Devoir de Philosophie

Peut-on préférer son bonheur au devoir ?

Publié le 27/02/2008

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Le bonheur est un état de complète satisfaction, état durable de plénitude, état agréable équilibre de l'esprit et du corps. Le bonheur est aussi indéterminé, il varie selon chaque personne. Le devoir est un impératif qui impose à l'homme d'accomplir ce qui est prescrit en vertu d'une obligation (la loi, morale, religieuse...). Il arrive que l'on doive faire une action par devoir et cela à contre coeur. Il est donc clair que bonheur et devoir s'excluent. Dès lors se pose la question de savoir si l'individu doit préférer les douces illusions du bonheur à l'accomplissement parfois contraignant du devoir. S'il faut choisir entre le bonheur et le respect du devoir, il semblerait que nous soyons plus facilement tentés par le bonheur. En effet, ce dernier apparaît comme la fin de notre existence : nous cherchons tous en fin à être heureux. Le bonheur consiste donc en l'accomplissement des actions qui nous procurent du plaisir, qui nous plaisent et le devoir réside donc sur des contraintes. C'est pourquoi il apparait normal de dire dans une première partie qu'il est préférable de préférer son bonheur au respect du devoir. Pourtant le devoir est une notion morale et il apparait aussi normal de traiter dans une deuxième partie le fait qu'il faille privilégier le devoir au bonheur. Mais ne pouvons pas aussi concilier bonheur et devoir dans une troisième partie ?  

« Demande d'échange de corrigé de ricard mathieu ( [email protected] ). Sujet déposé : Peut-on préférer son bonheur au devoir ? Le bonheur est un état durable de satisfaction complète, d'absences de troubles intérieurs, tout le monde recherchentle bonheur.

Le devoir est l'obligation morale dans laquelle la personne s'impose librement ce qu'elle va faire, ce que toutêtre raisonnable doit faire.

Il arrive que l'on se sente obligé de faire certaines choses et que cela nous déplaise.

C'est pourcela que nous pouvons dire que le bonheur et le devoir ne cohabitent pas, nous pouvons alors nous demander si l'on peutpréférer son bonheur au devoir ?Pour répondre à cette question il convient d'étudier successivement en quoi le bonheur est t'il préférable au devoir, puisde voir en quoi le devoir est préférable au bonheur, et finalement de montrer que le devoir et le bonheur peuvent seconcilier.

Aujourd'hui c'est une priorité de trouver le bonheur, il parait logique de le chercher, de chercher la béatitude (bonheurabsolument positif et sans mélange) car le bonheur est le bien suprême.

Que vise chaque homme lorsqu'il agit ? Le bienqui en sera la cause, pour Aristote chaque action particulière permet d'obtenir un bien intermédiaire, qui par l'accumulationde ces actions, de ces biens intermédiaires on essaye d'arriver à cet état parfait qu'est le bonheur, le bonheur est unmoteur de l'action.La pensée d'Aristote est de montrer que le bonheur n'est pas seulement affaire de désir, que par la poursuite du bonheur,il est possible de bien agir pour le trouver.

Donc grâce a cela, on évite de tomber dans la critique kantienne, c'est-à-dire detomber dans l'immoralité car l'obtention du bonheur n'est pas immorale puisque c'est elle au contraire qui détermine labonté d'une action.Alors que le devoir peut être vu par l'homme comme une contrainte, qui nous empêche de faire ce qu'on désir.Mais indépendamment ce ces contraintes, le devoir peut-il être préféré au bonheur ? Le devoir apporte une certaine autonomie, il y a une capacité d'obéir à la loi que l'on s'est prescrite Pour Kant la moralecorrespond à un ensemble de devoirs auxquels nous sommes tenus de répondre, car ils s'imposent à nous comme desobligations, pour lui une bonne volonté (une volonté morale) c'est une volonté qui se détermine par devoir et non pas parintérêt, dès l'instant où nos motivations sont intéressées, elles sont aussi égoïstes.

Donc nous devons accomplir nosdevoirs par morale, pour lui à une forme morale on ne peut pas mentir, il faut également qu'autrui soit une fin et non unmoyen et dans ce cas nous serions dans un monde beaucoup plus saint, où les promesses seraient toujoursrespectées… Kant émet également une critique du bonheur, pour lui on ne peut pas connaitre le bonheur, il estinaccessible a l'homme, le bonheur est un idéale, contrairement au devoir il ne peut donc pas être morale.Mais ne peut-on pas concilier bonheur et devoir ? Dans certains cas le bonheur et le devoir peuvent être conciliés, par exemple le fait de renoncer à manger desbonbons, (qui fort sucrés, nuisent a la santé), on trouve plaisir dans ce renoncement (car on ne peut pas être heureuxétant malade), donc le fait d'agir par devoir peut par la suite nous rendre heureux.Par exemple, pour Descartes, nous avons étais enfant avant d'être homme, la première obligation a était d'obéir a nosparents, il nous a fallut admettre que les règles directrices de notre existence étaient d'abord dans les mains de nosparents, cela pouvait nous paraîtres comme une contrainte, mais en fait il s'agissait d'un travail sur nous même pourtransformer cet être imparfait que nous étions au départ et le faire s'approcher d'un idéal, et donc nous permettred'atteindre le bonheur.

Dans cette étude de sujet, nous avons du vu que l'on peut préférer son bonheur au devoir, mais également que ledevoir peut être préféré au bonheur, il s'agit principalement de savoir si on veut faire une action pour arriver a nos désirs,ou si on veut quelle soit morale.

Mais suite à des exemples nous avons également vu que l'on pouvait concilier le bonheuret le devoir, car par une action faite par devoir nous pouvons par la suite atteindre le bonheur.Mais nous pouvons nous demander si le fait d'arriver à cet état parfait qu'est le bonheur, permet de nousdéresponsabiliser de nos actions ? Sujet désiré en échange : La conscience de soi est-elle une connaissance ?. »

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