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l'image n'est-elle Qu'une apparence trompeuse ?

Publié le 27/02/2008

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Autrement dit l'image doit pour être image ressembler à son modèle mais aussi s'en distinguer. C'est ainsi que l'image comprise comme idole autrement dit comme apparence trompeuse prétendant se substituer à la véritable image divine a suscité la vive querelle opposant iconodules (pro-image de la divine) et iconoclastes (contre toutes représentations de la divinité) La distinction entre idole (image abusive se confondant avec son modèle) et icône (ressemblant à son modèle en ne se confondant pas avec lui) peut nous laisser entendre que l'image pourrait jouer un rôle positif dès lors qu'elle cultive un pôle de dissemblance avec le modèle, dès lors qu'en ressemblant à son modèle dans une certaine mesure, elle sait s'en distinguer. C'est ainsi que Platon critique l'image qui par les jeux de perspectives veut se faire passer pour le modèle et propose comme modèle de l'image non trompeuse l'art égyptien où il y a ressemblance mais pas totale. Les Egyptiens en effet ne jouant pas sur les perspectives, les proportions pour rendre les images plus réelles que leurs modèles nous donnent selon PLATON un exemple d'images non trompeuses.   L'image comme élément nécessaire à la connaissance   1. L'image comme auxiliaire de la pensée hypothétique, mathématique et géométrique   PLATON, République VI   « Tu n'ignores pas, je pense, que ceux qui s'occupent de géométrie, d'arithmétique et d'autres sciences du même genre supposent le pair et l'impair, les figures, trois espèces d'angles et d'autres choses, analogues suivant l'objet de leurs recherches : qu'ils les traitent comme choses connues, et que, quand ils ont fait des hypothèses, ils estiment qu'ils n'ont plus à en rendre aucun compte ni à eux-mêmes, ni aux autres, attendu qu'elles sont évidentes à tous les esprits; qu'enfin, partant de ces hypothèses et passant à tous les échelons, ils aboutissent par voie de conséquence à la démonstration qu'ils s'étaient mis en tête de chercher. � Oui, dit-il, cela, je le sais. � Par conséquent, tu sais aussi qu'il se servent de figures visibles et qu'ils raisonnent sur ces figures, quoique ce ne soit point à elles qu'ils pensent, mais à d'autres auxquelles celles-ci ressemblent. Par exemple, c'est du carré en soi, de la diagonale en soi qu'ils raisonnent, et non de la diagonale telle qu'ils la tracent, et il faut en dire autant de toutes les autres figures. Toutes ces figures qu'ils modèlent ou dessinent, qui portent des ombres et produisent des images dans l'eau, ils les emploient comme si c'était aussi des images, pour arriver à voir ces objets supérieurs qu'on n'aperçoit que par la pensée » En effet le mathématicien se sert de modèle, d'images, de figures afin de mieux réfléchir, penser.

« du vrai, et si elle façonne tous les objets, c'est, semble-t-il, parce qu'elle ne touche qu'à une petitepartie de chacun, laquelle n'est d'ailleurs qu'un simulacre (eidôlon ) ...

Lorsque quelqu'un vient nous annoncer qu'il a trouvé un homme instruit de tous les métiers, qui connaît tout ce que chacun connaît danssa partie [...], il faut lui répondre qu'il est un naïf, et qu'apparemment il a rencontré un charlatan et unimitateur.

» 2.

L'image est apparence trompeuse quand elle tend à se substituer à la chose elle-même L'image s'inscrit dans un pôle de ressemblance / dissemblance.

Autrement dit l'image doit pour être imageressembler à son modèle mais aussi s'en distinguer.C'est ainsi que l'image comprise comme idole autrement dit comme apparence trompeuse prétendant sesubstituer à la véritable image divine a suscité la vive querelle opposant iconodules (pro-image de la divine)et iconoclastes (contre toutes représentations de la divinité)La distinction entre idole (image abusive se confondant avec son modèle) et icône (ressemblant à sonmodèle en ne se confondant pas avec lui) peut nous laisser entendre que l'image pourrait jouer un rôle positifdès lors qu'elle cultive un pôle de dissemblance avec le modèle, dès lors qu'en ressemblant à son modèledans une certaine mesure, elle sait s'en distinguer.

C'est ainsi que Platon critique l'image qui par les jeux deperspectives veut se faire passer pour le modèle et propose comme modèle de l'image non trompeuse l'artégyptien où il y a ressemblance mais pas totale.

Les Egyptiens en effet ne jouant pas sur les perspectives,les proportions pour rendre les images plus réelles que leurs modèles nous donnent selon PLATON un exempled'images non trompeuses.

L'image comme élément nécessaire à la connaissance II. 1.

L'image comme auxiliaire de la pensée hypothétique, mathématique et géométrique PLATON, République VI « Tu n'ignores pas, je pense, que ceux qui s'occupent de géométrie, d'arithmétique et d'autres sciences dumême genre supposent le pair et l'impair, les figures, trois espèces d'angles et d'autres choses, analoguessuivant l'objet de leurs recherches : qu'ils les traitent comme choses connues, et que, quand ils ont fait deshypothèses, ils estiment qu'ils n'ont plus à en rendre aucun compte ni à eux-mêmes, ni aux autres, attenduqu'elles sont évidentes à tous les esprits; qu'enfin, partant de ces hypothèses et passant à tous leséchelons, ils aboutissent par voie de conséquence à la démonstration qu'ils s'étaient mis en tête dechercher.

� Oui, dit-il, cela, je le sais.

� Par conséquent, tu sais aussi qu'il se servent de figures visibles etqu'ils raisonnent sur ces figures, quoique ce ne soit point à elles qu'ils pensent, mais à d'autres auxquellescelles-ci ressemblent.

Par exemple, c'est du carré en soi, de la diagonale en soi qu'ils raisonnent, et non de ladiagonale telle qu'ils la tracent, et il faut en dire autant de toutes les autres figures. Toutes ces figures qu'ils modèlent ou dessinent, qui portent des ombres et produisent des images dans l'eau, ils lesemploient comme si c'était aussi des images, pour arriver à voir ces objets supérieurs qu'onn'aperçoit que par la pensée » En effet le mathématicien se sert de modèle, d'images, de figures afin de mieux réfléchir, penser.

L'imagepeut servir d'auxiliaire de connaissance.2.

Rôle didactique de l'image et de l'imitation ARISTOTE, Poétique · « La poésie semble bien devoir en général son origine à deux causes, et deux causes naturelles. Imiter est naturel aux hommes et se manifeste dès leur enfance (l'homme diffère des autresanimaux en ce qu'il est très apte à l'imitation et c'est au moyen de celle-ci qu'il acquiert sespremières connaissances) et, en second lieu, tous les hommes prennent plaisir auximitations.

Un indice est ce qui se passe dans la réalité : des êtres dont l'original fait peine à la vue, nous aimons à en contempler l'image exécutée avec la plus grande exactitude ; par exemple, lesformes des animaux les plus vils et des cadavres.

Une raison en est encore qu'apprendre est trèsagréable aux philosophes, mais pareillement aussi aux autres hommes ; seulement ceux-ci n'y ontqu'une faible part.

On se plaît à la vue des images parce qu'on apprend en les regardant, et on déduitce que représente chaque chose, par exemple que cette figure c'est un tel.

Si on n'a pas vuauparavant l'objet représenté, ce n'est plus comme imitation que l'oeuvre pourra plaire, mais à raisonde l'exécution, de la couleur ou d'une autre cause de ce genre.

L'instinct d'imitation étant naturel ennous, ainsi que la mélodie et le rythme (car il est évident que les mètres ne sont que des parties desrythmes), dans le principe ceux qui étaient le mieux doués à cet égard firent petit à petit des progrès,et la poésie naquit de leurs improvisations.

» L'illustration de ce rôle didactique de l'image et de l'imitation, on le retrouve dans la catharsisaristotélicienne .

Qu'est ce que la catharsis ? La purgation des passions.

Catharsis est un terme utilisé par Aristote pour décrire l'effet purificateur, sur l'auditoire, d'une représentation théâtrale de la tragédie grecque.

La catharsis est l'effet de la mimesis théâtrale, qui n'est pas une simple copie de la réalité. En vivant, par procuration, les émotions et les crimes des personnages de la pièce, les spectateurs se libèrentde leurs peurs en éprouvant de la crainte ou de la pitié .

On retrouve cette idée de purgation des passions dans le théâtre classique.

Par exemple avec le théâtre classique de RACINE par exemple.

Cf le personnage de III.. »

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