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Les preuves de l'existence de Dieu.

Publié le 24/07/2010

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dieu

 

I  La certitude. II L'existence de Dieu est-elle évidente ? III  L'existence de Dieu est-elle démontrable ? IV  Les preuves de l'existence de Dieu V  L'athéisme

 

I - LA CERTITUDE

 

Problématique : L’esprit de l’homme peut-il connaître la réalité des choses et arriver à la certitude objective ? Que vaut la ‘‘raison’’ comme instrument ? [1]

 

1- Qu'est ce que la certitude?

C'est l'état d'esprit de celui qui est intimement persuadé d'être en accord avec la Vérité.

La certitude s'oppose au doute et à l'opinion. Le doute est l'attitude de celui qui suspend son jugement face à une réalité; l'opinion est un jugement personnel, qui peut aussi bien être vrai que faux [2].

La certitude n'a pas de degrés. On est certain de quelque chose ou on ne l'est pas. Cependant elle se conçoit selon divers ordre:

A- selon la nature des vérités atteintes :

- La certitude métaphysique: le tout est plus grand que la partie .

- La certitude physique: les corps tombent vers le centre de la terre .

- La certitude morale: les vérités historiques ou religieuses .

B- selon le mode connaissance :

- La certitude immédiate, intuitive ou directe: le tout est plus grand que la partie .

- La certitude médiate, discursive ou indirecte: la somme des angles d’un triangle est égale à deux angles droits .

C- selon l’évidence :

- La certitude intrinsèque à l’objet: la science.

- La certitude extrinsèque à l’objet: l’histoire . [1]

 

C'est la certitude qui permet de déterminer si une chose est vraie ou fausse. Elle s'impose de telle manière à l'esprit que la conscience ne peut faire autrement que de l'accepter. La certitude permet de déterminer la vérité mieux que le consentement universel, la révélation ou le sentiment. Ces trois aspects sont nécessaires mais insuffisants.

 

2- Objections à la possibilité de la certitude. [1]

 

Quatre grands mouvements de pensée , en particulier, considèrent qu'il est impossible d'avoir une certitude sur la réalité. Ils nient, voire déprécient, la valeur de la raison.

A- Le scepticisme : l’homme est incapable de discerner le vrai du faux.

Motifs invoqués : l’ignorance (nous ne savons le tout de rien !), l’erreur (errare humanum est; on ne sait pas toujours où se trouve l’erreur), la contradiction (désaccord entre les hommes; la vérité change selon l’espace et le temps), le diallèle (cercle vicieux; la raison ne peut prouver sa propre infaillibilité).

B- Le criticisme kantien : Pour  Kant la connaissance ne vient ni de la perception (contrairement aux empiristes), ni d'un monde suprasensible d'où viendraient les idées (contrairement aux platoniciens). En effet il considère que l'esprit, par sa subjectivité, s'interpose entre nous et la réalité. Comme il est impossible de voir celle-ci sans le "filtre" de l'esprit nous ne pouvons pas savoir ce qu'elle est réellement. Nous n'avons de la réalité que des représentations subjectives (les phénomènes). Grâce aux concepts, innés, nous accordons les phénomènes entre eux. La vérité résulte du bon accord des phénomènes par les concepts, et non de la conformité avec la réalité. Les objets ne sont que ce que notre esprit les fait être. Ainsi, toute doctrine de philosophie ne pourra se prétendre criticiste, qu'à la condition d'accepter ces trois thèses : 

1° la vérité est accessible à l'entendement; mais au lieu de naître d'une prétendue conformité du jugement à un objet externe, elle naît de l'accord de nos représentations entre elles et de l'application possible des concepts aux phénomènes, unique objet de l'intuition empirique;

2° toute connaissance suppose l'intervention d'une matière de provenance empirique, et d'une forme ou concept fourni par l'entendement;

3° la recherche de l'absolu est inabordable. [6]

C- Le positivisme : l’esprit ne peut atteindre que les vérités de l’ordre expérimental. Il s'en tient aux réalités «appréciables à notre organisme «, c.-à-d. aux phénomènes perçus par les sens et à leurs lois. La philosophie au lieu de se perdre en recherches sur la nature, la cause première ou la destination dernière de l'attraction, considérera cette loi comme aussi réelle que les faits qu'elle régit et s'élèvera de lois en lois, de généralisations en généralisations, à une conception systématique, pratique et précise de l'univers. Restant fixée à l'expérience cette philosophie considère que l'absolu ne peut être connu. [6] 

 

dieu

« Quatre grands mouvements de pensée , en particulier, considèrent qu'il est impossible d'avoir une certitude sur la réalité.

Ils nient, voire déprécient, la valeur de la raison. A- Le scepticisme : l'homme est incapable de discerner le vrai du faux . Motifs invoqués : l'ignorance ( nous ne savons le tout de rien ! ), l'erreur ( errare humanum est; on ne sait pas toujours où se trouve l'erreur ), la contradiction ( désaccord entre les hommes; la vérité change selon l'espace et le temps ), le diallèle ( cercle vicieux; la raison ne peut prouver sa propre infaillibilité ). B- Le criticisme kantien : Pour Kant la connaissance ne vient ni de la perception (contrairement aux empiristes), ni d'un monde suprasensible d'où viendraient les idées (contrairement aux platoniciens).

En effet il considère quel'esprit, par sa subjectivité, s'interpose entre nous et la réalité.

Comme il est impossible de voir celle-ci sans le"filtre" de l'esprit nous ne pouvons pas savoir ce qu'elle est réellement.

Nous n'avons de la réalité que desreprésentations subjectives (les phénomènes).

Grâce aux concepts, innés, nous accordons les phénomènes entreeux.

La vérité résulte du bon accord des phénomènes par les concepts, et non de la conformité avec la réalité.

Les objets ne sont que ce que notre esprit les fait être .

Ainsi, toute doctrine de philosophie ne pourra se prétendre criticiste, qu'à la condition d'accepter ces trois thèses : 1° la vérité est accessible à l'entendement; mais au lieu de naître d'une prétendue conformité du jugement à unobjet externe, elle naît de l'accord de nos représentations entre elles et de l'application possible des concepts auxphénomènes, unique objet de l'intuition empirique; 2° toute connaissance suppose l'intervention d'une matière de provenance empirique, et d'une forme ou conceptfourni par l'entendement; 3° la recherche de l'absolu est inabordable.

[6] C- Le positivisme : l'esprit ne peut atteindre que les vérités de l'ordre expérimental .

Il s'en tient aux réalités «appréciables à notre organisme », c.-à-d.

aux phénomènes perçus par les sens et à leurs lois.

La philosophie aulieu de se perdre en recherches sur la nature, la cause première ou la destination dernière de l'attraction,considérera cette loi comme aussi réelle que les faits qu'elle régit et s'élèvera de lois en lois, de généralisations engénéralisations, à une conception systématique, pratique et précise de l'univers.

Restant fixée à l'expérience cettephilosophie considère que l'absolu ne peut être connu.

[6] D- L' intuitionnisme bergsonien : L'âme des bergsoniens défie l'analyse ; elle est objet d' intuition , non de science.

La psychologie bergsonienne semble se réduire à une série de thèmes poétiques sur le panta reei appliqué àla vie intérieure, [...], le rayonnement en tous sens de la force psychique qui anime chacun de nous et qui n'estpeut-être qu'un courant émané d'une énergie psychique plus vaste.

[3] Bergson oppose l'intelligence à l'intuition .

L'intelligence est réglée sur la matière , c'est-à-dire qu'elle a une fonction pratique.

L'intelligence est une force de calcul qui permet de prévoir, de se mettre à l'abri du danger,d'élaborer des instruments pour notre confort et notre survie.

C'est dans la technique que l'intelligence réalise sonessence.

L'intuition , quand à elle, est réglée sur la vie .

Autrement dit, l'intuition transcende les cadres clos que l'intelligence fabrique pour s'approprier le monde, afin d'aller chercher à l'intérieur de la vie une source deconnaissance.

[4] Ce que je vois et ce que j'entends du monde extérieur, c'est simplement ce que mes sens en extraient pour éclairerma conduite.

Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la réalité qu'une simplification pratique .

Je ne vois que les différences qui me seront utiles.

Il est peu probable que l'oeil du loup fasse une différence entre lechevreau et l'agneau ; ce sont là, pour le loup, deux proies identiques, étant également faciles à saisir, égalementbonnes à dévorer.

Nous faisons, nous, une différence entre la chèvre et le mouton ; mais distinguons nous unechèvre d'une chèvre, un mouton d'un mouton ? [5] Il est donc impossible d'avoir des certitudes et de connaître la vérité puisque nous ne percevons que de "petitsmorceaux" de la réalité. Le modernisme a adopté ce système philosophique pour son apologétique. 3- La solution au problème de la certitude. C'est le ‘‘dogmatisme'’ qui affirme que l'esprit peut atteindre les choses avec certitude et que cette certitude correspond à la réalité des choses. Être dogmatiste ce n'est pas seulement affirmer que nous pouvons atteindre le fond des choses; c'est encore croire que la vérité peut être démontrée, dérivée de certains principes immuables, de telle façon qu'elle s'imposeinvinciblement à tout esprit et ne laisse aucune place au doute.

Enfin le dogmatisme implique que la totalité deschoses qui existent peut être connue et expliquée.

[6]. »

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