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« Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel » Jankélévitch.

Publié le 11/11/2009

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L’expression de Jankélévitch nous développe ici une conception et une définition pour le moins paradoxal de la vie. Elle est cette élément qui ne se comprendrait qu’à l’aune de la mort. Autrement dit, la définition serait négative c’est pourquoi il devient possible d’opposer une période de la vie et de la mort. D’où l’idée d’une éphémérité de la vie comparée à la durée éternelle de la mort. Pourtant, la vie est décrite comme éternelle par le seul d’avoir été ; puisque cet « avoir été « durera toujours. Il est nécessaire alors de voir que contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas la mort qui est éternelle mais bien la vie, ou le fait d’avoir vécue. Ou plus exactement, on pourrait dire que la vie est éternelle du fait même de la mort. Si la vie peut effectivement être éphémère (1ère partie), il ne faut bien voir que cette éphémérité ne se comprend que par la saisie d’un ontologie de la mort que l’on ne peut que refuser (2nd partie), même si l’on peut parler effectivement, d’une éternité de la vie au-delà de la disparition (3ème partie).

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