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L'HOMME EN SOCIÉTÉ. PSYCHOLOGIE ET SOCIOLOGIE ?

Publié le 12/06/2009

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sociologie

L'homme total ne saurait se concevoir, se définir, sans les facteurs sociaux qui entrent en composition dans sa nature et conditionnent sa vie. Deux citations nous en convaincraient si c'était nécessaire. Ce mot de GOETHE : "Au fond nous sommes tous des êtres collectifs." Et cet autre de CARREL : "Nous sommes immergés dans le milieu social comme les cellules du corps dans le milieu organique." a) La part du social dans la vie mentale. Nous sommes dans la société, la société est en nous. Aussi est-il difficile de dire ce qui lui revient exactement dans la vie mentale. L'empreinte est si profonde l'imprégnation si totale que le départ est difficile à faire, au sein de la conscience, entre l'élément social et l'élément psychologique. Pour clarifier, reprenons la division de la vie mentale en trois secteurs : on peut y mesurer l'importance du facteur social. L'affectivité est un domaine qui paraît d'abord soustrait à l'influence sociale. Nos émotions, nos sentiments constituent souvent une vie, sinon secrète, du moins tout individuelle, toute privée en quelque sorte, dans l'intimité du moi; c'est notre jardin secret. Pourtant ce monde est en contact permanent avec la vie sociale dont il reçoit impulsions ou sollicitations. Les grands sentiments sont sous sa dépendance et la présence d'autrui, qu'on peut rattacher à la présence sociale, commande pour une part l'orientation, le développement de l'affectivité. L'activité qui est d'ailleurs à la racine de l'affectivité, subit également l'influence sociale. Nos habitudes, nos actes, nos actions et réactions s'inscrivent dans un cadre social et se conforment plus ou moins à des règles venues du dehors, à des normes qui nous sont données par des institutions sociales : groupes professionnels, politiques, nationaux et religieux. A la liberté et à la volonté, le milieu propose des buts, des tâches, des occasions de s'exercer.

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