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Vie et oeuvre d'ARISTOTE

Publié le 23/03/2009

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aristote

Aristote naquit en 384 av. J.-C. à Stagire, en Thrace. L'État de Macédoine s'empara de la Thrace, mais la famille d'Aristote était bien en cour. Son père était médecin du roi Philippe. Aristote arriva à l'école de Platon alors que celui-ci était dans sa 61e année. Il devint l'élève préféré du Maître qui l'appelait « le liseur «. Cependant, à la mort de Platon, vingt ans plus tard, Aristote s'était déjà montré dissident et ce fut Speusippe qui prit la tête de l'Académie. Aristote fut le précepteur d'Alexandre le Grand dès que celui-ci eut 13 ans. L'amitié de Philippe, Roi de Macédoine et de son fils Alexandre, permit à Aristote d'avoir les moyens matériels de constituer le plus grand laboratoire de l'Antiquité. Sur ordre du Roi, tous les pêcheurs, oiseleurs, chasseurs, herboristes devaient envoyer des échantillons de leurs prises à Aristote qui entreprit la constitution d'une encyclopédie scientifique.

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« porte en lui comme puissance.

Lorsqu'il l'aura réalisé, il sera en « acte ». Cet « acte » idéal est inscrit dans la « forme » qui a organisé et qui organise dans ce but tout ce dont elle dispose« matériellement ». Aristote en fait l'essentiel de l'individu concret en voie de réalisation et il dit sa fameuse phrase : « La substance,c'est la forme ». — III — De là résulte aussi la conception aristotélicienne de Dieu.

De même que chaque être se soulève ainsi vers sa propre perfection, l'ensemble de l'évolution marque une ascension générale du monde vers une réalisation dela fin suprême, qui est Dieu.

Le devenir universel est, historiquement parlant, une tentative de plus en plus réussie,de réaliser la « forme » idéale de l'être.

(On voit évidemment pourquoi Aristote accorde tant d'importance à la notionde « cause finale »). Ce Dieu lui-même, Aristote l'a conçu d'une manière extrêmement originale, et qui peut, aux yeux des modernes,passer pour paradoxale : 1 — D'abord il est acte pur : c'est-à-dire qu'il n'y a plus rien en lui qui soit en puissance ou inachevé ou virtuel.

Il est la perfection absolue. 2 — Il est le moteur du monde puisque c'est vers lui que tendent tous les êtres. 3 — Il est un moteur immobile car lui-même ne peut ni changer ni se mouvoir, étant l'absolue perfection. 4 — Il est une Intelligence, une Pensée, car la pensée est ce que nous connaissons de plus parfait et c'est le seul attribut qui puisse lui appartenir. 5 — Mais il ignore le monde : car s'il pensait le monde qui est imparfait (le monde est imparfait puisqu'il est en mouvement), il y aurait en lui de l'imperfection, ce qui est absurde. 6 — Il ne pense donc que lui-même, puisqu'il ne peut penser que le parfait.

Il est donc éternellement la pensée- de-lui-même, ou, comme dit Aristote, « la Pensée de la Pensée ». 7 — Comment agit-il sur ce monde qu'il ne connaît pas ? Il le meut uniquement par son attrait, « à la façon dudésirable ».

Il est le modèle absolu que tout être tend à imiter, la fin suprême.

En effet, un être admiré influe sur celui qui l'admire, même sans le connaître.

Si cela est vrai pour les hommes, combien plus vrai cela sera-t-il pour leSuprêmement admirable, pour la Perfection absolue, Dieu ? L'Univers entier est comme aimanté vers lui. — IV — La morale d'Aristote.

Exposée dans 1' « Éthique à Nicomaque ».

La moralité, pour l'âme humaine, consiste à passer de la puissance à l'acte.

La morale d'Aristote est une morale du bonheur (Eudêmonie). Place de la morale : Dans la « Métaphysique », Aristote classe ainsi les sciences : Sciences théorétiques (Physique, d'où Mathématiques ; Théologie).

Sciences pratiques (Politique, d'où Morale, etÉconomie).

Sciences poétiques. La Morale est donc définie comme une « Science pratique » en rapport avec la Politique (ou science de la cité et dela vie publique).

Les principes directeurs de la morale sont au nombre de deux : — Les vertus politiques et la théoriedu juste milieu. — La définition du plaisir. Une synthèse fusionnera enfin les deux principes dans une détermination du Souverain Bien. 1 — La morale à première vue semble soumise à la politique.

« L'homme est un animal politique » a dit Aristote, qui ajoute : « La politique prescrit par des lois positives ce qu'il faut faire et ce dont on doit s'abstenir ; il s'ensuitque sa fin...

est le bien propre et véritable de l'homme » (Éth.

à N.

1., ch.

2).

La réalité politique est elle-mêmemorale: «l'objet des considérations de la politique est de rendre les citoyens vertueux et soumis aux lois, honnêtes et justes » (ibid., 2.

3). Nos aptitudes sont neutres.

La vertu dépend de nous et le vice aussi.

La vertu sera donc à la charge de la politique.La société et la pédagogie ont comme but : la vertu du citoyen. La vertu.

« La vertu est un produit des mœurs »...

« il faut du temps, de l'exercice et de l'expérience pour ladévelopper ».

Aristote dresse la liste des vertus en naturaliste et en penseur politique.

Il s'appuie sur l'idée d' «optimum » biologique et social.

La vertu de l'homme sera dans le « juste milieu ».

La vertu est un équilibre (doncstable ; correspondance avec la Physique et la Métaphysique) entre deux extrêmes, également nuisibles à l'individubiologique et à l'animal social.. »

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