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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 14/10/2009

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conscience
La conscience est la connaissance qu'à l'homme de ses pensées, de ses sentiments, de ses actes. Quiconque dit « je « affirme et présuppose en même temps l'unité de sa pensé et l'identité de sa personne. Le « Je « qui pense est un sujet conscient d'exister. Mais le problème réside essentiellement dans le fait de savoir si tout ce que je suis « pour de vrai « correspond véritablement à l'image que j'ai de ma personne. En d'autre termes, la conscience que j'ai d'être ce que je suis, constitue-t-elle une vraie connaissance de moi-même ? Spontanément, l'homme répondrait affirmativement à cette question, car spontanément, nous avons l'impression de savoir ce qu'on l'ont est, mais avec réflexion, nous verrons qu'il existe une conscience réfléchie (ou philosophique) de soi. Par la suite, nous verrons que la conscience est en fait, source d'illusions.     

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« NOM prénom : KUHN ElizabethEmail : [email protected] : Terminale_S Bon devoir. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? "Qui suis-je ?".

Voilà une question existentielle que nombres de personnes se sont posées et se posent encore.

Quipeut affirmer se connaître soi-même tout au long de sa vie sans faux semblants ni oublis ? Comment pouvons nousassurer la véracité de nos propos à ce sujet quand "Je" peut représenter des parties si diverses de notre êtrecomme notre corps, notre intelligence, notre caractère ou encore notre morale ? Si j'ai conscience d'être unepersonne calme, le suis-je réellement, ou n'est ce qu'une impression faite de préjugés à l'encontre d'autrui et demon environnement ? Ainsi, la conscience de soi est-elle une réelle connaissance de soi ? Pouvons nous réellementnous connaître nous-même ? La conscience de soi n'est-elle pas plutôt conscience d'exister que d'être ce que l'onest ? Sommes nous seulement ce que nous sommes conscients d'être ou bien autre chose ? Notre "conscienced'être" n'a t'elle pas de limites ? N'est-elle pas un obstacle à l'acquisition de cette connaissance de soi ? Si noussommes autre chose que ce que nous avons conscience d'être, alors comment pouvons-nous rester un sujet ?Comment pouvons-nous être libre ? C'est ce que nous allons examiner.

Nous montrerons ainsi en premier lieu quenotre essence n'est que ce que nous avons conscience d'être, puis nous ferons son antithèse, en expliquant quenous sommes autre chose.

Enfin, nous parlerons de la nécessité de prendre ces deux extrêmes en considérationpour arriver à une réponse plus exacte. Bonne introduction À première vue, la question ne semble pas poser de problèmes.

Instinctivement, la plupart répondront oui.

En effet,notre conscience nous permet d'appréhender le monde qui nous entoure et notre existence, de nous rendre comptede ce que nous vivons au fil du temps, elle nous est donc propre.

Dans ce cas, comment pourrait-il en allerautrement ? Nous ne pourrions pas être différent de ce que nous avons conscience d'être.

N'est-ce pas la définitionmême de la conscience dans la tradition philosophique qui nous la présente comme la faculté de savoir ce qu'il sepasse à l'extérieur, mais également à l'intérieur de nous ? Dans ces conditions, la conscience serait le reflet de l'âmeet donc la porte qui nous permet de nous connaître.

Dites que je lis dans ma conscience comme à livre ouvert. Transparence de la conscience.

De plus, avoir conscience d'être quelque chose ou même quelqu'un, n'est ce pas déjà connaître une partie de nous ? Mais cela parlerait alors simplement de notre existence et non de notreessence.

Pour cette dernière, le simple fait d'avoir une connaissance de nos sentiments, de nos pensées, de nosdésirs, de nos actes, nous permettrait alors de prendre conscience que l'on pense.

En effet, sans penséesconscientes, nous ne nous différencierions pas des animaux qui ne fonctionne qu'avec leur instinct.

Nous subirions laNature sans essayer de la changer, de la dépasser, d'améliorer notre vie en créant des objets.

Or, si nous avonsconscience de cette différence, c'est que nous avons conscience d'être un être pensant et non un animal"inconscient".

Cela revient donc à dire que nos actions nous représentent telles que nous sommes, elles reflètentnos intentions et notre état d'esprit.

En outre, qui pourrais mieux nous connaître que nous-même ? Autrui ne voit denous que ce que nous souhaitons laisser transparaître.

Il n'a donc pas de vision d'ensemble de notre essence, justeune partie lui est dévoilée.

Ainsi, nous serions ce que nous avons conscience d'être.

Cependant, nos perceptionspeuvent être faussées.

Le rêve en est un très bon exemple.

Quand nous rêvons, nous ne nous en rendons pascompte, et nos actions, nos perceptions nous semblent réelles.

Il n'y a qu'à notre réveil que nous pourrons êtreconscient de cette fausse réalité, de ce monde d'illusions.

Or, dans ce cas, comment être sure de ce que l'on est,pouvons nous réellement affirmer que nous ne sommes pas dans un rêve ? Si notre conscience n'est faite qued'illusions, comment accéder à la vérité ? Nous connaissons, pour beaucoup, la célèbre formule du Cogito deDescartes : "Je pense, donc je suis".

Pour la comprendre véritablement, il faut la replacer dans le contexte de sesMéditations métaphysique.

Selon lui, pour connaître la vérité dans son ensemble, il faut se détacher de tout ce quiest lié au monde extérieur, de nos sensations, de nos connaissances et même de nos actions.

Ainsi, nous nousdevons, méthodiquement , de douter de tout, rien de ce que nous ressentons ou connaissons n'étant assuré d'être réel.

La seule chose dont nous sommes alors sûr est le fait même de douter.

Comme nous doutons, nous sommesalors en mesure de dire que nous pensons et donc que nous existons, que nous sommes une "chose pensante".C'est à partir de lui que la notion de conscience est devenue douée d'une transparence à elle-même, c'est-à-direque nos pensées sont obligées de passer par notre conscience.

Lorsque ce n'est pas le cas, alors c'est qu'elles ne nous sont pas propres (Maladroit.

Parlez d'un défaut d'attention) .

Ainsi, l'âme, notre essence, est plus simple que le corps à connaître, puisqu'elle représente nos pensées.

Socrate, un illustre philosophe, utilisait la phrase qui étaitgravée au dessus du temple de Delphes : "Connais-toi toi même.".

Il exprimait ainsi la nécessité de se connaître pourcomprendre le monde qui nous entoure et acquérir un début de sagesse.

Pour cela, il y a de nos joursl'introspection, du latin "introspectus" qui signifie l'action de regarder à l'intérieur.

Cette dernière est une méthoded'observation et d'analyse de soi par soi en vue d'acquérir une connaissance de nous-même, de découvrir notre êtreprofond.

Grâce à cette méthode, nous étudions nos propres réactions, nos sentiments, etc..., et nous réfléchissons. »

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