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L'homme peut désirer plus que ses besoins ?

Publié le 22/02/2012

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Il est courant de distinguer le besoin du désir. En effet le besoin est une nécessité, un caractère relativement important à la vie, voire à la survie. Mais le désir est considéré comme plus futile pour l'existence. On peut ainsi penser qu'entre l'état de besoin et de désir une différence se met en place. Le besoin serait de l'ordre de la nécessité, de la survie, tandis que le désir lui serait de l'ordre du superflu, est ne serait utile que pour assouvir le propre plaisir ou le bonheur de l'individu en lui-même. Toutefois, il est tout aussi courant d'employer indifféremment le mot besoin et le mot désir relativement aux mêmes choses. On peut dire qu'on a besoin de manger, d'apprendre, d'être aimé, de se divertir..., tout comme on peut désirer tout cela. C'est pourquoi il est légitime de se demander si l'homme peut désirer plus que dont-il a réellement besoin. En d'autres termes, est-ce parce que nous ne désirons pas plus de choses que celles qui nous sont absolument indispensables à notre survie. Est-ce que l'homme ne désire que c'est dont il a besoin ?ou alors Et-il alors possible de désirer quelque chose sans en avoir besoin à un titre quelconque ? Pourrions-nous désirer quelque chose qui ne nous soit utile en rien ? Le désir est-il réductible à l'état de besoin dont il serait la manifestation ou n'est-il pas au contraire ce qui engendre l'état de besoin lui-même ?

« donc le besoin alors qu'il ne l'avait pas au début.

L'état de besoin est provoqué par un désir exaspéré, frustré. Mais appliquons maintenant la théorie d'Abraham Maslow grand psychologue qui fut l'un des meneurs de la recherchesur l'humanisme.

Il y aurait un hiérarchie des besoins de l'homme, ce qu'il exprima par l'intermédiaire de la pyramidedes besoins.

La pyramide est constituée de cinq niveaux principaux.

Nous recherchons d'abord, selon Maslow, àsatisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieurde la pyramide.

Sans surprise, on recherche par exemple à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins desécurité.

Cela nous indique bien que l'homme après avoir satisfait ses besoins primaires et de survie et qu'il va avoirdes besoins plus superflus comme estime ou l'accomplissement de sa vie personnelle.

Comme le dit Maslow, on nepeut monter dans la hiérarchie des besoins sans avoir d'abord satisfait les besoins de niveau inférieur 3.

on peut donc expliquer le désir indépendamment d'un état de manque donc de besoin, on peut dire que le désirn'est pas lié à un manque.

Or, précisément, cette nouvelle définition du désir est celle qu'en donne Spinoza.

Si jedésire quelque chose, ce n'est pas parce que je juge la chose que je désire bonne en ce sens qu'elle m'est utile pourêtre heureux.

De ce point de vue, L'homme ce pensera plus heureux en réalisant ces désirs mais si ce n'est pas lecas.

Il est alors possible que par cela l'homme soit poussé a désirer bien plus que ces besoins pour être heureux etêtre en osmose avec lui-même.Mais cependant le désir n'est pas toujours centrée que sur sur ma personne, puisqu'il peut être externe, sansrapport avec moi.

Si le désir est bien souvent désir d'être heureux, il peut aussi bien être désir de changer le monde,mais aussi désir de l'impossible, de rencontrer l'âme s½ur, de gagner au loto sans jouer...

Les fins que le désir peutposer sont libres de toute loi.On peut désormais soutenir que ce que je désire n'a rien à voir avec ce dont j'ai besoin.

Pourquoi ? Car ce dont j'aibesoin, c'est de quelque chose qui me manque, mais c'est aussi toujours quelque chose qui existe quelque part,alors que ce que je désire, c'est non seulement quelque chose qui n'est pas présent, mais qui surtout n'est nullepart au monde.

Le besoin a toujours un objet réel, le désir a pour objet l'irréel.

L'état de besoin se distingue donc dudésir parce qu'il exprime toujours une relation qui existe entre un être et son milieu qui satisfait ses besoins.

Le désirquant à lui est en dehors du milieu, il n'exprime pas une relation avec le milieu, et peut donc s'exprimer par le rêve.Ce qui se traduit par deux attitudes très différentes l'une de l'autre. La première analyse fait est la production de fantasmes.

Ce que l'imagination produit sous l'effet du désir.

Celaimplique donc que ce que je désire à travers le rêve, le fantasme, le monde qui manque donc de ce que je désire.

Aufond donc, lorsque je rêve d'être heureux, je rêve du monde qu'il me faudrait pour être heureux, riche, aimé, enbonne compagnie, toujours jeune, enfin beau... La seconde attitude, met en évidence que le désir produit, mais il produit du réel.

Il est même la seule force decréation, force qui ne s'oppose au réel que pour le transformer, en tirer des choses nouvelles.

Ce qui implique que ledésir ne manque de rien, qu'il ne renvoie pas à un état de manque, qu'il n'a en lui-même aucun besoin, ni aucunrapport avec les besoins.

Création qui peut être l'objet de divers progrès technique ou innovation car l'homme estpoussé au delà de ses besoins Ainsi il nous apparaît que le désir est sans rapport avec le besoin : le désir produit, des fantasmes ou des rêvesinavouables ou inassouvie, alors que le besoin traitre lui au contraire du présent et don_c du réel.

Ce qui permetdonc de dire que nous désirons plus que ce dont nous réellement besoin, parce qu'il y a entre l'état de besoin et ledésir une radicale différence. ________________________________________ Conclusion : Pour conclure si le désir contraint à un manque, à l'instar de l'état de besoin, cela implique alors que le désir estl'effet d'un besoin, si on peut aussi renverser cette perspective et soutenir que c'est bien plutôt le désir, conçucette fois comme souverain, indépendant d'un manque, qui engendre l'état de besoin, il apparaît finalement que,par-delà cette double relation entre désir et état de besoin, nous ne désirons pas plus ce dont nous avons besoinque de ce que nous désirons, parce que le désir et le besoin entretiennent des rapports complexe et différents.Nous ne saurions donc désirer que ce dont nous avons réellement besoin mais toujours plus car l'homme est un êtredésir qui cherche à être heureux. Sujet désiré en échange : L'inconscient rend-il impossible la maîtrise de soi ?. »

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