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Toute interprétation est-elle subjective ?

Publié le 04/03/2009

Extrait du document

 L’interprétation renvoie à une activité d’un sujet consistant à projeter une signification sur un objet. En ce sens si elle dépend du sujet, si elle est subjective alors elle risquerait de ne pas pouvoir prétendre à une objectivité. Mais si la subjectivité était toujours interprétation alors elle ne serait que la production incessante d’illusion. Aucune vérité ne serait accessible. C’est une activité propre du sujet à produire des interprétations et des illusions. Est-il alors possible de redéfinir une subjectivité qui ne soit pas purement relative et qui puisse ne pas seulement errer ? Dans un premier temps l’interprétation est seulement dépendante du sujet pour lequel tout peut devenir un signe. Il faut dés lors chercher comment se constituer du sens indépendamment de ce relativisme. Ainsi dans un second temps le symbole comme objet d’interprétation peut devenir le lieu même de la constitution de la subjectivité d’une part et d’une multiplicité d’autre part. Enfin l’interprétation renvoie aussi à des perspectives plutôt qu’à des individus et c’est en ce sens que l’on peut accepter quelle peut être subjective sans être relative.

« sont investis d'une puissance et ils se réduisent à cette puissance.

Le poétique, c'est la production de sens à l'étatpure, la poésie produit de la signification à partir de son.

Dans le langage courant et la poésie sont complètementdifférent, la rose de Ronsard n'est pas une vrai rose.

Le onirique, c'est le lieu de l'expression de l'inconscient, c'est lapure subjectivité.

Il n'y a pas de vérité de la petite enfance, se ne sont que des fantasmes.

A partir de cettedéfinition du symbole, c'est tout phénomène humain et culturel qui peut être identifié de la sorte, plus exactementc'est un phénomène humain qui doit être interprété du point de vue de l'interprétation.

Science des faits humains,science des faits culturels.

La notion d'histoire peut être envisagée comme un exemple de science qui procèdel'interprétation car il s'agit de faits humains et culturels.

On pouvait s'attendre qu'il y ait une vérité en histoire, quiest une subjectivité.

La notion d'histoire a trois significations : 1.

C'est les faits du passé en eux-mêmes.

Un objetfait parti de l'histoire, il s'agit de faits en eux-mêmes.

En réalité cette signification est fautive.

2.

La science ayantpour objet les faits du passé, les objets qui font partis du passé n'existe plus, ils dépendent de la science historique.L'histoire en elle-même n'existe pas ou n'existe plus.

L'objet d'interprétation n'a pas d'existence en dehors del'interprétation.

Tout ce qu'il reste se sont des traces.

C'est le travail de l'historien de restituer les réalités del'histoire.

S'il n'y a pas de vérité, il y a quand même de la fausseté.

L'histoire n'est pas seulement une reconstitutionde fait historique et renvoi à des élaborations plus complexes.

3.

Le récit, l'histoire se raconte.

Le récit estreconstitution mais en même temps déformation.

L'histoire en temps que science et une conscience indirect, c'est une essence lacunaire.

Il y a des chosesdu passé que nous ne pouvons pas connaître.

Parce que c'est une reconstitution elle est forcement infidèle plus oumoins imprécise, plus ou moins en conformité à ce qu'était la réalité.

Cette adéquation avec la réalité, on ne peutl'évoluer, donc on n'a pas accès à la vérité.

Des documents puissants validés directement des hypothèses.

Si on n'apas des documents qui étudient des relations de cause à effet alors on doit procéder à une rétro diction.

La rétrodiction travaille sur la répétition des relations de cause à effet.

La relation de cause à effet ne vaut toujours querétrospectivement et finalement elle est toujours fragile, c'est pourquoi la reconstruction est toujours hypothétique.La validité d'historiens est toujours conditionnelle, elle n'est jamais véridique, elle permet de cerner comment uneconnaissance historique est produite.

Comment peut-on dire qu'une connaissance est objective ou subjective ?L'objectivité de l'histoire consiste à reconnaître les hypothèses comme seulement possible et a tenu compte d'autreshypothèses envisageables.

L'histoire comme science peut énoncer des faits avérés (l'existence de camps deconcentration et de la Shoah), mais elle n'accède pas à un objet (ou seulement de manière indirect) et ne peutprétendre énoncer une vérité sur les relations de causes à effets si ce n'est sur le mode de l'hypothèse et encherchant le probable).

On peut reconnaître en ce sens une identification subjectif de l'histoire ce qui n'en fait pasune connaissance vague, fausse.

Il s'agit au contraire du seul espace d'objectivité qui soit possible.

Il faut accepterque la science de la culture soit subjective, ce qui ne veut pas dire que les contenues sont faux.

La notion d'interprétation nous oblige a abandonnée la notion de vérité au profit de l'illusion.

Il faut déjouerles illusions.

Il y a la dénonciation de l'illusion.

C'est une personne critique, divine qui opère.

Nous ne pouvons pasavoir des énoncés définitifs.

L'histoire est déterminée parce que nous sommes de nature histoire.

Notre époque ades conséquences sur la science.

Il faut récuser le dogme de l'objectivité.

Toute interprétation a cette exigence, on est censé être objectif,Nietzsche « la généalogie de la morale », dénonce cette illusion de l'objectivité, à qui on demande un « non sensd'œil », un regard est toujours un point de vue et l'objectivité s'avère impossible.

Si on a une perspective notreregard n'est pas relatif.

Si tout était relatif plus rien n'aurait de sens.

Il se borne à montrer qu'il n'y a pas que descontradictions qui conduisent à une perte de sens.

Les interprétations peuvent être perceptivistes et donc relatifs,ce qui permet que les interprétations ne sont pas contradictoires et qu'on puisse les hiérarchiser.

Une interprétationen vaut pas une autre, dans ce cas là certaines valent plus que d'autres, l'intérêt est de faire un tri entre lesinterprétations multiples ce qui résulte de leurs caractères subjectifs, un tri est possible.

Les probables, lesvraisemblable.

Cela permet d'éviter une perte de sens et de reconnaître au contraire comment le sens s'est produit.. »

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