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Sciences & Techniques: Le système nerveux

Publié le 22/02/2012

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Bouger, respirer. Sentir, réfléchir. Piquer une colère… Derrière tous ces actes, le système nerveux : 1000 milliards de neurones interconnectés et déployés dans tout l'organisme. De l'orteil droit à l'oreille gauche, en passant par le cerveau, l'information circule à toute allure. Un réseau qui fait de nous des êtres pensants, actifs et sensibles. Des récepteurs dans tous les sens C'est bleu, c'est froid, c'est salé, c'est la mer… Tapis dans le nez, au fond des yeux, au creux de l'oreille, sur la langue et sur la peau, des millions de capteurs découpent notre univers en sensations. Transmises par les cellules nerveuses, elles permettent au cerveau de construire notre perception du monde. Le neurone Sorte de Coton-Tige coiffé en pétard, le neurone est la brique élémentaire du système nerveux. Parmi les 50 à 100 milliards de ces ébouriffés, une poignée seulement est chargée de glaner l'information provenant des récepteurs sensoriels et de la transmettre à la moelle épinière et au cerveau. Quand on fait un gros plan sur l'anatomie d'un neurone, trois parties se dévoilent. Un ventre bombé, le corps cellulaire où gîte le noyau. Une chevelure tarabiscotée : les dendrites, au bout desquelles sont postés les récepteurs sensoriels. Enfin, un grand et gros bras : l'axone. De longueur variable, l'axone est souvent entouré d'une enveloppe protectrice, la gaine de myéline. Ainsi paré, il est appelé " fibre nerveuse ". Chaque nerf est une gerbe de milliers de fibres sensitives qui partent des récepteurs sensoriels vers le cerveau et la moelle épinière.

« L'odorat Suspendues comme des chauves-souris au plafond de la cavité nasale, une centaine de millions de récepteurs de l'olfaction détectentles substances odorantes.

Nanties d'une touffe de 6 à 8 cils, ces cellules réceptrices captent les odeurs de l'air puis informent lecerveau par l'intermédiaire des neurones du nerf olfactif.

Toutes les substances ne sont pas égales devant la narine.

Alors que 1 g deparfum classique est détectable dispersé dans un cube d'air de 10 m de côté, 1 g de vanilline ( odeur de vanille) l'est dans un cube de 1 km de côté.

Faites le calcul, la vanille est donc 1 million de fois plus odorante. La vue Sensibles à la lumière , les cellules réceptrices de la rétine tapissent le fond de l'œil.

Les rôles sont répartis : 7 millions de cellules en cônes pour juger la couleur , 125 millions de bâtonnets pour jauger l'intensité lumineuse, du noir au blanc.

Le tout soigneusement connecté aux neurones du nerf optique.

La palette des couleurs visibles par l'homme est un mixage des trois couleurs principales : lebleu, le vert et le rouge.

Un daltonien ne différencie pas le rouge du vert.

Les chats et les chiens voient le monde ne noir et blanc, leurrétine étant dépourvue de cônes. L'ouïe Dans l'oreille, des millions de cils ondulent au rythme des sons.

En forme de flûte à champagne, coiffée en brosse, la cellule auditiveest spécialisée dans une gamme de sons : aiguë ou grave.

Dès que les cils vibrent sous l'effet d'une simulation sonore, un influxnerveux parcourt le nerf auditif.

L'intensité d'un son se mesure en décibels (dB).

Sa fréquence, grave ou aiguë, en hertz (Hz).

L'homme papote autour de 50 dB et 2 000 Hz.

Au-delà de 120 dB (concert ou moteur d'avion), les récepteurs de l'oreille et le nerf auditifsubissent des lésions graves.

Le seuil minimum est de 0.dB, car au sens humain, le silence absolu n'existe pas.

Dans une chambresourde, le camisolé entend encore la circulation de son sang ! Le toucher Un oignon au bout d'un neurone.

Dans la peau , la dégaine des cellules réceptrices, sensibles à la pression frappent tout de suite. Appelées " corpuscules de Pacini ", ces cellules sensorielles mesurent la pression exercée sur la peau.

D'autres sont sensibles à lafinesse du toucher ou à la douleur .

Quant au froid et au chaud, on n'y voit que du feu.

Nul ne sait encore quels sont les récepteurs qui y sont sensibles.

Les lèvres sont championnes pour détecter le moindre effleurement… quant aux doigts, ils n'ont pas de rivaux pourl'appréciation du relief. Le sixième sens Rien à voir avec l'instinct animal ou l'intuition féminine.

Le sixième larron est " le sens du corps et du mouvement ".

En clair, il nousrenseigne sur notre posture, assis, debout, couché, sur la position de nos membres sans les voir, et enfin sur notre vitesse dedéplacement.

Dans les muscles, les articulations et les cartilages, des capteurs renseignent sur la position du corps.

Dans l'oreilleinterne ; d'autres capteurs, des cellules ciliées sur lesquelles roulent de petits cristaux, enregistrent la vitesse du corps et sont àl'origine de la sensation d'accélération.

En même temps, serviteurs de l'équilibre, ils enregistrent la position du corps par rapport à laverticale. Les autoroutes de l'information nerveuse Quelques 1000 milliards de neurones, un kilo et demi de cervelle, un paquet de nerfs, une bonne dose de moelle épinière… Qu'ils'agisse de lever le petit ou de résoudre une équation, notre système nerveux est la plus parfaite des machines.

Une efficacité à fairerougir de honte le plus puissant des ordinateurs, une organisation à faire pâlir d'envie l'Intelligence Service. A la tête de l'organisation. »

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