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Quel est le moteur de l'Histoire ?

Publié le 27/02/2008

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«L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes» : il faut, là encore, déchirer le voile de l'histoire officielle qui met au premier plan le rôle des grands hommes et des idées. Derrière toutes les révolutions, les guerres s'affrontent depuis le début de l'humanité, exploitants et exploités, maîtres et esclaves dans l'antiquité, seigneurs et serfs au moyen âge, bourgeois et prolétaires aujourd'hui. Cette guerre sans merci est, selon les époques, travestie en guerre de religion ou guerre nationale, mais ce sont là des faux semblants. Notre époque ? en raison de l'industrialisation qui concerne les masses ouvrières, qui détruit les classes moyennes, et de son type d'organisation : le capitalisme (propriété privée des moyens de production) ? porte ce conflit à son point extrême et rend impossible son travestissement habituel. Les détenteurs du pouvoir économique, c'est-à-dire les propriétaires des moyens de production, hier féodaux possesseurs du sol, aujourd'hui bourgeois propriétaires des machines et les détenteurs de leur seule force de travail, les prolétaires, se livrent un combat acharné, qui doit aboutir à la transformation révolutionnaire de la Société. A l'inverse des révolutions du passé, qui mettaient aux prises seulement des minorités, il s'agit maintenant de la lutte de l'immense majorité contre une minorité d'ailleurs condamnée par les contradictions mêmes d'un système qui repose sur la poursuite du profit : le jeu même de la concurrence condamne les entreprises à voir baisser leur taux de profit, et par conséquent à être asphyxiées. En témoignent les crises de surproduction, le chômage, et même si le système parvient à prolonger son existence par l'ouverture de nouveaux marchés, en colonisant des pays étrangers, il ne pourra se perpétuer indéfiniment. 3) Le moteur de l?histoire reste le progrès technique.  Pour Condorcet, dans Esquisse d?un tableau historique des progrès de l?esprit humain en 1795 décrit l?histoire humaine en 10 étapes. L?une des premières étapes, La découverte de l'écriture alphabétique donne au progrès de l'esprit une formidable impulsion qui s'accomplit dans les vastes systèmes de pensée philosophiques que construit le génie grec et les diverses divisions qu'il opère dans le corpus en pleine expansion des sciences (quatrième époque), jusqu'à leur stagnation et leur chute avec la décadence de Rome sous l'emprise du christianisme (cinquième époque).
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« si le système parvient à prolonger son existence par l'ouverture de nouveaux marchés, en colonisant des paysétrangers, il ne pourra se perpétuer indéfiniment. 3) Le moteur de l'histoire reste le progrès technique. Pour Condorcet, dans Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain en 1795 décrit l'histoire humaine en 10 étapes.

L'une des premières étapes, La découverte de l'écriture alphabétique donne au progrès del'esprit une formidable impulsion qui s'accomplit dans les vastes systèmes de pensée philosophiques que construit legénie grec et les diverses divisions qu'il opère dans le corpus en pleine expansion des sciences (quatrième époque),jusqu'à leur stagnation et leur chute avec la décadence de Rome sous l'emprise du christianisme (cinquièmeépoque).

C'est ensuite le temps des ténèbres qui s'abattent sur l'Orient et l'Occident, et de la barbarie et de« l'anarchie féodale dans laquelle le peuple gémissait sous la triple tyrannie des rois, des chefs guerriers et desprêtres » (sixième époque).

La rencontre avec la science arabe, la diffusion de l'aristotélisme, la rhétorique et lesfabliaux contribuèrent à relever de son ignorance et de son obscurantisme l'humanité entre-déchirée par cesautorités (septième époque).

Mais c'est surtout, explique Condorcet dans la huitième époque, à l'imprimerie qu'il faut attribuer, pour avoir « répandu une lumière indépendante et pure », le recul décisif des superstitions et despréjugés désormais soumis à l'examen critique de la raison qui génère toutes les sciences , - mathématiques, astronomiques et naturelles aussi bien qu'économiques, juridiques et morales.

Sur l'héritage que laissent Bacon,Galilée et Descartes, s'ouvre l'avant-dernière période dédiée à la recherche de la nature de la vérité et des droitsnaturels de l'individu, et qui est marquée par l'influence des Lumières dont la Révolution française couronna enpolitique les idées de liberté de penser, de tolérance, de justice et de perfectibilité indéfinie.

L'essor que connurentdès lors tous les savoirs et la leçon du passé qui nous montre que « la nature n'a mis aucun terme à nosespérances », autorisent Condorcet à dresser, dans une dernière époque, le « tableau des destinées futures del'espèce humaine ».

Toujours ordonnés au perfectionnement et à la diffusion des connaissances au moyen d'une langue universelle, ces développements sont attendus de la mise en scène d'un triple programme : « la destructionde l'inégalité entre les nations ; les progrès de l'égalité dans un même peuple ; enfin, le perfectionnement réel del'homme ».

Conclusion.

C'est aussi répondre à la question, est-ce les hommes qui font l'histoire, question paradoxale qui trouve une réponsedans le problème du moteur de l'histoire.

Au-delà d'une vision qui dépossède un peu l'homme de sa destinée, unevision hégélienne.

Le moteur de l'histoire est à rechercher dans les actes concrets des hommes, dans l'économie,l'évolution des techniques, l'avancée des sciences qui sont capables de modifier considérablement les mœurs et lapolitique des hommes.

Certes, Hegel, le moteur de l'histoire est immanence, mais d'une immanence qui n'enlève pasla responsabilité à l'homme de ses actes.. »

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