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L'esprit peut-il être définie seulement par la conscience ?

Publié le 31/03/2009

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L'esprit peut-il être définie seulement par la conscience ?

Dans son essai de la psychanalyse de 1927, Freud déclare que le l'esprit est divisé entre un psychique conscient et un psychique inconscient. Cependant, cette prémisse bouleverse la thèse traditionnelle selon laquelle nous sommes nécessairement conscients de tout ce qui se passe dans notre esprit. Descartes avait  ainsi soutenu l'idée qu'il ne peut y avoir aucune pensée dans laquelle \"dans le moment qu'elle est en nous, nous n'ayons une actuelle connaissance\".

Au contraire, selon Freud, il existerait une entité autonome susceptible de produire des effets indépendants de notre volonté et de notre conscience.

L'esprit est-il en permanence conscient ? La conscience ne serait-elle pas qu'un élément de notre vie psychique ? En d'autres termes, l'esprit peut-être définie seulement par la conscience ?

 

 

 

D'une certaine manière, l'activité psychique semble se confondre avec l'activité de la conscience dans la mesure où l'esprit est transparent à lui-même. Pour chacun, il paraît évident que ce qui se passe dans notre esprit semble nécessairement conscient. Les idées, les souvenirs, les désirs, les représentations n'ont d'autres existence que celle qu'on leur confère, en les concevant, en les formulant, où en se les rappelant sur le plan de la mémoire. En effet, Tout une tradition s'est attaché à faire du « moi «, identifié généralement à la conscience, la source de nos pensées et de nos actes. En tant que tel, le « moi « était considéré comme ce qui régnait en maître en notre esprit. En effet, lorsque je dis  « je décide « ou bien encore « c'est moi qui décide «, nous considérons bien que c'est ce « moi « qui est maître, et nous affirmons d'ailleurs notre liberté. Ainsi les idées, les représentations, les souvenirs semblent être des notions contradictoires.

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« pas actuellement conscient, mais à ce qui ne peut en aucun cas devenir conscient de soi-même.Freud déclare dans ses essais, que « l'interprétation des rêves est la voie royale vers la connaissance del'inconscient » , dans la mesure où le rêve est un moyen de satisfaire nos désirs de manière illusoire, ils nousdonnent une satisfaction illusoire de façon à ce que ce désir ne revienne pas dans la vie éveillée.

Nous nousinterdisons tellement de choses dans la vie réelle, qu'on réalise nos désirs de manière déguisée en rêve.D'autre part, l'hypothèse de l'inconscient psychique est nécessaire pour comprendre les maladies psychiques.

Eneffet, la tension entre ce qui est refoulé et la nécessité d'y renoncer peut-être à l'origine de conflits psychologiquesqui ne trouvent de résolution que dans des conduits pathologiques.Par exemple, la névrose est due à un souvenir traumatique qui est la cause d'un refoulement.

Pour soigner cesmaladies, le malade doit prendre conscience de son refoulement.

C' est là que la psychanalyse n'apparaît pluscomme une théorie mais une thérapie à part entière.

Le but de Freud est que chaque individu retrouve le contrôlede sa propre existence.

D'ailleurs, certains symptômes névrotiques ne peuvent être compris à l'aide uniquement dela conscience, seul le recours à l'inconscient psychique les rend cohérents et compréhensibles.

La névroseressemble de près au destins, les névrosées ne peuvent contrôlées leur propre vie et semblent être emportées verstel ou tel comportement.

L'hypothèse Freudienne de l'inconscient psychique nous éclaire donc sur la psychologie del'homme.

Nous avons donc vu que l'inconscient psychique est une nécessité dans la mesure où « est inconscient ce qui estrefoulé, ce qui l'est en raison de renoncer à nos désirs primitifs, pour se plier aux réalités extérieures et sociales.

Parexemple, il faut renoncer au complexe d'¼dipe, c'est-à-dire pour un enfant de tuer son père pour épouser sa mère.Ainsi, Freud a remis le « moi » à la place qui est la sienne, et il a montré que « le moi n'est pas maître dans sapropre maison » (Introduction à la psychanalyse, Freud).

A travers ses travaux, Freud s'est attaché à montrerl'illusion dans laquelle se trouve celui qui croit que la vie psychique se réduit au conscient et refuse d'admettrel'hypothèse d'un « inconscient psychique ».En effet, L'inconscient désigne ce qui échappe à notre conscience, à notre savoir immédiat.

Exactement, pourquelque chose qu'on ne voit pas ou qu'on ne perçoit pas.

On serait donc tenté de refuser l'hypothèse d'uninconscient psychique.

En effet, cet inconscient psychique, qualifiée de « troisième grand blessure narcissique del'humanité » remettrait en cause l'idée que l'Homme est maître de lui-même et de ses actes.

Ainsi, au cours de sonhistoire, l'Homme a connu deux autres « grandes blessures narcissiques ».

La première apparaît avec Copernic :l'héliocentrisme.

La Terre n'étant plus considérée comme le centre de l'Univers par conséquent l'Homme n'est pluslui-même au centre de l'Univers.

La deuxième blessure apparaît avec la théorie des espèces de Darwin, l'Hommes'inscrit dans une évolution parmi d'autres êtres vivants et n'est plus en domination.

Là encore l'Homme n'est plus lui-même au centre de l'Univers.

La troisième blessure apparaît avec la psychanalyse, et Freudva s'attacher à montrer que la conscience n'est qu'un élément de l'activité psychique.

Freud a ainsi montré que « le moi n'est pas maître dans sa propre maison » et qu'il « cohabite » étroitement avecun inconscient psychique.

Cependant, le renvoi vers un autre que la conscience n'est pas alors dans posé problème.Affirmer l'inconscient, c'est admettre que le sujet ne maîtrise ni ses actes, ni ses paroles, ni ses pensées.

Commentalors avec cette hypothèse de l'inconscient peut-on encore parler de liberté, de morale, ou de responsabilité ? Sujet désiré en échange : Le déterminisme est-il un obstacle à la liberté ?. »

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