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Peut-on vivre sans morale ?

Publié le 27/02/2008

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morale

Peut-on vivre sans morale ?

La morale désigne un ensemble de règles ou de conduites admises à une époque ou par un groupe d’hommes. Le sociologue Durkheim dira que « chaque peuple a sa morale, qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit. On ne peut donc lui en inculquer une autre, si élevée qu’elle soit, sans la désorganiser « (Division du travail social, II, chap. 1). Mais au regard d’une réalité supérieure, la morale donne des règles de conduites tenues pour inconditionnellement valables (nécessaires, universelles, etc.). Ainsi elle s’avère être une théorie raisonnée du bien et du mal, impliquant que le sujet obéisse de façon normative face aux situations. La morale semble par conséquent permettre aux hommes de vivre sous une organisation de principes, où chacun a le devoir de respecter la vie d’autrui. Ainsi, chercher une essence de la morale, n’est-ce pas vouloir échapper à une existence humaine imparfaite, où la possibilité du mal est toujours présente ?    

 

morale

« Ainsi, puisque les valeurs de bien et de mal ne sont pas absolues, mais qu'elles découlent d'uneinvention humaine, on peut décide de ne suivre que ces désirs sans appliquer d'exigence morale, en vertu du libre-arbitre.

Mais l'homme dans ce cas, se trouve tiraillé de tous les côtés, ces désirs pouvant être contradictoires.

Il estnécessaire à tout individu d'avoir des règles de conduite, un idéal de vie qui lui permette de choisir et de décider desactes à accomplir.

Ainsi l'exigence morale est bien une invention, mais une invention personnelle à tout individu quidonne ainsi sens à son existence.

Se construire sa propre exigence morale, c'est donc se conduire en accord avecsoi-même et s'épanouir pleinement dans sa propre voie et sa propre nature.

L'exigence morale permettrait alorsd'être heureux. Introduction La morale désigne un ensemble de règles ou de conduites admises à une époque ou par un groupe d'hommes.

Lesociologue Durkheim dira que « chaque peuple a sa morale, qui est déterminée par les conditions dans lesquelles ilvit.

On ne peut donc lui en inculquer une autre, si élevée qu'elle soit, sans la désorganiser » ( Division du travail social , II, chap.

1).

Mais au regard d'une réalité supérieure, la morale donne des règles de conduites tenues pour inconditionnellement valables (nécessaires, universelles, etc.).

Ainsi elle s'avère être une théorie raisonnée du bienet du mal, impliquant que le sujet obéisse de façon normative face aux situations.

La morale semble par conséquentpermettre aux hommes de vivre sous une organisation de principes, où chacun a le devoir de respecter la vied'autrui.

Ainsi, chercher une essence de la morale, n'est-ce pas vouloir échapper à une existence humaineimparfaite, où la possibilité du mal est toujours présente ? I.

La morale ou comment se conduire. a. La philosophie morale cherche à répondre, sous la seule autorité de la raison, à la question des fins et de la destination de l'homme, pour éclairer ses choix pratiques.

En cela elle se distingue de la religion ou de toute autreforme de morale établie.

La philosophie a d'abord posée le bien comme principe d'évaluation permettant dedéterminer quelles sont les fins que doit se proposer l'action humaine.

Ainsi pour l'épicurisme, le bien consiste dansl'usage raisonnable des plaisirs ; pour le stoïcisme, il est dans l'exercice de la vertu.

Même si la définition du bienvarie d'une doctrine à l'autre, la morale est ce désir de poser les fondements d'une vie bonne, et donc d'une vieheureuse. b.

Kant , de son côté, proposera une morale du devoir, récusant toute morale soumise à la définition préalable du bien, toujours dépendante de conditions empiriques et donc particulières.Avec Kant la morale doit avoir une exigence de rationalité, d'universalité.

Ildéterminera ainsi l'action morale, à la lumière d'un impératif catégorique :« agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse valoir de manièreuniverselle » (cf.

Critique de la raison pratique , « Analytique »).

C'est la loi que tout homme doit suivre en toutes circonstances.

Cependant, on acritiqué cette morale kantienne, puisqu'elle n'indique pas ce que je dois faire àchaque situation.

De fait, cet impératif reste un critère formel (universalité),et il reste problématique quand on le confronte aux situations concrètes.

D'oùla critique de B.

Constant qui demandera s'il faut, comme le veut Kant, se soumettre sans conditions à l'interdiction de mentir, et dire à un meurtrier quipoursuit un de nos amis qu'il s'est réfugié dans une maison voisine.

PourConstant, la règle morale doit être subordonnée à la considération desconséquences de son application.

Alors que pour Kant, la véracité (intentionde dire la vérité) est un devoir en soi.

Toute exception met la règle devéracité en contradiction avec elle-même, c'est-à-dire nie sa valeur derègle.

II.

le côté « positif » d'une morale a.

Au niveau sociologique, la morale être ajustée selon certaines actions.

Avec E.

Durkheim , le social (ou moral) est supérieur à l'individu et le contraint à agir selon les institutions mises en place.

Dans ses Règles de la méthode sociologique , Durkheim montre que celui qui commet un crime sera puni par la société.

En fait, chaque individu se sentira affecté par le crime, et la somme de tous ces individus affectés, qui constitue la société,. »

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