117 résultats pour "maître"
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Spinoza et la liberté
Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir enlevé ses armes et toutes possibilités de se défendre ou de s'enfuir. On peut aussi lui avoir inspiré une crainte extrême ou se l'être attaché par des bienfaits, au point qu'il préfère exécuter les consignes de son maître que les siennes propres, et vivre au gré de son maître qu'au sien propre. Lorsqu'on impose sa puissance de la prem...
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«L'histoire humaine peut bien dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève de ses impulsions immédiates être un éternel recommencement, mais il y a des pensées qui ne recommencent pas, ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies
«L'histoire humaine peut bien dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève de ses impulsions immédiates être un éternel recommencement, mais il y a des pensées qui ne recommencent pas, ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies, complétées». (Bachelard). Appréciez. INTRODUCTION «La colère d'Achille, illustre entre toutes et depuis trois mille ans célébrée, enferme toutes les colères. Toutes les passions comparaissent en cette scène sublime où la tente du héros étant en...
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DE SAINT AUGUSTIN A SAINT THOMAS
C'est par saint Augustin avant tout que l'inspiration platonicienne va se perpétuer ; mais il faut ajouter à cette prestigieuse influence celle d'un auteur inconnu qui se donnait pour saint Denys, disciple de saint Paul. C'est le Pseudo-Denys, Denys l'Aréopagite auteur au Ve siècle d'ouvrages tels que : Les n o m s divins, la Hiérarchie céleste. Le sens d e son œuvre est celui d'une transposition chrétienne d e la philosophie de Plotin : Dieu est transcendant et ineffable, mais il est le princip...
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Platon
"Vois-tu, bienheureux Simmias, il est à craindre que ce ne soit pas là, par rapport à la vertu, le mode correct d'échange : celui qui consiste à échanger des plaisirs contre des plaisirs, des peines contre des peines, une peur contre une peur, une plus grande quantité contre une plus petite, comme si c'était de la monnaie ! que cette monnaie ne soit seule de bon aloi et contre quoi doivent s'échanger toutes ces choses : (b) la pensée ! que ce soit là ce que, toutes, elles valent, et le prix dont...
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Goethe: La connaissance est-elle un
facteur de liberté ?
Pour que l'opinion cesse d'adhérer infiniment à elle-même, il faut qu'elle cesse d'apparaître dans cette fausse transparence à soi, nommée d'ordinaire « évidence ; ou bien que cette évidence se fasse plus exigeante. N'est-elle pas un problème, dans la mesure où chacun est obligé d'interpréter, à tort ou à raison, ce qu'il voit et entend ? L'opinion doit-elle se confronter à quelques normes rationnelles ? Doit-elle se calquer sur la pensée de philosophes patentés ? La liberté de penser peut-elle...
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Heidegger: oui et non à la technique
On doit à Marcel Mauss une définition précise de la technique: « On appelle technique un groupe de mouvement, d'actes généralement et en majorité manuels, organisés et traditionnels, concourant à produire un but connu comme physique, chimique ou organique; », Journal de psychologie. La technique est donc ce qui nous permet de transformer le monde de nous en rendre comme maîtres et possesseurs pour paraphraser Descartes. La technique entendue comme savoir faire productif exploite la connais...
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les contes de Perrault
Les contes de Perrault : Auteur : Charles Perrault Année de publication : 1697 I. La Belle au bois dormant : Un jour, une reine tombe enceinte après beaucoup d’essais. Le roi et la reine donnent à leur enfant 7 marraines fées qui apportent à l’enfant toutes les perfections imaginables. Au cours du repas, une vieille fée arrive, mécontente de ne pas avoir été conviée. Au moment de donner les dons, cette vieille fée s’approche et dit que la princesse mourra en se perçant la main à u...
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Sommes-nous maîtres de nos pensées ?
>>> PREMIER CORRIGE Définition et problématique : La pensée désigne au sens large toute activité mentale d'un sujet. Pour Descartes, elle est tout ce qui est connu ou aperçu immédiatement en nous. Descartes définit les pensées comme : « toutes les opérations de la volonté, de l'entendement, de l'imagination et des sens. » Mais d'où viennent ces choses ressenties en nous ? En sommes-nous les producteurs ou bien proviennentelles de l'extérieur ? En avons-nous la responsabilité ? I – Les pensées so...
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Sommes-nous maître de nos pensées ?
Définition et problématique : La pensée désigne au sens large toute activité mentale d'un sujet. Pour Descartes, elle est tout ce qui est connu ou aperçu immédiatement en nous. Descartes définit les pensées comme : « toutes les opérations de la volonté, de l'entendement, de l'imagination et des sens. » Mais d'où viennent ces choses ressenties en nous ? En sommes-nous les producteurs ou bien proviennentelles de l'extérieur ? En avons-nous la responsabilité ? I – Les pensées sont le fruit d'influe...
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Être conscient de soi, est-ce être maître de soi ?
Discussion : Peut-on faire entrer en équivalence les notions de conscience et de maîtrise ? Si conscience n'implique pas maîtrise, l'inverse n'est pas vrai, il ne peut y avoir de maîtrise sans conscience. Suggestion de plan : Première partie : Que peut-on appeler conscience de soi ? Ce qui s'éprouve soi-même se possède au point d'émerger comme un absolu, ce qui a sa raison d'être en soi. C'est ce qui permet d'affirmer je pense, je suis, j'existe, sans aucun doute, puisqu'il n'y a pas une distanc...
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Nous recevons trois éducations différentes; celles de nos pères, celle de nos maîtres et celle du mo
Nous recevons trois éducations différentes : celle de nos pères, celle de nos maîtres et celle du monde. De nos jours l'expérience de la vie du monde remet-elle systématiquement en cause ce que nous transmet l'éducation familiale et l'enseignement scolaire ? L'éducation scolaire et parentale est-elle très éloignée du monde « moderne » ? I- Le monde VS l'éducation A- Un monde différent • Quand on est enfant, o n nous décrit le m o n d e d e manière simple : les gentils, les méchants. Voler est ma...
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Rousseau, « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître s'il netransforme sa force en droit et l'obéissance en devoir»
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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Vous commenterez librement, à la lumière de votre expérience personnelle et de vos connaissances, cette réflexion d'un ancien : «Les ennemis ont leur utilité. Ils vous montrent vos défauts ; ils vous disent des vérités. Ce sont des maîtres que l'on ne pa
Vous commenterez librement, à la lumière de votre expérience personnelle et de vos connaissances, cette réflexion d'un ancien : «Les ennemis ont leur utilité. Ils vous montrent vos défauts ; ils vous disent des vérités. Ce sont des maîtres que l'on ne paie pas ». Introduction. Il est difficile de se connaître soi-même. Mais cette connaissance est peut-être encore plus difficile du point de vue moral que du point de vue psychologique. Nous avons en effet, souvent sans nous en rendre compte, des c...
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Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les
Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les appels, à ceux de la violence aussi bien qu'à ceux de la charité et de la justice; c'est une esclave sans âme, se prêtant à toutes les fins, travaillant indifféremment au malheur et au bonheur des hommes. » Expliquez, commentez et au besoin disc...
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Tout savoir sur Le STOÏCISME (Zénon de Citium, Epictète, etc.).
Zénon de Cittium (340-260 av. J.-C .) fut le fondateur de l'école stoïcienne, ou du Portique, ainsi nommée, de l'endroit où il donnait ses leçons (στοά, portique) ; l'enseignement qu'il avait reçu de C ratès le cynique eut une grande influence sur lui. Les philosophes qui contribuèrent le plus à répandre la doctrine de Zénon furent d'abord C léanthe, puis Chrysippe. C e dernier passe même, à juste titre, pour le second fondateur du Portique; « Sans Chrysippe, disait-on, le Portique n'existera...
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KANT: ETRE DIGNE DU BONHEUR
Le Maître : Ce qui tend au bonheur, c’est le penchant ; ce qui restreint ce penchant à la condition d’être préalablement digne de ce bonheur, c’est ta raison, et que tu puisses limiter et dominer ton penchant par ta raison, c’est là la liberté de ta volonté. Afin de savoir comment tu dois t’y prendre pour participer au bonheur et aussi pour ne pas t’en rendre indigne, c’est dans ta raison seulement que tu trouveras la règle et l’initiation ; ce qui signifie qu’il ne t’est pas nécessaire de dé...
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FREUD: Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme
Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c’est suffisamment important, parce que ta conscience te l’apprendrait alors. Et quand tu restes sans nouvelles d’une chose qui est dans ton âme, tu admets, avec une parfaite assurance, que cela ne s’y trouve pas. Tu vas même jusqu’à tenir « psychique » pour identique à « conscient », c’est-à-dire connu de toi, et cela malgré les preuves les plus évidentes qu’il doit sans cesse se passer dans ta vie psychique bien plus de choses qu’il...