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Quels plaisirs et quels profits pensez-vous qu'on puisse tirer de la lecture d'un bon roman ?

Publié le 13/04/2009

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La lecture n'a pas que des défenseurs. Rousseau lui reprochait d'apprendre à parler de ce qu'on ne connaît pas et Valéry Larbaud en parlait comme d'un « vice impuni «. Ce reproche a été en particulier fait au roman, longtemps considéré par les théologiens comme un genre pernicieux. Des romans comme Don Quichotte ou Madame Bovary ont même fait la satire des lecteurs de romans. On hésite pourtant à entériner ces condamnations qui portent plus sur une pratique immodérée de la lecture que sur la lecture elle-même et l'on est, au contraire, porté à se demander si la lecture — et en particulier la lecture de bons romans — n'est pas devenue un élément indispensable au bonheur et à la formation des hommes.

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