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Vie et oeuvre de PLATON

Publié le 04/04/2009

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platon
  • Principaux dialogues : « Apologie de Socrate «, « Criton « « Gorgias «, « Ménon «, « Phédon «, « le Banquet «, « La République « « Phèdre «, « Parménide «, « Théétête «, « Timée «, « Philèbe «, « Les Lois «.

  • Platon (né en 427 av. J.-C. à Athènes — mort en 348). Élève de Socrate à l'âge de 20 ans, quitta Athènes après la condamnation de Socrate (399), pérégrina 12 ans et connut entre autres les Pythagoriciens de l'École de Grande-Grèce. Il revint à Athènes en 387, âgé de 40 ans et entreprit la réhabilitation de Socrate dont il gardait pieusement la mémoire et l'enseignement.

Platon reprit la théorie de Socrate (la conception de l'« idée «) et lui donna une portée à laquelle celui-ci n'avait « sans doute jamais pensé «. Socrate avait dit : l'idée est ce qui est essentiel dans la connaissance et dans la morale, car elle représente la Raison ; la connaissance vraie est la connaissance de l'idée.

Platon dira : l'idée est plus qu'une connaissance vraie, c'est l'être même, la réalité vraie, absolue; éternelle, existant en dehors et au-delà de nous et dont les objets visibles ne sont que les reflets.

  • I. LES IDÉES ET LES OMBRES

- A - De la sensation à l'Idée

- B - La réminiscence.

- C - Les Idées et l'Être.

  • II. LA JUSTICE

- A - Le plaisir et la science.

- B - Le sac de peau.

- C - La Cité.

platon

« mais à débarrasser en nous de leur gangue d'imagination, d'habitude et d'obscurité, les Idées que nous connaissonssans le savoir. Remarque: C'est le même fait que l'on a expliqué plus tard en disant que ces idées sont innées, c'est-à-dire faisantpartie de la nature même de notre Raison, et non pas apprises ni tirées de l'expérience (Descartes).

Platon ne pensepas ainsi ; pour lui, elles viennent d'une réelle expérience, mais qui a eu lieu dans une existence désincarnée. 3 — La théorie de l'Amour.

Pour Platon (in dialogue « Le Banquet »), l'amour est l'attrait, ressenti par nous, du monde invisible, l'attrait de l'idéal.

Car l'amour va par degrés lui aussi.

Il va d'abord à la beauté des corps, mais àtravers celle-là, c'est la beauté des âmes qui l'attire, et, par delà cette beauté des âmes, il tend vers la beautéidéale.

C'est pourquoi « amour platonique » est, dans notre langage, synonyme de « contemplation et respect ». 4 — La doctrine de l'immortalité de l'âme (démontrée dans le « Phédon ») par trois arguments principaux : l'un tiré précisément de la réminiscence ; puisque nous avons eu une vie avant la naissance, il est probable que nous enaurons une après la mort du corps ; — un autre tiré de la simplicité essentielle de l'âme ; mourir, c'est se dissoudre ;or, l'âme est non-composé et ne peut donc se dissoudre ni mourir ; — le dernier argument est tiré de la distinctiondes 2 mondes : le changement, la mort font partie en tant que phénomènes, du monde de la nature, du mondesensible apparent ; l'âme, qui fait partie du monde invisible, est impérissable.

Tous les arguments reposent (commeplus tard le cogito cartésien) sur une prise de conscience par où l'âme se saisit comme indépendante du corps etcomme rattachée strictement aux Idées et aux sciences. 5 — La morale.

La vertu suprême consiste, comme toute la doctrine le fait pressentir, dans le « détachement » du monde sensible et des biens extérieurs, pour aller vers la contemplation des idées et spécialement, de l'idée du Bien; enfin dans l'effort pour réaliser cet idéal de perfection qu'est le Bien. Au-dessous de cette vertu qui est presque divine, il y a la vertu proprement humaine : c'est la justice.

Elle consistedans l'harmonie intérieure de l'âme.

L'âme, comme la cité (le parallélisme entre ces deux réalités est parfait pourPlaton, ce qui a.

permis, dans «la République », de transposer la Justice dans la cité pour mieux en saisir la nature)a trois facultés : la Raison, le cœur, les appétits (dans la cité, cela correspond au philosophe-roi, à la classe desgardiens, à la classe des commerçants et artisans).

La vertu de la raison, c'est la sagesse ; la vertu du cœur, c'estle courage ; la vertu des appétits, c'est la tempérance.

Et la justice est l'accord parfait, l'harmonie hiérarchique destrois : les appétits se subordonnant au cœur et le cœur à la raison, de même que la justice sociale seral'harmonieuse hiérarchie entre les trois classes indispensables les unes aux autres : les gouvernants , les guerriersou gardiens, les artisans producteurs. On peut interpréter le platonisme comme une critique à l'égard des données (sensibles, sociales, politiques, etc.) etcomme une exhortation à transformer celles-ci en s'inspirant des Idées dont l'action (cognitive, morale, politique)doit reproduire, le plus fidèlement possible, l'ordre parfait dans le monde du devenir. Athénien, aristocrate, disciple de Socrate.

Souhaite une réforme politique de la cité grecque.

Il l'expérimente troisfois en Sicile : échec.

Il fonde une école philosophique, l'Académie.

Elle diffuse son œuvre écrite sous la forme d'uneconversation, d'un dialogue entre amis.Le système philosophique s'explique par une histoire célèbre, celle du Mythe de la Caverne (Rép.

VII).

Platonraconte que les hommes depuis leur enfance sont enchaînés au fond d'une caverne.

Ils ne voient que la paroiopposée à l'entrée.

Et les captifs ne découvrent donc que les ombres portées sur cette paroi, par un feu alluméderrière eux.

Ils jugent les images pour la réalité.

Si l'on délivre un prisonnier en le contraignant à voir derrière lui, ilpréfère retourner à son univers familier qu'il croit vrai et réel.

La philosophie représente cette démarche de l'esprithumain qui se sépare douloureusement du monde des apparences pour découvrir la réalité.

Et le philosophedescendant dans la caverne veut aider l'homme à se libérer des préjugés et de l'ignorance, pour découvrir le Vrai, leBeau et le Bien.. »

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