Des espions au kremlin

« Des espions au kremlin – En ce temps où la guerre entre l’Ukraine et la Russie fait rage, la question de l’espionnage, de l’infiltration ou encore de la surveillance se pose de plus en plus.

Que ce soit du côté de l’Occident mais aussi de celui de la Russie. L’espionnage étant une part importante à la fois de la culture Russe et de son gouvernement, l’interrogation de leurs méthodes de fonctionnement ainsi que de leur manière d’envisager le monde et la géopolitique apparaît.

C’est ce qu’étudie le podcast rediffusé « Des espions au Kremlin : la Russie ».

Il est composé par Philippe Vasset et Pierre Gastineau et parait le 4 avril 2020. Philippe Vasset est un journaliste et écrivain, il est également le co-auteur de Armes de déstabilisation massive (Fayard, novembre 2017).

Lauréat du prix du Jeune écrivain 1993, il a écrit plusieurs romans et un récit d'investigation. Pierre Gastineau, quant à lui est journaliste et actuel rédacteur d’Intelligence Online dont Philippe Vasset était le prédécesseur.

Cette publication professionnelle, considérée par le Times de Londres comme « la Bible pour l’industrie de l’Intelligence » (traduit), Intelligence Online est la publication professionnelle de référence.

Elle ausculte les services de renseignement, monde interlope des grands contrats d'armement, et celui des sociétés de renseignement privé et de lobbying.

Philippe Vasset et Pierre Gastineau ont en parallèle publié un livre d'enquête, le premier du genre, sur les hackers à la solde des Etats et des entreprises, "Armes de déstabilisation massive", paru chez Fayard.

Et en 2019, ils ont signé la 1ère saison du "Monde des espions" pour France Culture. Le podcast est trouvable sur le site franceculture.fr dans la série « Le monde des espions ».

Il est publié le 4 avril 2020 et étudie grâce au témoignage d’un ancien espion russe anonyme ainsi qu’à la discussion entre les auteurs et John Sawers, agent de renseignement, diplomate et fonctionnaire britannique. Tout d’abord, le rapport qu’a l’Occident avec la Russie est présenté.

Il est expliqué que l’Occident, notamment l’Allemagne, a toujours gardé un œil sur la Russie et son comportement.

Cela a permis de rendre compte de l’efficacité des méthodes russes : guerres hybrides, soldats sans uniforme, propagande, manipulation d’institutions… Les moyens sont multiples et redoutables.

La menace russe a toujours plané, et l’analyse que fait John Sawers de cela est que : « les gouvernements n’étaient pas forcément prêts ou ne voulaient pas comprendre la menace Russe ».

Les différentes actions russes qui ont suivi les premières mises en place de sanctions occidentales ont vraiment mis en avant la brutalité du système russe puisque celui-ci n’a eu aucun scrupule à empoisonner ses opposants.

John Sawers conclue cette partie en disant que même si l’Occident a mis du temps à se rendre compte des manœuvres de la Russie, celui-ci les comprend désormais.. »