Belarus vs Poland Konflikt
Publié le 02/03/2022
Extrait du document
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Le conflit Pologne - Béliorusse
La situation n’est pas récente.
Depuis cet été, la frontière polono-biélorusse est
le théâtre d’une importante crise migratoire et le sujet de tensions entre
Varsovie et Minsk.
Mais ces derniers jours, la situation est devenue encore plus
tense.
→ que recherche la Biélorussie? Et pourquoi?
La Biélorussie, et son président Alexandre Loukachenko essaye, depuis cet été,
de faire rentrer illégalement des milliers de migrants et réfugiés,
principalement du Moyen-Orient, sur le territoire européen, via ses 1000 km de
frontières communes avec la Pologne, la Lituanie, et la Lettonie.
Loukachenko ferait voyager, héberger, et passer la frontière des migrants, à
partie de Minsk.
Ceci a été détaillé et confirmé par le vice ministre des Affaires
étrangères lituanien.
D’après l’UE, le président biélorusse organiserait ces opérations en représailles
aux sanctions imposées par Bruxelles en raison de la répression de l’opposition
en Biélorussie.
La Pologne, elle en direct conflit avec les forces armées biélorusses, pense qu’il
s’agit d’une manœuvre de la Biélorussie de rentrer en force sur le territoire de
l’UE.
La Biélorussie est donc accusée de créer artificiellement la crise, en
faisant venir des candidats à l’immigration, en les amenant à la frontière en
leur promettant un passage facile vers l’UE.
La Biélorussie a démenti cette
accusation, reprochant plutôt à l’UE de ne pas accueillir les migrants.
Le
migrant est devenu l’instrument d’une nouvelle type de guerre, la «guerre
hybride».
→ le soutien russe à la Biélorussie
Depuis le début du conflit, la question d’une implication de la Russie de Poutine
se pose.
Elle est posée par presque tout les opposants de la Biélorussie, qui est
apparemment orchestré par ce fameux.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré vendredi à la BBC
qu'il était «absolument possible» que ses forces aient aidé des personnes à
passer dans l'UE, mais il a nié avoir orchestré l'opération lui même.
Mardi 9 Novembre, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a
clairement accusé Vladimir Poutine, principal allié de Minsk, d’être le
«commanditaire» de cette vague migratoire.
Des accusations qualifiées
d’«irresponsables et inacceptables» par le Kremlin.
Mercredi 10, M.
Morawiecki
est allé plus loin, accusant la Biélorussie de «terrorisme d’Etat».
Pavlo Klimkine, ancien ministre des Affaires étrangères ukrainien, abonde dans
le même sens, voyant clairement la main du Kremlin.
“Les Biélorusses, y
compris Loukachenko, sont tout simplement instrumentalisés par Poutine”,
écrit-il dans un journal géopolitique ukrainien.
“La Russie tentera de nous
rendre responsables du traitement inhumain réservé aux migrants clandestins”,
ajoute-t-il, craignant que la situation vécue par les Polonais soit bientôt
répliquée aux portes des pays baltes, de l’Ukraine etc.
La question est posée aussi par la France, dont Bruxelles qui a indiqué
surveiller 20 pays, dont la Russie, pour leur possible rôle dans l’acheminement
de migrants vers la Biélorussie..
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