Quelles sont les limites de la connaissance sensible ?
Publié le 24/03/2009
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Dès l'Antiquité, de nombreux philosophes — et pas seulement les spiritualistes - ont souligné l'insuffisance de la connaissance délivrée par les sens.
Démocrite (v siècle av. J.-C.) déclarait qu'«il existe deux connaissances, l'une due aux sens, l'autre à l'intellect ; à celle due à l'intellect, il donne le qualificatif de légitime, en lui accordant crédit pour juger de la vérité ; à celle due aux sens, il donne le nom de bâtarde, en lui ôtant l'infaillibilité dans le discernement du vrai. Il dit : «Il est deux formes de connaissance, l'une légitime, l'autre bâtarde. De la bâtarde relèvent tout ensemble la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher. En revanche, la légitime en est distincte« (fragment B 11). Notons au passage que les objets de la connaissance légitime, ce sont, pour Démocrite, les atomes et le vide : impossible, autrement dit, d'avoir, à propos des atomes et du vide, une connaissance pat les sens.
I) Démocrite : connaissance bâtarde et connaissance légitime
II) Descartes : l'expérience du morceau de cire ou la dévalorisation de la connaissance sensible.
III) L'empirisme : une réhabilitation du sensible
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