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Peut on fonder un savoir sur les apparences ?

Publié le 27/02/2008

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  3.1 Il faut soigneusement distinguer les phénomènes des noumènes.   « La connaissance sensible ne représente pas du tout les choses telles qu?elles sont, mais seulement la manière dont elles affectent nos sens, et que par conséquent, ce qu?elle donne à la réflexion de l?entendement, ce n?est pas les choses elles-mêmes, mais simplement les phénomènes. » KANT, Prolégomènes.   La connaissance humaine se caractérise notamment par sa limitation. En effet l?homme ne peut accéder à la connaissance des choses telles qu?elles sont en elles-mêmes mais seulement aux phénomènes.   3.2 Les phénomènes ne sont pas des apparences.   « Quand je dis : dans l?espace et dans le temps, aussi bien l?intuition des objets externes que l?auto-intuition de l?esprit représentent leur objet respectif tel qu?il affecte nos sens, c?est-à-dire tel qu?il apparaît phénoménalement, cela ne veut pas dire que ces objets soient une simple apparence. Car dans le phénomène les objets et même les propriétés que nous leur attribuons sont toujours considérés comme quelque chose de réellement donné- à cette précision près que, dans la mesure où cette propriété ne dépend que du mode d?intuition du sujet dans la relation qui s?établit entre l?objet donné et lui, cet objet en tant que phénomène est distinct de lui-même comme objet en soi.

« 2.1 L'exemple cartésien du bâton brisé. Dans les Réponses aux sixièmes objections concernant les Méditations métaphysiques, Descartes prend l'exemple du bâton brisé afin de souligner le caractère potentiellement trompeur de nos sens et par voie deconséquence la disjonction possible entre réalité et apparence.

Ce qui nous permet de corriger notre perception à lavue d'un bâton brisé dans l'eau n'est pas le sens du toucher mais l'entendement lui-même.

L'apparence pouvant êtretrompeuse comment pouvons-nous fonder un savoir sur elle ? 2.2 Le risque du relativisme.

Dans la Métaphysique ( Γ5) Aristote fait une critique du relativisme de Protagoras qui revient finalement à remettre en cause le principe de contradiction.

En effet si toute assertion individuelle est valide alors des chosescontradictoires pourront être affirmées à propos d'un même individu.

Le fait de mêler les apparences et la véritérevient à s'enfermer dans le relativisme puisque l'être d'une chose dépendra de la manière dont elle apparaîtra àl'individu. Transition : Il faut distinguer la vérité des apparences.

Elles ne peuvent pas fonder le savoir qui est un ensemble de connaissances vraies et universelles. Troisième partie : Avons-nous accès à autre chose qu'à des apparences ? 3.1 Il faut soigneusement distinguer les phénomènes des noumènes.

« La connaissance sensible ne représente pas du tout les choses telles qu'elles sont, mais seulement la manière dont elles affectent nos sens, et que par conséquent, ce qu'elle donne à la réflexion de l'entendement, cen'est pas les choses elles-mêmes, mais simplement les phénomènes.

» KANT, Prolégomènes . La connaissance humaine se caractérise notamment par sa limitation.

En effet l'homme ne peut accéder à la connaissance des choses telles qu'elles sont en elles-mêmes mais seulement aux phénomènes. 3.2 Les phénomènes ne sont pas des apparences.

« Quand je dis : dans l'espace et dans le temps, aussi bien l'intuition des objets externes que l'auto-intuition de l'esprit représentent leur objet respectif tel qu'il affecte nos sens, c'est-à-dire tel qu'il apparaîtphénoménalement, cela ne veut pas dire que ces objets soient une simple apparence.

Car dans le phénomène lesobjets et même les propriétés que nous leur attribuons sont toujours considérés comme quelque chose deréellement donné- à cette précision près que, dans la mesure où cette propriété ne dépend que du moded'intuition du sujet dans la relation qui s'établit entre l'objet donné et lui, cet objet en tant que phénomène estdistinct de lui-même comme objet en soi.

» KANT, Critique de la raison pure. En distinguant les phénomènes, seules choses auxquelles nous ayons accès, des apparences, Kant répond à l'objection des apparences trompeuses. CONCLUSION Si les apparences peuvent participer à la constitution d'un savoir, elles doivent nécessairement être retravaillées par la raison.

Le risque sous-jacent aux apparences est la subjectivité qu'elles renferment.

Or le savoir,se définissant comme quelque chose d'universel, doit être objectif.. »

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