573 résultats pour "droits"
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KANT
"Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la nature 1 et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit. La première fois qu'il dit au mouton : « la peau que tu portes, ce n'est pas pour toi, mais pour moi que la nature te l'a donnée », qu'il lui retira et s'en revêtit, il découvrit un privilège, qu'il avait, en raison de sa nature, sur...
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HOBBES: La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes
La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes, eux qui par nature aiment la liberté et l'empire exercé sur autrui, lorsqu'ils se sont imposé des restrictions au sein desquelles on les voit vivre dans les républiques, c'est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen : autrement dit de s'arracher à ce misérable état de guerre qui est, je l'ai montré, la conséquence nécessaire des passions naturelles des hommes, quand il n'exist...
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STUART MILL: L'objet de cet essai...
Introduction P our expliquer ce texte de M ill, extrait de l'introduction à De la liberté , on partira de ce qu'on pourrait peut-être appeler le point aveugle du texte, à partir duquel ses enjeux s'expliciteront. En effet, comment légitimer la c ontrainte, c'es t-à-dire le fait d'agir, individuellement ou collectivement, pour empêcher autrui d'agir, dès lors que l'on postule c omme fondement de la théorie politique la liberté d'agir, c 'est-à-dire le droit souverain de ne pas être contraint ? C...
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Baruch SPINOZA
Proposition XLIX : Il n'y a dans l'esprit aucune volition, c'est à dire aucune affirmation et aucune négation en dehors de celle que l'idée, en tant qu'elle est idée, enveloppe. Démonstration : Dans l'esprit (d'après la proposition précédente), il n'y a aucune faculté absolue de vouloir et de refuser, mais seulement des volitions singulières, par exemple telle et telle affirmation et telle et telle négation. Concevons donc quelque volition singulière, par exemple le mode du penser par lequel l'e...
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L'homme immoral peut-il être heureux ?
Incipit : Avec le tournant socratique de la pensée antique grecque s'opère la fondation conceptuelle de la philosophie comme discipline de pensée, savoir rationnel. Une telle fondation a pour corollaire, selon Cicéron (Tusculanes), la préoccupation éthique, ou morale (ces termes ne sont pas pour l'instant distingués). Et au principe des réflexions menées sur la conduite de la vie bonne réside la question du bonheur comme finalité de cette dernière, voire comme norme de sa valeur. Personne ne peu...
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Est-ce la volonté du plus grand nombre qui fonde le droit ?
[En démocratie, la volonté du plus grand nombre n'est qu'une autre version de la loi du plus fort. Ce n'est pas, en effet, parce qu'elles sont plus justes, mais parce qu'elles sont plus nombreuses, que les voix de la majorité s'imposent.] Les plus nombreux sont les plus forts - Les faibles asservissent les forces En règle générale, la loi et la nature se contredisent. D'un point de vue naturel, le plus grand des maux est de subir l'injustice et non pas de la commettre. Pour la loi, il ne faut p...
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Le citoyen n'a-t-il le droit de s'opposer aux lois qu'en paroles ?
APPROCHE: Dans une démocratie respectueuse des personnes, ces dernières ont là possibilité d'exprimer leur opposition à telle ou telle loi, dans la mesure où elles choisissent pour ce faire le mode du discours, de la discussion ou de la revendication verbale, signes que l'on renonce à la violence physique. Mais est-ce là véritablement le seul mode possible d'opposition ? Après avoir rappelé la façon dont Spinoza justifie ce point de vue, nous-nous demanderons dans quelle mesure un recours à d'au...
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La Société l’Etat La Justice et le Droit (cours de philosophie)
La Société l’Etat La Justice et le Droit Introduction L’Etat est une institution (cad une forme d’organisation des grandes fonctions publiques) distincte du corps social qu’elle organise. Ces institutions établies de manière conventionnelle doivent cependant revêtir une certaine permanence. Une institution prend corps dans les différents individus successifs qui l’incarnent sans que cette succession en détruise la continuité. Or l’organisation de la société ne va pas de soi du fait du car...
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HOBBES
«La seule façon d'ériger un tel pouvoir commun, apte à défendre les gens de l'attaque des étrangers, et des torts qu'ils pourraient se faire les uns aux autres, et ainsi à les protéger de telle sorte que par leur industrie et par les productions de la terre, ils puissent se nourrir et vivre satisfaits, c'est de confier tout leur pouvoir et toute leur force à un seul homme, ou à une seule assemblée, qui puisse réduire toutes leurs volontés, par la règle de la majorité, en une seule volonté. [...]...
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L'homme a-t-il tous les droits sur la nature ?
[L'homme ne devient vraiment homme que s'il se détache de la nature et la domine. Pour s'accomplir, l'homme doit soumettre la nature à ses besoins.] Le projet cartésien Dans la sixième partie du « Discours de la méthode » (1637), Descartes met au jour un projet dont nous sommes les héritiers. Il s'agit de promouvoir une nouvelle conception de la science, de la technique et de leurs rapports, apte à nous rendre « comme maître et possesseurs de la nature ». Descartes n'inaugure pas seulement l'ère...
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Droit des assurances, introduction
COURS 1 TITRE 1 :INTRODUCTION GÉNÉRALE Concept de risque: épicentre primordial. Si on prive le contrat d’assurance de risque, on ne peut plus qualifier le contrat comme étant d’assurance. -Concept de mutualité : Mise en commun de plusieurs risques moyennant une contribution proportionnelle de chacun des membres de cette réunion. Élément en lien avec la mutualité : Répartition scientifique des risques. Les assureurs vont utiliser des facteurs de risques pour la tarification en fonction des...
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La culture musicale, première étape vers le beau et le bien - PLATON.
La culture musicale, première étape vers le beau et le bien - PLATON. N'est-ce pas ce qui fait la souveraineté de la culture musicale : rien ne pénètre davantage au fond de l'âme que le rythme et l'harmonie, rien ne s'attache plus fortement à elle en apportant la beauté ? Elle la rend belle, si du moins elle a été correctement pratiquée ; car, dans le cas contraire, c'est l'inverse. D'un autre côté, celui qui l'a pratiquée comme il faut est tout particulièrement sensible à l'imperfection des oeu...
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KANT
Personne ne peut me contraindre à être heureux à sa manière (c'est-à-dire à la manière dont il conçoit le bien-être des autres hommes), par contre chacun peut chercher son bonheur de la manière qui lui paraît bonne, à condition de ne pas porter préjudice à la liberté qu'a autrui de poursuivre une fin semblable (c'est-à-dire de ne pas porter préjudice au droit d'autrui), liberté qui peut coexister avec la liberté de chacun grâce à une possible loi universelle. Un gouvernement qui serait fondé sur...
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Rousseau: L'État est-il l'ennemi
de la liberté ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
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Nietzsche
Il ne nous reste aujourd'hui plus aucune espèce de compassion avec l'idée du "libre arbitre" : nous savons trop bien ce que c'est le tour de force théologique le plus mal famé qu'il y ait, pour rendre l'humanité "responsable" à la façon des théologiens, ce qui veut dire : pour rendre l'humanité dépendante des théologiens... Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance à vouloir rendre responsable. - Partout où l'on cherche des responsabilités, c'est généralement l'instinct de punir...
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NIETZSCHE: Les convictions n'ont pas de place dans la science.
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée. "Dans la science, les convictions n'ont pas droit de cité, voilà ce que l'on dit à juste titre : ce n'est que lorsqu'elles se décident à s'abaisser modestement au niveau d'une hypothèse, à adopter le point de vue provisoire d'un essai expérimental, que l'on peut leur accorder l'accès et même une certaine valeur à l'intérieur du domaine de la connaissance — avec cette restriction toutefois, de rester sous la surveillance...
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KANT
Le problème de l'établissement d'une constitution civile parfaite est lié au problème de l'établissement de relations régulières entre les États, et ne peut être résolu indépendamment de ce dernier. - A quoi bon travailler à une constitution civile régulière, c'est-à-dire à l'établissement d'une communauté entre individus isolés ? La même insociabilité qui contraignait les hommes à s'unir est à son tour la cause d'où il résulte que chaque communauté dans les relations extérieures, c'est-à-dire d...
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Wassily Kandinsky
Peintre et théoricien russe naturalisé français (1866-1944). Né à Moscou, il fait de nombreux voyages avant de s'installer à Munich en 1896. Entre 1910 et 1914, il peint la série des "Improvisations" et des "Compositions," premiers exemples connus d'art purement abstrait du XXe siècle. Il est l'un des fondateurs du Blaue Reiter (le Cavalier bleu), mouvement créé en 1911. A partir de 1921, il enseigne au Bauhaus, école d'architecture et d'arts appliqués. Il s'installe à Paris en 1933 et obtient s...
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KANT: Les relations de pouvoir entre l’Etat et les citoyens
Commentaire de texte « De même que l'on peut dire des plantes (par exemple, des pommes de terre) et des animaux domestiques, dans la mesure où, du point de vue de leur abondance, ils constituent l'oeuvre de l'homme, qu'on est en droit de les utiliser, de les exploiter et de les consommer (de les faire abattre), de même, semble-t-il, on pourrait dire aussi du pouvoir suprême de l'État, du souverain, qu'il a le droit de mener ses sujets, qui sont, pour la plus grande part, son propre produ...
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LOCKE et l'état de nature de l'homme
Si l'homme, dans l'état de nature, est aussi libre que j'ai dit, s'il est le seigneur absolu de sa personne et de ses possessions, égal au plus grand et sujet à personne; pourquoi se dépouille-t-il de sa liberté et de cet empire, pourquoi se soumet-il à la domination et à l'inspection de quelque autre pouvoir? Il est aisé de répondre, qu'encore que, dans l'état de nature, l'homme ait un droit, tel que nous avons posé, la jouissance de ce droit est pourtant fort incertaine et exposée sans ces...
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HOBBES! Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière
Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile ; car, s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'il leur plaît. Mais, une fois la société civile constituée, chaque citoyen ne conserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre bien et vivre en paix, de même les autres perdent de leur liberté juste ce qu'il faut pour qu'ils ne soient plus à redouter. Hors...
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NIETZSCHE: La science, croyance métaphysique en la vérité.
PREMIERE CORRECTION Ce texte est un extrait du Gai Savoir, œuvre de Friedrich Nietzsche où le philosophe expose son point de vue concernant les fondements de la science et étudie le rapport entre la vérité et les sciences, réfutant l'objectivité absolue accordée généralement à la science au XIXe siècle. Ainsi, l'auteur assoit sa thèse en débutant avec cet à priori même : « […] dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité » mais il opère plus tard à un renversement, en p...
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KANT
"J'avoue ne pas pouvoir me faire très bien à cette expression dont usent aussi des hommes sensés : un certain peuple (en train d'élaborer sa liberté légale) n'est pas mûr pour la liberté; les serfs d'un propriétaire terrien ne sont pas encore mûrs pour la liberté; et, de même aussi les hommes ne sont pas encore mûrs pour la liberté de conscience. Dans une hypothèse de ce genre, la liberté ne se produira jamais; car on ne peut mûrir pour la liberté, si l'on n'a pas été mis au préalable en liberté...
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Le despotisme est-il encore possible dans le monde moderne ?
SUJET TRAITÉ Pour qui la regarde d'un œil critique, l'Histoire un peu ancienne ressemble beaucoup au Macbett de Ionesco : un despote règne sur un pays, vite renversé et remplacé par un ambitieux qui se montre rapidement plus méchant, plus cruel et plus despotique que lui; quand celui-ci est enfin renversé à son tour et non sans peine, son successeur qu'on espérait bon annonce qu'il mettra toute son énergie à se montrer encore plus méchant, plus cruel et plus despotique que le tyran qu'il vient d...
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HOBBES: hors de la société civile, les passions règnent, la guerre est éternelle
Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile ; car, s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'il leur plaît. Mais, une fois la société civile constituée, chaque citoyen ne conserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre bien et vivre en paix, de même les autres perdent de leur liberté juste ce qu'il faut pour qu'ils ne soient plus à redouter. Hors...
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HOBBES ET LA LIBERTE NATURELLE
Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile ; car, s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'il leur plaît. Mais, une fois la société civile constituée, chaque citoyen ne conserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre bien et vivre en paix, de même les autres perdent de leur liberté juste ce qu'il faut pour qu'ils ne soient plus à redouter. Hors de la...
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KANT: Etat et Liberté
"J'avoue ne pas pouvoir me faire très bien à cette expression dont usent aussi des hommes sensés : un certain peuple (en train d'élaborer sa liberté légale) n'est pas mûr pour la liberté; les serfs d'un propriétaire terrien ne sont pas encore mûrs pour la liberté; et, de même aussi les hommes ne sont pas encore mûrs pour la liberté de conscience. Dans une hypothèse de ce genre, la liberté ne se produira jamais; car on ne peut mûrir pour la liberté, si l'on n'a pas été mis au préalable en liberté...
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A-t-on le droit de se donner bonne conscience?
A-t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ? OUI : car un acte de bonté ou d’aide fait ressortir un sentiment de joie sans y penser tout de suite C’est un des ressorts de ce genre d’acte, FG : effectivement porter secours à quelqu’un à un effet très positif sur l’estime de soi mais ce serait une lourde erreur de réduire nos motivations à cela, ce n’est même pas la cause première. : faire le bien, c’est se conformer à la loi morale, et non obéir à une compassion sans lendemai...
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Peut on parler à bon droit d'homme sans culture ?
Problématique: On sera d'abord attentif à la difficulté de la notion de "culture" , dont la définition est loin d'aller de soi. En un certain sens de ce mot (sens courant), on admet fort bien qu'il puisse exister un homme "sans culture" (non cultivé). On désigne par là l'homme qui n'a rien acquis du savoir, des expériences de ses contemporains ou de ses prédécesseurs. Un homme qui, en poussant l' "inculture" à l'extrême, se réduirait à ses pures potentialités biologiques ; l'homme "naturel" donc...
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Peut-on à bon droit parler d'homme sans culture ?
[Un homme sans culture est un homme inculte, cad qui n'a aucune connaissance philosophique, artistique, historique, etc. ] La culture c'est l'élite Est sans culture l'individu qui se désintéresse des productions de l'esprit humain. Pendant longtemps, la majorité des hommes n'ont pas eu accès à la culture. Accaparés par les tâches matérielles, ils ne connaissaient que leur environnement matériel immédiat. L'on peut vivre sans culture Encore aujourd'hui, il y a de nombreuses personnes incultes. De...
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MAUSS: «Dans les économies et dans
les droits qui ont précédé les nôtres, on ne constate pour ainsi dire
jamais de simples échanges de biens, de richesses et de produits au
cours d'un marché passé entre les individus.»
Thème 398 MAUSS: «Dans les économies et dans les droits qui ont précédé les nôtres, on ne constate pour ainsi dire jamais de simples échanges de biens, de richesses et de produits au cours d'un marché passé entre les individus.» L'échange économique peut être secondaire. «Dans les économies et dans les droits qui ont précédé les nôtres, on ne constate pour ainsi dire jamais de simples échanges de biens, de richesses et de produits au cours d'un marché passé entre les individus.» Mauss, Essai sur...
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HOBBES
Termes du sujet: TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux » destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture ». Toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l'homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. • Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam...
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A-t-on le droit d'ignorer le passé ? (Pistes de réflexion)
L'homme est par essence un être historique : ce qu'il est actuellement et le monde dans lequel il évolue résultent de ce qui a été. L'histoire est une conquête de l'humanité : le passage d'un temps cyclique, figé puisque éternel recommencement du même, au temps linéaire, temps du devenir, du flux, est la quête du sens de ce qui est arrivé, arrive ou arrivera à l'humanité. L'histoire renseigne donc sur les actions humaines, sur les faits sociaux. La tâche de l'historien apparaît difficile : « rév...
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Nietzsche
« On dit avec juste raison que, dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité : c'est seulement lorsqu'elles se décident à adopter modestement les formes provisoires de l'hypothèse, du point de vue expérimental, de la fiction régulatrice, qu'on peut leur concéder l'accès du domaine de la connaissance et même leur y reconnaître une certaine valeur (...). - Mais cela ne revient-il pas, au fond, à dire que c'est uniquement lorsque la conviction cesse d'être conviction qu'el...
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La propriété, c'est le vol. Proudhon
La propriété, c'est le vol. Proudhon C'est au tout début de son premier grand ouvrage, Qu'est-ce que la propriété?, publié pour la première fois en 1840 et intégré ultérieurement dans les Mémoires sur la propriété, que Proudhon (1809-1865) lance cette formule. Son retentissement exceptionnel vaudra à Proudhon à la fois la haine de la société bourgeoise de son temps et la reconnaissance du mouvement ouvrier dont il deviendra l'une des principales figures. Affirmant que la propriété, c'est le...
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Bergson
Qui ne voit que la cohésion sociale est due, en grande partie, à la nécessité pour une société de se défendre contre d'autres, et que c'est d'abord contre tous les autres hommes qu'on aime les hommes avec lesquels on vit ? Tel est l'instinct primitif. Il est encore là, heureusement dissimulé sous les apports de la civilisation ; mais aujourd'hui encore nous aimons naturellement et directement nos parents et nos concitoyens, tandis que l'amour de l'humanité est indirect et acquis. À ceux-là nous...
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FREUD et la tendance à l'agression
PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (pulsions d'autodestruction et d'agressivité). L'inter...
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Weber: La violence est-elle nécessaire à l'État ? ?
eber: Mais qu'est-ce donc qu'un groupement politique du point de vue du sociologue ? Qu'est-ce qu'un État ? Lui non plus ne se laisse pas définir sociologiquement par le contenu de ce qu'il fait. Il n'existe en effet presque aucune tâche dont ne se soit pas occupé un jour un groupement politique quelconque ; d'un autre côté il n'existe pas non plus de tâches dont on puisse dire qu'elles aient de tout temps, du moins exclusivement, appartenu en propre aux groupements politiques que nous appelons...
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Nietzsche: La foi nous empêche-t-
elle d'être libre ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" L'État, ce chef-d'oeuvre de l'égoïsme intelligent et raisonné, ce total de tous les égoïsmes individuels, a remis les droits de chacun aux mains d'un pouvoir infiniment supérieur au pouvoir de l'individu, et qui le force à respecter le droit des autres. C'est ainsi que sont rejetés dans l'ombre l'égoïsme démesuré de presque tous, la méchanceté de beaucoup, la férocité de quelques-uns : la contrainte les tient enchaînés, il en résulte une apparence trompeuse. Mais que le pouvoir protecteur de l...
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Est-il possible d'expliquer l'oeuvre d'art ?
Est-il possible d'expliquer l'oeuvre d'art? Dans notre société actuelle de biens de consommation, tout objet se vendant cher dans une galerie est estimé comme une oeuvre d'art, c'est-à-dire comme expression plastique ou physique de la beauté même: en effet notre société de consommation a pour échelle de valeur celle de son porte-monnaie. Ce n'est plus l'idée de beau que l'on recherche à travers l'art mais en tant qu'incitation à la réflexion de l'esprit. L'art n'est plus esthétique mais philosop...
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Cours sur la notion de DEVOIR.
Certains fondent toute morale sur le devoir, tenu pour une obligation inconditionnée et absolue; d'autres sur un droit positif, défini à partir de la force (Hobbes), ou d'une réalité donnée. Les uns et les autres aboutissent à des morales de l'obligation, où la conscience a surtout à se soumettre. On peut penser au contraire que le devoir et le droit n'ont de sens que par rapport au Bien, valeur que la conscience morale oppose à ce qui est, valeur qui lui paraît plus désirable que contraignante,...
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L'Etat restreint-il les libertés ?
L'Etat restreint-il les libertés ? Avant toute analyse du sujet, voici deux ou trois petites choses à savoir pour mûrir la réflexion : 1) L'Etat est une institution L'Etat est une entité créée par l'homme. Cette entité est politique : elle orchestre la manière dont les hommes vivent ensemble. Cette création est amenée à changer, à évoluer comme le montrent les révolutions ou les réformes de la Constitution de l'Etat, c'est-à-dire des lois qui définissent le fonctionnement du système politique...
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De quelle liberté l'art témoigne-t-il ?
Donner une définition simple et univoque de la liberté n'est possible qu'au prix d'une simplification inacceptable du concept de liberté. En effet, pour définir la liberté, il faut nécessairement faire référence à un terme qui s'oppose à elle. Ainsi on peut définir la liberté par opposition à l'esclavage : alors elle est la condition d'une personne qui n'est pas sous la dépendance d'une autre. Elle s'oppose également à la contrainte, puisqu'elle est le pouvoir de faire ce que l'on veut ; mais el...
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Nietzsche: Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu"
Notre sérénité. — Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu", le fait, autrement dit, que la foi dans le Dieu chrétien a été dépouillée de sa plausibilité — commence déjà à jeter ses premières ombres sur l'Europe. Peu de gens, il est vrai, ont la vue assez bonne, la suspicion assez avertie pour percevoir un tel spectacle; du moins semble-t-il à ceux-ci qu'un Soleil vient de se coucher, qu'une ancienne et profonde confiance est devenue doute : notre vieux monde leur paraît fat...
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HEGEL: Dans l'histoire universelle...
Dans l'histoire universelle nous avons affaire à l'Idée telle qu'elle se manifeste dans l'élément de la volonté et de la liberté humaines. Ici la volonté est la base abstraite de la liberté, mais le produit qui en résulte forme l'existence éthique du peuple. Le premier principe est constitué par les passions humaines. Les deux ensemble forment la trame et le fil de l'histoire universelle. L'Idée en tant que telle est la réalité ; les passions sont le bras avec lequel elle gouverne […] Ici ou là,...
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Le système leibnizien
1. VIE ET ŒUVRES. a) Lorsque naît à Leipzig, en 1646, le philosophe de l'harmonie préétablie et du meilleur des mondes possibles, la guerre de Trente Ans n'est pas finie et l'Allemagne se trouve dans une situation désastreuse dont les ravages de nos guerres modernes eux-mêmes ne peuvent nous donner aucune idée. La misère effroyable, les maladies ont fait tomber la population de ce pays de 15 à 5 millions d'habitants. Il n'y a presque plus d'animaux de ferme. La famine règne. b) Leibniz, il est v...
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Le bonheur est-il idéal de l'imagination ou réalité ?
Analyse du sujet - - - - - - Etymologiquement, le bonheur vient du latin bonum agurium, « chance, bonne fortune ». Au sens général, il s'agit d'un état de satisfaction complète, caractérisé par sa plénitude et sa stabilité. Chez Aristote, le bonheur est la fin que tout homme poursuit (même si les hommes ne s'entendent pas sur sa nature), doit être rapporté à la réussite de l'activité. Or l'activité la plus élevée est celle de l'intelligence : penser vrai procure donc le plus grand bonheur....
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FREUD et l'agressivité humaine
"L'homme n'est point cet être débonnaire, au coeur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n'est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L'homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédom...
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A-t-on besoin d'une culture universelle ?
L'idéal unificateur de l'Humanisme est-il en train de devenir réalité, une réalité qui tournerait au cauchemar, identifié par Jacques Lesourne sous l'expression de «culture universelle »? Celle-ci paraît être d'abord le produit d'une époque de communication. Elle s'exprime en anglais, dans les aéroports, les grands hôtels, les centres économiques des mégapoles, les séminaires des chercheurs. Bref, c'est la culture d'une certaine jet set qui ne concerne qu'une « élite » internationale, habituée a...