notre volonté, le devoir la laisse libre d'agir ou non selon ses prescriptions. Le devoir nous dit ce que l'on doit faire, selon la loi, la convenance ou la morale. Il faut comprendre l'expression de contrainte comme l'expression d'un système de valeurs dans le domaine de l'éthique, c'est-à-dire un ensemble de règles encadrant l'action. Il y a du culturel dans la contrainte sociale puisque un système de...
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Faut-il poser des limites aux progrès de la technique ?
Faut-il poser des limites aux progrès de la technique ? La technique peut se définir comme « ensemble de procédés bien définis et transmissibles, destinés à produire certains résultats jugés utiles ». La technique se distingue donc de la simple habitude : elle n'est pas simplement une manière d'agir ou un état d'esprit acquis par la répétition fréquente des mêmes actes mais elle implique au contraire une représentation rationnelle plus ou moins abstraite. Mais la technique n'est pas pour autant...
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Popper: La falsification
Quelle valeur accorder à la notion de vérification expérimental ? Popper, critiquant l'induction, refuse non seulement l'idée que les théories se construisent à partir d'observables « purs », mais aussi l'idée qu'elles se vérifient par des observations. Son argument est que les énoncés scientifiques sont universels : ce sont des lois qui s'énoncent sous la forme « tous... sont ». Or, les observations susceptibles de les vérifier se décrivent sous forme d'énoncés particuliers (il s'est produ...
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Fiche de cours en philo : LES ECHANGES .
• La notion d'échange n'a pas seulement un sens économique. Pour bien comprendre l'échange, intégrez-le dans la fonction de communication, acte par lequel nous entrons en relation avec nos semblables (§ 1). • Distinguez bien l'échange dans les sociétés archaïques (le don, § 2, 3 et 4), l'échange matrimonial (essentiellement dans ces mêmes sociétés primitives, § 5) et l'échange au sens strictement économique et moderne du terme (avec monnaie et commerce § 6,'7, 8). • Lisez, en même temps que...
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L'inconscient est-il contraire à la liberté ?
Demande d'échange de corrigé de kodia leance ([email protected]). Sujet déposé : L'inconscient est-il contraire à la liberté? Par inconscient on entend généralement tout ce qui échappe au contrôle de la raison et de la conscience. Tout ce dont l'homme ne maitrise pas. Quant à la liberté c'est le fait d'agir volontairement sans contrainte aucune. De cet analyse conceptuel découle que l'inconscient et liberté sont diamétralement opposés. Car l'inconscient suppose l'aliénation de l'homme. De m...
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David HUME
HUME: VALEUR CONSOLATRICE DE LA RELIGION Il faut, selon Hume, renoncer à l'idée qu'on puisse fonder la religion sur des arguments rationnels, il faut reconnaître avec le scepticisme qu'il est impossible de prouver l'existence de Dieu. N y a-t-il pas, pourtant, une vérité du fait religieux ? Sa valeur ne dépend-elle pas finalement du sentiment plus que de la raison ? « Mon opinion est que tout homme sent, en quelque façon, la vérité de la religion dans son propre coeur ; et que par le sentiment...
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La morale ne peut-elle être fondée que sur une religion ?
Dans la mesure ou l'esprit religieux admet que Dieu est créateur de tout, il lui est évident que la morale elle-même, avec ses principes ou ses lois, ne peut-être que la stricte obéissance à des principes formulés par Dieu lui-même. La thèse est d'autant plus séduisante que les religions (notamment les religions monothéistes) affirment aussi que Dieu est omniscient: la connaissance du bien et du mal lui appartient donc, et les principes qu'il impose aux hommes en sont nécessairement la conséquen...
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DESCARTES
De là se conclut avec évidence la raison pour laquelle l'arithmétique et la géométrie sont bien plus certaines que toutes les autres disciplines : c'est qu'elles seules traitent d'un objet si pur et si simple qu'elles n'admettent absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières à tirer des conséquences par voie de déduction rationnelle. Elles sont ainsi les plus faciles et les plus claires de toutes, et elles ont un objet tel que celui que nous exigeons,...
- Auguste COMTE
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René Descartes: La conscience de soi
est-elle la première des certitudes ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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Hume: conscience et morale
La morale ne se fonde pas sur la raison La morale, qui guide notre conduite par la distinction du bien et du mal, ne repose pas sur l'exercice de la raison, mais sur un sens moral'. En effet, l'argumentation rationnelle ne peut décider de la valeur d'un acte ni motiver notre comportement : ce sont les sentiments de plaisir ou de douleur qui suscitent l'approbation de la vertu ou la condamnation du vice et qui constituent le ressort de nos actions. La morale s'enracine donc dans l'affectivité, el...
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Malebranche: passions et amitié
Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les grands...
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DESCARTES: l'arithmétique et la géométrie
Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences: c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une suite de conséquences déduites par raisonnement. Elles sont donc les plus faciles et les plus claires de toutes, et leur objet est tel que nous le désirons, puisque, sauf par inattention, il semble...
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DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE
DESCARTES : LES MATHÉMATIQUES, UN MODÈLE Pour Descartes les mathématiques constituent un modèle de pensée rigoureuse, qui doit être suivi par toutes les sciences, y compris la philosophie. « Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences : c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une su...
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L'homme est-il libre par rapport à la volonté de Dieu ?
Martin Luther La Llbertf du chritlen Le chrétien est-il libre par rapport à la volonté de Dieu? c:,m, Seule la foi est rédemptrice. Le chrétien est libre lorsque, grâce à elle, il accepte le don de Dieu. En tant qu'être corporel, le chrétien n'est pas libre. Il lui faut combattre toute forme de concupiscence. 48
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- Blaise PASCAL
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MALEBRANCHE: Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable...
« Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les gr...
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HOBBES
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
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Qui était rené GIRARD ?
Critique littéraire et sociologue qui réalisa la majeure partie de sa carrière aux Etats-Unis. Il renouvela la critique littéraire en y introduisant les acquis de l'anthropologie. Sa théorie des religions repose sur la notion de victime émissaire sacrifiée par l'ensemble du groupe. La religion perpétuerait ce geste tout en le cachant. Son oeuvre sera révélée par Jean-Marie Domenach et Michel Serres. Quelques oeuvres - sa thèse de l'Ecole des chartes : la Vie privée à Avignon dans la seconde...
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Doit-on aimer autrui ?
Un homme meurt sous les coups de son meilleur ami. S'il était encore vivant serait-il en mesure de lui pardonner ? Le meurtrier a peur du fantôme. L'amant de Thérèse Raquin tremble : le mort dort entre lui et elle. Est-il possible d'aimer ? A ce point que la question "doit-on aimer autrui ?" se pose et s'impose. Les raisons abondent pour nous imposer d'aimer soit disant autrui et en même temps quoi de plus merveilleux que de rêver aimer autrui. La haine est un cauchemar. Alors pourquoi ce "doit-...
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L'homme est-il homo sapiens ou homo faber ?
L'homme est-il homo sapiens ou homo faber ? Suffit-il, pour situer l'homme, de le placer, simplement, en tête de la lignée des mammifères supérieurs, en lui accordant cette primauté parce qu'il se trouve doté d'un caractère, d'une « différence spécifique », qui le distingue de tous les autres membres de cette lignée, proches et lointains : la rationalité ? La fameuse définition que donne de lui Aristote : l'homme est un animal doué de raison, équivaut sans doute à une réponse affirmative....
- Platon
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Machiavel: biographie et oeuvre
NICOLAS MACHIAVEL (1469-1527) Machiavel, un des fondateurs de la théorie politique moderne, décrit les mécanismes les meilleurs pour s'emparer du pouvoir et le conserver. Le prince, celui qui exerce le pouvoir réel, devient objet de l'analyse politique, dégagée, par le penseur italien, des connotations théologiques de la période médiévale. © BIOGRAPHIE Nicolas Machiavel, né à Florence dans une famille de petite noblesse, vit dans une Italie déchirée par les conflits entre cités et princip...
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Quelles relations peut-on faire entre l'idéologie et la vérité ?
Les différents sens du mot « idéologie » Le terme a été inventé au début du xixe siècle par Destutt de Tracy. Il désigne alors, dans la lignée de l'empirisme de Condillac (xviiie siècle), le projet d'une science généalogique des idées, considérées comme issues de la sensation. Le marxisme a donné à la notion un contenu différent. Pour Marx, une idéologie est un ensemble de représentations collectives (morales, philosophiques, religieuses,...), à travers lesquelles les hommes traduisent leurs con...
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Commentaire de texte philosophique: Traité théologico-politique de Spinoza
Devoir maison philosophie Ana Rose TG1 Sujet n°2 : Commentaire de texte philosophique Ce texte, extrait du Traité théologico-politique de Spinoza, traite les notions de la justice, de la loi et de la raison. Le sujet essentiel du texte est la distinction entre deux « états » de la loi. Quel état de la loi doit-on adopter pour faire régner justice, liberté et accord entre tous les hommes ? Quel est l’idéal de la vie humaine selon Spinoza ? Les hommes peuvent-t-ils vivre en société sans...
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Kant: Le conflit met-il en danger la société ?
PRESENTATION DE "IDEE D'UNE HISTOIRE UNIVERSELLE D'UN POINT DE VUE COSMOPOLITIQUE" DE KANT Cet opuscule marque la première intervention de Kant (1724-1804) dans les débats de ses contemporains sur l'histoire. Il défend la croyance au progrès de l'humanité contre les ennemis des Lumières, qui prônent le conservatisme en affirmant la supériorité des traditions sur la raison (Burke) et contre certains penseurs des Lumières, qui rejettent l'idée d'un progrès global et uniforme de l'humanité (Mendels...
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Bergson: attention, passé, présent et durée.
Thème 3971 Notre conscience nous dit que, lorsque nous parlons de notre présent, c'est à un certain intervalle de durée que nous pensons. Quelle durée ? Impossible de la fixer exactement ; c'est quelque chose d'assez flottant. Mon présent, en ce moment, est la phrase que je suis occupé à prononcer Mais il en est ainsi parce qu'il me plaît de limiter à ma phrase le champ de mon attention. Cette attention est chose qui peut s'allonger et se raccourcir, comme l'intervalle entre les deux pointes d'u...
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Comparez ces trois termes: suggérer, persuader, convaincre ?
Je réserve une attitude hostile à telle opinion politique ou à tel individu. Sur le moment, j'ignore pourquoi. En y réfléchissant, plus tard, je comprends pourquoi j'ai eu cette attitude. Sans que j'y prenne garde, on m'avait mis dans la tête que cet individu ne pouvait que me tromper, que ce parti politique était dans l'erreur. On ne m'avait rien expliqué, on s'était borné à me suggérer quelque chose. Je sors. Soudain une inquiétude m'envahit. Ai-je oui ou non laissé la clé du gaz ouverte ? Com...
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Nietzsche
« On dit avec juste raison que, dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité : c'est seulement lorsqu'elles se décident à adopter modestement les formes provisoires de l'hypothèse, du point de vue expérimental, de la fiction régulatrice, qu'on peut leur concéder l'accès du domaine de la connaissance et même leur y reconnaître une certaine valeur (...). - Mais cela ne revient-il pas, au fond, à dire que c'est uniquement lorsque la conviction cesse d'être conviction qu'el...
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Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
- David HUME
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David HUME
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Que pensez-vous d'une morale sans obligation, ni sanction ?
INTRODUCTION. — La morale occidentale a été profondément imprégnée par le christianisme; aussi retrouve-t-on dans ses soubassements des présupposés religieux plus ou moins inconscients. Le peuple chrétien admettait audessus des hommes un législateur suprême qui leur imposait des lois et qui serait pins tard leur juge et leur justicier : ces thèses admises, l'obligation était fondée, et la sanction de la conduite humaine garantie par les récompenses et les châtiments de l'au-delà. Or, depuis près...
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Aristote
"Que l'homme soit un animal politique à un plus haut degré qu'une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l'état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l'homme, seul de tous les animaux, possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu'à indiquer la joie et la peine, et appartient pour ce motif aux autres animaux également (car leur nature va jusqu'à éprouver les sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux au...
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Gaston Bachelard: La science
s'oppose-t-elle à l'opinion ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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Diriez-vous avec Épicure que: le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ?
Selon Épicure, nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons ; ainsi, si nous sommes attentifs, la nature nous renseigne sur ce qui est bon ou mauvais par le plaisir qui suit la satisfaction d'un désir ou au contraire par la douleur et la souffrance qui peut en résulter ou qui peut résulter de la non-satisfaction de certains désirs effrénés. D'ailleurs, l'observation de la nature et des vivants indiq...
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SAINT AUGUSTIN ET DIEU
Commentaire de texte (saint Augustin) Ce texte de saint Augustin mélange, comme cela arrive fréquemment chez l'auteur, confession et réflexions philosophiques. Carthage, la ville dont il nous parle ici est dotée dans son oeuvre de toute une valeur symbolique. C'est avant tout l'endroit où il fera ses études, certes, avant de prendre poste auprès de Romanius. Mais c'est surtout comme non-chrétien qu'il habitera cette ville puisqu'il n'est pas, alors, encore converti au christinianisme (il ne...
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Selon vous, qu'est-ce que la culture ?
Selon vous, qu'est-ce que la culture ? La notion de culture doit se définir de manière traditionnelle avant d'être considérée de façon plus moderne. De manière traditionnelle, on définit la culture à deux degrés : celui de la civilisation et celui de l'individu. On emploie souvent le mot culture pour désigner l'ensemble des caractères spécifiques d'une civilisation dans le domaine de la littérature, de la philosophie, des sciences et des techniques. On parle ainsi de culture occidentale, de cult...
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Mon bonheur passe t-il obligatoirement par celui d'autrui ?
Depuis l'inflexion éthique que prend la philosophie avec Socrate, la pensée examinant sa vie se confronte à la question du bonheur. Il s'agit de bien vivre pour être à la hauteur de l'humanité en l'homme. Et le bien vivre est ce qui seul conduit au bonheur. Le bonheur est dès lors pensé comme fin de la vie humaine (l'eudémonisme d'Aristote). Par définition, le bonheur est ce qui universellement est partagé par les hommes comme fin de leurs vies. Ainsi est-il pertinent de s'interroger sur le...
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Lévinas
" Autrui, en tant qu’autrui, n’est pas seulement un alter ego. Il est ce moi que je ne suis pas : il est le faible alors que moi je suis le fort, il est le pauvre, il est « la veuve et l’orphelin ». Il n’y a pas de plus grande hypocrisie que celle qui a inventé la charité bien ordonnée. Ou bien il est l’étranger , l’ennemi, le puissant. L’essentiel c’est qu’il a ces qualités de par son altérité même. L’espace intersubjectif est initialement asymétrique. L’extériorité d’autrui n’est pas simplemen...
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Suffit-il d'appliquer le droit pour que règne la justice ?
VOCABULAIRE: Règne: c'est l'exercice du pouvoir souverain dans la totalité d'un royaume. SEULEMENT: * Sans rien ou personne de plus que ceux qui sont indiqués : Il est resté deux jours seulement. * À l'exclusion de toute autre chose : J'ai fait cela seulement pour lui rendre service. * Marque l'opposition, la restriction : Je voudrais bien y aller, seulement je n'ai pas le temps. Justice: a) Juste reconnaissance du mérite et des droits de chacun. b) Caractère de ce qui est conforme au droit posi...