Devoir de Philosophie

Pourquoi Voulons Nous Connaitre La Vérité ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Le progrès de l?esprit scientifique consiste à souligner les limites d?une connaissance antérieure, ce que l?on considérait vrai à un moment donné se trouve être faux. Pour répondre à ce problème nous allons procéder en trois étapes. La première a pour but d?exposer deux raisons d?être de la recherche de la vérité. La deuxième souligne leurs limites en remettant en cause le caractère immuable de la vérité. Enfin la troisième étape se pose les questions suivantes : pouvons-nous passer de la vérité ? Comment faire face au caractère potentiellement relatif de la vérité ?    Première partie : Les deux raisons d?être de la recherche de la vérité.   1.1  La vérité correspondance nous permet d?avoir une appréhension exacte du monde qui nous entoure.   Aristote définit en ces termes le vrai : « Le vrai, c?est l?affirmation de la composition réelle du sujet et de l?attribut, et la négation de leur séparation réelle.

« Problématique : La philosophie se définit souvent comme la recherche de la vérité, c'est-à-dire comme résultant de la volonté d'accéder auvrai afin de mieux connaître la nature du monde dans lequel vit l'homme, et de mieux agir dans ce monde.

En ce sens, lebesoin de connaître le vrai correspondrait à la volonté de mieux agir et de mieux se comporter.

Une telle interprétationapparaît toutefois comme contestable ou comme éminemment fragile, dans la mesure notamment où la recherche de laconnaissance n'aboutit pas toujours, et se révèle problématique en ne parvenant pas systématiquement à fonder cequ'elle avance.

Dès lors, si le vrai n'est pas souvent atteint, et que la recherche du vrai conduit à des dilemmes, voire àdes conflits ou à la perplexité, le besoin de mieux agir se trouve fondamentalement contrarié.

Pourquoi continuer àchercher le vrai, si le vrai n'est pas utile pratiquement ? Le paradoxe de ce sujet est d'interroger la quête du vrai à partir de la notion de besoin, c'est-à-dire en fonction d'unechose qui serait indispensable à l'homme.

Se trouverait alors discrédité le simple amour abstrait de la connaissance, etvalorisé réciproquement toute connaissance utile pratiquement.

Cependant, si la connaissance vraie n'est jamais atteinte,toutes les connaissances produites ne restent que probables, et l'utilité de la connaissance disparaît.

La connaissancevraie ne peut donc découler d'un besoin, ou alors un tel besoin ne peut jamais être satisfait, ce qui condamne l'homme àune existence tragique qui sera toujours malheureuse, ou déficiente. Plan rédigé proposé 1.Ia.

Le besoin de chercher la vérité semble d'abord correspondre à la volonté de comprendre ce qui se donne à voir et àvivre.

Ib.

Il ne s'agit d'ailleurs par tant d'un besoin abstrait de l'esprit que d'un besoin de repères et de compréhension,repères et compréhension qui permettraient à l'homme de mieux se comprendre et de mieux analyser les situations danslesquelles il se trouve et face auxquelles il doit agir ou réagir.

Ic.

Au-delà de ce besoin ponctuel de compréhensionpratique se donne à comprendre une logique d'action.

Si l'homme peut en effet être défini comme un être conscient de sasituation, il va de soi qu'il se projette dans l'existence pour analyser ce qu'il peut advenir de son futur.

Dès lors, le besoinde vérité serait l'outil principal qui lui permettrait de concevoir de façon intelligente son action et de ne pas rester soumisaux cours des évènements. 2.IIa.

Cette analyse théorique du pouvoir de la conscience se révèle toutefois fragile en pratique.

L'homme prend en effetrapidement conscience de la difficulté à produire une analyse intelligente des choses et à être sûr de ce qu'il peut et doitfaire.

IIb.

Dès lors, si la raison n'est pas toujours utile et ne parvient pas systématiquement à découvrir le vrai, peut-êtredevient-elle tout au contraire ce qui fragilise l'existence de l'homme et accroît son besoin de sens et de repères.

IIc.

Loinde répondre au besoin de vivre mieux, la recherche de la vérité résulterait ainsi d'un besoin de connaître dont on voit malce qui pourrait fondamentalement le justifier étant donné qu'il conduit l'homme à la perplexité et à l'inaction. 3.

IIIa.

Il apparaît toutefois que ce n'est pas parce que la recherche de la vérité n'atteint pas toujours le vrai absoluqu'elle est vaine et infructueuse.

L'homme qui ne sait rien sait toutefois qu'il a évité bon nombre d'erreurs, puisqu'il adécouvert que le vrai ne correspondait pas à certaines hypothèses.

IIIb.

La recherche du vrai correspondrait donc bien àun besoin de connaître qui serait un besoin de bien agir, et servirait non pas parce qu'il aboutirait à une connaissanceexacte, mais parce qu'il n'aboutirait justement pas.

IIIc.

Dès lors, le besoin de chercher la vérité serait moins un besoinimmédiat d'action qu'un besoin de distance par rapport à l'action, de façon à atteindre la juste mesure et à agirprudemment.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles