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Toute vie doit-elle être protégée ?

Publié le 22/11/2009

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De tous temps et dans toutes les sociétés, les débats concernant la protection de la vie font rage. En effet, différentes approches éthiques se confrontent continuellement, posant des problèmes insolvables ou bien dont la réponse apportée se trouve être inappropriée. Dans un premier temps, la définition même de la vie est problématique, les hommes n'ayant jamais réussi à se mettre d'accord sur ce qu'est le vivant, sur ce qui mérite d'être considéré comme étant en vie ou non. Mais selon les sociétés, les mentalités, les croyances ou bien les dogmes, ce qui est considéré comme vivant chez les uns risquent de ne pas l'être chez les autres! La protection de la vie, c'est-à-dire toutes les mesures prises par les hommes pour la préserver, assurer son déroulement et son développement est elle-même sujette à de nombreuses interrogations. Nous sommes donc amener à nous demander s'il est un devoir de protéger la vie. Pour ce faire, nous verrons tout d'abord que la vie, don de Dieu, doit être préservée quoiqu'il arrive, puis nous démontrerons que cette volonté peut facilement tomber dans divers excès et dérives.

« Nous revient-il le droit de sélectionner les embryons destinés à survivre ou non? Certes, dans ces conditions, onpense avant tout au bien être du futur homme que deviendra l'embryon.

On parlera alors de la vie en terme dequalité de vie et nom pas du fait d'être en vie.

Les interrogations sont nombreuses et ne cessent de s'affronter :doit-on condamner un homme à vivre dans la souffrance alors que l'on peut l'empêcher? Est-ce un crime qued'interrompre le processus de reproduction, dans la mesure où l'on sait que la « mort » est plus appropriée qu'uneexistence difficile? Dans certaines religions, il reste inconcevable que toute grossesse puisse être interrompu, que lavie de la mère ou de l'embryon soit menacée.

Si l'enfant venait à naître avec un quelconque handicap, cela estperçu par les parents comme une mise à l'épreuve; Dieu les met à l'épreuve de l'élever avec tout leur amour et de luifaciliter l'existence le plus possible.

Ainsi, sans nul doute, toute vie doit être protéger, aucune sélection ne doit êtreeffectuée par les hommes, qui s'attribueraient dans ce cas là des pouvoirs de Dieu.

La sélection des hommesdestinés à vivre ou à mourir à lieu de manière automatique dans la Nature.

Les espèces les mieux adaptéessurvivront alors que celles comportant des « lacunes » ou « défauts » sont nécessairement prédestinées àdisparaître, dans la mesure où elles ne représenteraient que des espèces de transition, des étapes préalables avantl'arrivée de l'espèce finale, un cliché d'un processus pris lors de la réalisation de celui ci.

La Nature d'ailleurs possèded'ailleurs ce pouvoir de sélection, d'une manière assez impitoyable par le fait.

On parle de « survival of the fittest »c'est-à-dire que certaines espèces sont nécessairement amenées à disparaître, tandis que d'autre sont faîtes pourexister.

Et cette Nature, créée et agencée par Dieu, doit donc être préservée de toute dégradation oualtération.Lorsque l'homme a tenté de s'approprier ce pouvoir, il a soulevé de nouvelles questions mais a aussi subicertaines dérives ayant menées à des massacres.

Dans le cadre de l'eugénisme, c'est-à-dire, le fait de sélectionnerles embryons dont on doit donner naissance, dans la mesure où ceux-ci ne comportent aucune anomalie et quel'être humain ainsi engendrer soit considérer, selon les critères instaurés, comme parfait.

Cette sélection, d'une part,permet de protéger la vie, dans la manière où les formes de vie que l'on pourrait considéré comme défectueusessont empêchées d'exister, et qu'on favorise ainsi l'amélioration de l'espèce humaine.

En agissant ainsi, on préserve lavie dans la mesure où on l'empêche d'être altérée.

D'autre part, cet eugénisme peut facilement basculer en descatastrophes et génocides.

Au nom de la protection de la vie, au nom de privilégier une certaine forme de vieconçue comme étant celle méritant de survivre, nous pouvons observer dans l'Histoire de nombreux massacres.

Ainsil'Allemagne hitlérienne exterminera des millions de juifs et de tziganes sous prétexte de la préservation de la racearyenne, race considérée à l'époque en Allemagne comme étant la race pure, la plus développée et la plus saine.Ainsi, certaines formes de vie conduisant à la disparition d'autres ne doit en aucun cas être privilégiées, sachantqu'elles rompent un certain équilibre, la survie des uns nuisant aux autres. Pour conclure, nous pouvons dire que toute forme de vie se doit d'être protéger, dans la mesure où les tentativespour remédier à ce problème se sont soldées par des échecs.

La question de mettre volontairement un terme àcertaines formes de vie continuent de soulever de nombreux débats idéologiques, théologiques, bio-éthiques etmoraux.

Nous pouvons ainsi voir clairement qu'il apparaît impossible de trouver une position commune sur la questionqui conviendrait à tous.

Il est alors préférable de préserver toute forme de vie sans exceptions, et de s'adapterdans la mesure du possible, à celle ne correspondant pas à la forme de vie la plus répandue, sans pour autant des'en faire un devoir, auquel nul ne peut se déroger. Sujet désiré en échange :qu'est-ce que gagner sa vie?. »

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