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L'écologie a-t-elle un avenir ?

Publié le 22/02/2012

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En tant que parti politique, le mouvement écologique semble manquer de souffle. En revanche, plus de cinq mille associations mènent, à présent, des actions sur le terrain : si les grands projets ne sont que rarement remis en cause, bien des programmes de moindre envergure doivent être réexaminés. Ainsi, les écologistes ont obtenu gain de cause contre l'implantation, à Balma près de Toulouse, d'une grande surface de la chaîne Leroy-Merlin sur un emplacement destiné à une coulée verte. Néanmoins cet exemple signifiant souligne la contradiction de l'écologie, qui sacrifie les emplois au nom de la qualité de la vie. Peut-on vraiment croire dans l'avenir d'un mouvement écologique dans une période de crise économique ? Nous verrons dans un premier temps que le parti écologique perd de sa crédibilité mais que, dans un second temps, les politiques eux-mêmes reprennent à leur compte un discours légitimé par l'opinion publique.

« II.

Il faut définir une éco-citoyenneté 1.

Les associationsLes citoyens mènent des actions contre l'extension de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, contre le canal Rhin-Rhône, contre le TGV sud-ouest, contre le tunnel du Samport, contre super-Phénix, contre les centrales nucléaires,contre le stockage des déchets nucléaires, contre l'amiante, contre les « vaches folles », etc. 2.

L'information des consommateursElle demeure insuffisante et les magazines tels que 60 millions de consommateurs ressemblent à des gadgetssacrifiant à la mode de l'écologie, tout comme exploitent ce courant les produits allégés ou les études sur lejardinage.

En effet, les associations de consommateurs, en France, ne sont pas vraiment organisées comme ellespeuvent l'être en Amérique du Nord où elles exercent des pressions efficaces.

Ainsi, par exemple, dans l'affaire des «vaches folles», l'Europe verte semble obsédée par la nécessité de répondre aux exigences économiques : il faut àtout prix indemniser les paysans qui vont seulement changer de méthodes sans pour autant les faire changer delogique.

Quant aux entreprises coupables de ne pas avoir suffisamment chauffé les ignobles déchets animauxtransformés en farines, qui songe même à les incriminer? Personne ! Le secrétaire d'Etat à la Santé aurait plutôtgagné à s'intéresser à la santé des consommateurs et à tenter de prendre des mesures préventives.

Même chosepour l'amiante dont on connaît, depuis les années 50, les effets cancérigènes pour ses manipulateurs et sesutilisateurs.

Même chose encore pour les affaires de sang contaminé. 3.

La qualité de la vieLes solutions existent : il s'agit de privilégier le long ternie, la qualité réelle de la vie, sur le court terme, les profitsimmédiats.

Imposer des mesures fiscales pour faire cesser les comportements aberrants en matière de pollution del'air, irrespirable dans certaines métropoles (taxation du diesel notamment), de l'eau imbuvable dans certainesrégions (ne pas se contenter de traquer les nitrates pour dépolluer mais réduire, à la base, l'élevage intensif), et dela terre (interdire le stockage des déchets nucléaires), etc.Conférences mondiales : Stockholm (1972), Nairobi (1982), « Silva » à Paris (1986), Rio (1992).

Défendre la natureet aider les pays en voie de développement, qui rencontrent beaucoup de difficultés pour survivre et considèrentl'écologie comme un luxe. Conclusion Prise de conscience générale ? On peut se demander si certaines affirmations ne vont pas demeurer des voeuxpieux.

Autant dire que les individus doivent prendre en charge l'avenir de la planète et ne pas en laisser la maîtrise àdes Etats pris en étau par la crise économique et les exigences écologiques.. »

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