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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 22/02/2012

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conscience
La conscience est la faculté mentale d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs et intérieurs, et donc de juger son existence. « Je suis » est une réalité et n'implique pas notre jugement, c'est ce que nous sommes point alors que ce que nous avons conscience d'être implique un jugement de nous-mêmes. On se surestime parfois alors qu'il ne le faudrait pas ou alors le contraire. En effet nous avons chacun une image différente de nous des autres, nous avons chacun conscience d'être probablement ce que nous voulons être et non pas ce que nous sommes. Nous n'entendons pas notre voix comme l'entendent les autres et cela nous déplait. Cela montre ainsi que d'autres exemples que nos 5 sens ne perçoivent pas de la même façon nous et les autres, ce qui m'insiste à penser que cela influence ce que nous avons conscience d'être. La conscience d'être c'est ce que nous pensons de nous alors que le suis-je c'est ce que nous sommes réellement aux yeux des autres. Mais les autres nous perçoivent ils comme il le faudrait ? Mais qui alors ? Dieu ? Si dieu n'existe pas personne ne peut porter un jugement fondé donc le « je suis » n'existe pas ou nous est méconnu. Personne ne perçoit la réalité mais il reste encore un énorme décalage entre le regard des autres et notre pensée. N'y a-t-il pas un lien entre ces deux là ? Certes il y a un fossé mais ce que nous avons conscience d'être c'est souvent ce que nous voulons être, nous pouvons donc intervenir sur nous mais d'après Freud nous ne sommes même par libre dans notre esprit. Sommes-nous condamnés à subir la vie ? Nous pensons être quelqu'un qui n'est pas et ce même être inexistant que nous voulons être n'est que le fruit de notre inconscient. Chacun au fond de nos pensées cachons des choses que personne ne sait, on peut donc dire que personne ne sait qui nous sommes réellement à part nous, mais pourtant j'ai dit que nous somme pas ce que nous pensons être. Sauf que les pensées que nous cachons sont souvent refoulées. Ses pensées refoulées ne peuvent venir que de l'inconscient dont parle Freud et non de notre conscience. Mais l'inconscient a-t-il des conséquences sur ce que nous sommes ?

conscience

« conscience n'est pourtant pas limité à cela, on pense du passé comme du présent, on pense à l'avenir.

Mais là onparle de la conscience dans le moment présent, quand je dis : « je suis là » cela est vrai au moment où je le dis.

Laconscience est immédiate.

J'ai dis que la conscience était limitée puisqu'il existe un inconscient qui influe dessus.Pourtant la conscience est une pensée infini, on pense maintenant ce que l'on veut.

Elle n'est donc pas limitée.Descartes montre dans la deuxième méditation que la pensée est infini et par la suite en déduis l'existence de Dieudans la troisième méditation.

Mais la conscience peut être infinie et limité.

Ceci semble paradoxal mais ne l'est pasen réalité.

En effet la conscience est infinie puisqu'on peut penser n'importe quoi mais cela ne veut pas dire qu'ellen'est pas limitée, l'homme a une limite dans l'imagination et l'inconscient est là.

On peut penser n'importe quoi dansla limite de l'imagination, et c'à quoi on a pensé peut venir de notre inconscient.

L'inconscient est une théorieinquiétante pour l'humanité.

Déjà que nous ne sommes pas libres dans la société il est difficile d'admettre que l'on nel'est pas dans notre esprit.

Des neurologistes étudient le cerveau humain et font des conclusions intéressantes En1848, Phineas Gage travaille à la construction des chemins de fer du Vermont.

Alors qu'il est en train de tasser de lapoudre, une explosion fait sauter sa barre à mine qui lui transperce le crâne.

Il est soigné et contre toute attente ilse rétablit au bout de deux mois.

Mais ce n'est plus le même homme, en effet sa personnalité a changécomplètement.

Autrefois calme et décidé il devient mou, grossier et incapable de prendre de décision.

Il ne peutgarder le même travail comme d'humeur.

Il meurt 12 ans après l'accident dans une crise d'épilepsie.

Phineas Gage aeu donc une partie de cerveau en moins et cela explique le fait que sa personnalité a complètement changé.

Dansles années 1990 le neur-anatomiste Hanma Damasio parvient à calculer précisément la trajectoire de la barre et enconclut que seulement la région des émotions a été dévastée.

Cette histoire montre que l'homme ne choisit pas sapersonnalité, cette personnalité est réduite à une partie du cerveau.

La distinction entre corps et esprit est donc àremettre en cause.

Notre conscience de soi n'est alors qu'un leurre.

L'inconscient serait il une région du cerveau ?Nous l'ignorons encore mais d'après Freud nous savons qu'il a une influence sur nous.

Freud ne veut pas faire peuravec cette théorie mais il veut soigner les gens atteint de maladies.

En effet Freud veut apprendre la conscience desoi, c'est en sachant comment on fonctionne qu'on aura pleinement la conscience de nous.

Ce n'est donc qu'encherchant à se connaitre qu'on aura conscience de nous, et par la science on le fait de façon objectif.

L'homme doitdonc passer par toutes les sciences que ce soit la médecine ou la psychanalyse pour se connaitre.

C'est ce queFreud voulait faire.

Dans les cinq leçons sur la psychanalyse Freud nous fait découvrir cette science.

En réalitéFreud n'est pas à l'origine de la psychanalyse, c'est le docteur Josef Breuer qui appliqua la psychanalyse pour lapremière fois au traitement d'une jeune fille hystérique entre 1880 et 1882.

Freud nous raconte ce traitement.

Lajeune fille avait des problèmes aux yeux, des difficulté à tenir la tête droite, avait un dégout pour la nourriture et nepouvait pas boire.

De plus elle ne pouvait ni parler et ni comprendre sa langue maternelle.

Certains médecinspensaient que c'était une sorte de simulation que faisaient les hystériques.

Le docteur Josef Breuer utilisa l'hypnoseafin de savoir la cause de cette hystérie.

Elle murmura des mots qui avaient pour thème une jeune fille au chevet deson père malade.

Après plusieurs semaines avec des hypnoses le Docteur Breuer remarqua des expériences émotivesqui sont la cause des symptômes.

Le symptôme qui l'empêchait de boire était dû à un événement.

Chez sagouvernante anglaise qu'elle n'aimait pas, dans sa chambre un animal avait bu dans un verre.

Suite à cette histoirequ'elle raconta pendant son hypnose elle but un grand verre d'eau.

Freud et le docteur appelleront ces expériencesémotives des traumatismes psychiques.

Je ne vais pas vous raconter comment le docteur Breuer a soigné les autressymptômes, ça serai trop long.

Le but ici pour Freud et le docteur Breuer n'est pas de réveiller l'inconscient mais aucontraire le réduire en le maitrisant.

C'est par la psychanalyse qu'on peut parvenir à maitriser l'inconscient et doncêtre ce que nous avons conscience d'être.

De plus toutes les sciences ainsi que l'art permettent à l'homme de mieuxse connaitre afin d'avoir conscience de lui.

Beaucoup de mes exemples laissent penser que l'homme n'est pas libredans son esprit mais les sciences psychiques nous ferons parvenir à être libre dans notre esprit.

Dans tout les casune seule chose est absolue, nous existons vraiment et nous en avons conscience.

Ce que nous sommes réellementest différent de ce que nous avons conscience de nous selon les cas et avec des proportions différentes.

Il y a desco-consciences, le contraire et autres.

C'est le jugement subjectif qui fait la différence entre ce que nous sommesréellement et ce que nous avons conscience d'être et elle est plus ou moins grande selon les cas de figures.

Cecin'est pas un réel problème, par contre l'inconscient pose un réel problème, il influence notre conscience ce qui doncinflue sur ce que nous sommes.

La psychanalyse a pour objectif de dominer ces éléments, sommes nous raisonnable? Faut-il chercher à maitriser la nature ?. »

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