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Peut-on justifier la violence contre l'Etat ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Une série de mesures répressives envers les libertés furent ainsi légitimés au titre de réactions aux actes de violence d?extrême gauche, mais également d?extrême droite. Le terrorisme, dit des « années de plomb » ne pu donc jamais obtenir aucune écoute de la part de l?Etat, mais seulement une surenchère dans la politique du maintient de l?ordre.             La volonté d?affronter l?Etat par le moyen de la violence, c'est-à-dire de l?extérieur, en faisant pression sur lui, relève d?une stratégie politique risquée voire désespérée. Le pari de changer les choses de l?extérieur ne nous semble pouvoir être justifié que si l?urgence l?exige, autrement dit si la résistance ne peut réellement plus s?exprimer que dans la violence, par exemple dans un régime totalitaire. Mais lorsque l?Etat est démocratique ou susceptible d?y être amené, la violence paraît un moyen de protestation injustifiable, d?autant plus qu?il est inefficace.   III-Multiplicité des situations.               Il n?y a pas d?Etat générique ni de situation politique homogène à travers le monde ; il nous faut donc concéder qu?il n?y a aucune réponse définitive possible si la question posée est aussi générale. En effet, la violence contre l?Etat ne nous semblait pouvoir être légitimée que pour une opposition muselée, dans un Etat d?aspect totalitaire, tyrannique ou despotique et qui ne respecte pas les libertés individuelles. Encore faut-il que cette opposition ne soit pas animée par la seule soif du pouvoir mais souhaite l?instauration d?un régime plus juste.             On le voit, une hiérarchie de valeur intervient ici pour moduler notre réponse.

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