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Qu'est ce qui peut donner un sens au travail ?

Publié le 27/02/2008

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travail
Notre vie est aujourd?hui entièrement basée sur le travail : de l?éducation enfants à la retraite des personnes âgées, le travail est au c?ur des préoccupations de chacun. Pourtant, nous ne savons plus guère pourquoi il nous faut, impérativement travailler. J?entends par là que n?importe quel travail est aujourd?hui bon à prendre, quel que sois sa valeur. On ne sait plus vraiment quel sens il peut y avoir à travailler, si ce n?est pour gagner sa vie. Aussi rechercherons-nous ce qui peut donner un sens au travail. En trouvant, d?abord, les raisons pour lesquelles le travail doit avoir un sens. En déterminant, ensuite, quel sens cela a de travailler.     Proposition de plan. 1.      Pourquoi le travail doit-il avoir un sens.
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« Proposition de plan. 1.

Pourquoi le travail doit-il avoir un sens. · Lorsque l'on pense aujourd'hui au travail, on ne peut s'empêcher de le considérer comme totalement vain.

Le gain d'argent est ce qui reste comme seule utilité au travail. · Travailler est aujourd'hui considéré comme une contrainte pour l'homme.

L'homme travail, c'est un fait, mais la sensation de contrainte est excessive. · D'ailleurs, lorsque l'on recherche l'origine du travail, on peut s'intéresser à la vision religieuse de son origine.

Ainsi, dans la Bible, le travail est-il une punition donnée à Adam par Dieu, du faut dupêché originel. · Sous un tel angle, de réponse à une faute, de culpabilisation, on voit que le travail porte une lourde tare dans la conscience collective.

Le travail n'aurait alors qu'un seul sens, du point de vuereligieux : punir. · Cela n'es pas sans rappeler la tâche la plus vaine de la mythologie grecque : celle attribuée à Sisyphe et son labeur à élevé un rocher sur un promontoire qui, une fois le rocher arrivé en haut,laisse se dernier redescendre. · Le travail doit avoir un sens.

Il ne peu être aussi vain que la punition de Sisyphe, ou même s'arrêter à une version biblique.

Le travail est un outil de l'homme, nous pouvons en déterminer unsens. 2.

Quel sens y a-t-il à travailler ? · Il existe deux façon de considère le travail. o Soit dans une conception de liberté, dans laquelle le travail joue le rôle de ‘l'instrumentpermettant à l'homme d'échapper à la contingence de la nature pour répondre à ses besoinsprimaires. o Soit un travail aliéné, soumis au marché et faisant de l'homme un outil de production. · La première conception que nous avons donnée, celle du travail libre, est originelle.

C'est la première justification du travail que l'on puisse donner. · Cependant, très rapidement à l'air industriel, le travail est aliéné, il perd sa justification première. Le seul sens qu'il trouve alors, c'est celui du marché.

Tout devient marchandise : le travail, l'homme,le produit. « En quoi consiste l'aliénation du travail? D'abord dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son essence, que donc, dans son travail, celui-ci ne s'affirme pas mais senie, ne se sent pas à l'aise, mais malheureux, ne déploie pas une libre activité physique et intellectuelle,mais mortifie son corps et ruine son esprit.

» Marx, Manuscrits de 1844 . · Le travail aliéné est un travail qui n'a plus de sens.

Si le travail, en tant que permettant à l'homme de gagner sa liberté, peut avoir un sens, le travail aliéné en est, lui, dénué.

Et pourtant, il s'agit dutravail que l'on peut rencontrer aujourd'hui.

Qu'est ce qui peut encore donner aujourd'hui un sens autravail ? 3.

Au final, qu'est ce qui peut donner un sens au travail ? · On a pu voir que le travail pouvait se justifier en ce qu'il libère l'homme.

Libéré de la nature, l'homme parvient, par le travail, à répondre à ses besoins primaires. · Mais une aliénation du travail s'est effectuée, comme nous l'avons vu avec Marx.

L'homme devient une marchandise, et le travail perd tout sens. · Or, ce qui donne avant tout son sens au travail, ‘est justement la fonction que lui attribue l'homme.

Autrement dit, si l‘homme laisse le travail s'aliéné, il ne perd aussitôt le sens. « Dans les pays civilisés presque tous les hommes maintenant sont égaux en ceci qu'ils cherchent dutravail en vue du salaire ; pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même ; […] Or il y ades hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie[…], ceux-là cherchent le travail et la peine lorsqu'ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile etle plus dur, si cela est nécessaire.

» Nietzsche.. »

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