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L'homme peut-il se suffire à lui même pour être heureux ?

Publié le 27/02/2008

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Introduction : Le bonheur peut se définir comme un accord à soi. Cet accord suppose de se libérer de tout ce par quoi nous sommes esclaves du monde et des autres et par où nous sommes autres que nous mêmes. C'est pourquoi le bonheur semble se gagner dans une autosuffisance, une autarcie dans laquelle rien ne peut venir contrarier l'esprit. Mais une telle conception du bonheur omet que l'homme a besoin d'autrui, qu'il n'y a pas d'homme sans société. Elle omet que le fait de se focaliser sur soi même peut conduire à l'individualisme le plus poussé qui semble plus conduire au malheur. La tranquillité d'esprit qui caractérise le bonheur semble plutôt se gagner dans un accord au monde et aux autres que dans une suffisance solitaire. Problématique : Le bonheur semble être un accord de l'individu à lui même, mais un homme peut il se passer des autres pour être heureux?

Introduction :

Le bonheur peut se définir comme un accord à soi. Cet accord suppose de se libérer de tout ce par quoi nous sommes esclaves du monde et des autres et par où nous sommes autres que nous mêmes. C'est pourquoi le bonheur semble se gagner dans une autosuffisance, une autarcie dans laquelle rien ne peut venir contrarier l'esprit.

Mais une telle conception du bonheur omet que l'homme a besoin d'autrui, qu'il n'y a pas d'homme sans société. Elle omet que le fait de se focaliser sur soi même peut conduire à l'individualisme le plus poussé qui semble plus conduire au malheur.

La tranquillité d'esprit qui caractérise le bonheur semble plutôt se gagner dans un accord au monde et aux autres que dans une suffisance solitaire.

Problématique :

Le bonheur semble être un accord de l'individu à lui même, mais un homme peut il se passer des autres pour être heureux?

 

« Introduction « Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire, « ceci est à moi », et trouva des gens assez simples pour lecroire, fut le véritable fondateur de la société civile » (Rousseau) Est–ce dire que l'homme ne peut être défini quecomme un être qui parle, qui veut, qui crée des conventions avec ses semblables, et qui vit en société ? Mais alors: L'homme peut-il se suffire à lui-même ? Le caractère social de l'homme le définit-il ? Le sujet individuel peut-ilprétendre s'engendrer lui-même ? N'est-ce pas dans la solidarité avec d'autres hommes que nous nous créons ? Développement 1/ « L'homme animal politique » (Aristote) La réalité humaine ne peut apparaître qu'au sein d'un société. - Ce qui permet à l'homme de penser, c'est le langage.

Or un tel langage n'est pas inné, il est appris par unapprentissage externe (social) ; ma pensée ne se développe donc que dans un monde peuplé d'autres êtreshumains.- De la même manière, notre relation au monde, et aux autres est totalement acquise par une éducation.

Nousapprenons à être des hommes, nous ne le recevons pas en héritage biologique- Les valeurs de notre culture sont également liées à un contexte social et culturel donné ; Devenir un hommesuppose donc que je puisse développer ma conscience morale dans un contexte de valeur que je ne puis créer seul.- La réalité humaine est donc nécessairement sociale, puisque la culture qui nous fait penser est en grande partieconstruite sur une caractéristique fondamentale du langage : l'arbitraire et le conventionnel du signe. 2/ Les illusions du sujet originel : qu'est-ce qui est premier, de la relation ou du sujet ? Le sens communpense qu'il est évident que pour qu'il y ait relation il faut qu'il y ait des sujet pour la relation.

Mais c'est làune illusion car : - C'est autrui qui nous permet de prendre conscience de nous même, car on n'est pas « je » tout seul :- Autrui me permet de m'objectiver : quand il me regarde, il me prend comme objet d'une connaissance possible.Etant objet pour quelqu'un d'autre, je le deviens aussi pour moi-même : c'est ainsi que je peux éprouver de la honteou de la fierté, et prendre conscience d'un aspect de moi-même (Sartre)- Je de désigne à moi-même comme beau, laid, vulgaire, intelligent… etc en fonction d'un code qui est celui de maculture.

La vulgarité est une convention sociale valable seulement dans notre type de société.- Enfin, puisqu'il me parle autrui me reconnaît comme sujet.

Robinson sur son île n'a aucun intérêt à conserverVendredi en esclavage.

Il n'a pas véritablement le choix : tans qu'il est esclave, il est une chose, et on ne peutcroire en l'amour des choses.- Hegel nous montre aussi, dans son analyse du désir, que la société humaine ne se maintien qu'en tant qu'ensemblede désir se désirant mutuellement.

Le désir est humain si je vise à travers l'autre, non la jouissance d'un corps, nonplus qu'un emblème de ma puissace, mais un autre désir.

Ce que je désir quand je dis à l'autre que je l'aime, c'estson propre désir.

Je t'aime signifie « aimes moi »- Nous vivons environnés des autres.

Nantis, comblé par les autres, nous pouvons bien prétendre que nous n'enavons pas besoin pour être.

Mais que ceux-ci viennent à disparaître, et pas seulement dans la dans la fiction deTournier, nous verrons aussitôt notre moi fondre comme neige au soleil. 3/ Donner un sens à sa vie n'est possible que solidairement avec d'autres - Sartre « ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons ; c'est dans la foule, au milieu dela foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes.

»- C'est le travail humain qui nous unit tous les uns aux autres : Cette action solidaire fait de nous des êtres engagéssocialement.- Enfin, même dans la révolte, l'homme n'est pas seul, comme le constate Camus dans « L'homme révolté » « je merévolte, donc nous sommes » Et nous sommes seuls, nous ne pouvons compter que sur nos ressources, seuls, etavec les autres solidaires.

Conclusion L'homme ne pourrait vivre seul : il est condamné à vivre avec les autres.

Nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes.. »

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