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Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. Qu'en pensez-vous ?

Publié le 27/02/2008

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travail
·         Concernant l'ennui, on peut en dire de même : dans les termes religieux, l'ennui, est oisiveté, un pêché. Aussi, il s'agit sans aucuns doutes d'un mal. ·         Mais concernant les besoins, nous sommes en droit de nous poser quelques questions. En effet, si le sage Turc parle ici de tous les besoins, comment peut-il tous les qualifiés de maux ? ·         Des besoins tels que vivre, se nourrir, respirer, ont-ils vraiment une qualification en bon ou mauvais ? Ils seraient plutôt simplement nécessaires. ·         Nous pouvons alors comprendre l'information donnée par le sage comme suit : d'une part, le travail nous permet de ne pas avoir certains besoins inutiles, qui nous pousseraient à vouloir toujours plus (n'oublions pas que Candide est une apologie du contentement de ce que l'on a). ·         D'autre part, par le travail, nous contentons aussi d'autres besoins, ceux qui justement nous sont nécessaires. Aussi s'en trouvent-ils éloignés. La vision que le Turc à des maux cités est simple : ce sont eux qui rendent l'homme malheureux.
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« Proposition de plan.

1.

En quoi les besoins, l'ennui et les vices sont-ils des maux ? · Dire que le vice est mal est relativement facile : il s'oppose à la vertu, et, en tant, que tel, est une opposition naturelle au bien. · Concernant l'ennui, on peut en dire de même : dans les termes religieux, l'ennui, est oisiveté, un pêché.

A ussi, il s'agit sans aucuns doutes d'unmal.· Mais concernant les besoins, nous sommes en droit de nous poser quelques questions.

En effet, si le sage Turc parle ici de tous les besoins,comment peut-il tous les qualifiés de maux ?· Des besoins tels que vivre, se nourrir, respirer, ont-ils vraiment une qualification en bon ou mauvais ? Ils seraient plutôt simplement nécessaires.· Nous pouvons alors comprendre l'information donnée par le sage comme suit : d'une part, le travail nous permet de ne pas avoir certains besoins inutiles, qui nous pousseraient à vouloir toujours plus (n'oublions pas que Candide est une apologie du contentement de ce que l'on a).· D'autre part, par le travail, nous contentons aussi d'autres besoins, ceux qui justement nous sont nécessaires.

A ussi s'en trouvent-ils éloignés.

La vision que le Turc à des maux cités est simple : ce sont eux qui rendent l'homme malheureux.

Par le travail, l'homme peut ne plus ypenser. 2.

Comment définir le travail ? · Le travail se définit comme étant utile à l'homme et produisant quelque chose d'utile.

Dans le même temps, il s'agit d'une contrainte, d'uneforce d'action.« Il faut que l'homme soit occupé de telle sorte que, tout rempli du but qu'il a devant les yeux, il ne se sente pas lui même, et le meilleur repos pour luiest celui qui suit le travail.

» Kant, Traité de pédagogie.· Le travail est selon Kant une occupation.

Quelque chose qui permet à l'homme de connaitre une « bonne » fatigue. · En effet, le travail s'avère être un outil de tempérance : par le travail, nous pouvons réfréner nos désirs, ne nous orientant que sur une seulechose, ce que nous sommes en train de faire.· Le travail se définit généralement comme ce qui fait de l'homme un être stable et non prisonnier de ses passions.

Laisser ses passions de cotépour se consacrer au travail apparaît alors comme étant une bonne chose.« À notre insu le travail nous guérit de la partie inférieure et presque mécanique de nos passions.

» Alain.· Ainsi, on peut considérer que le travail est une bonne médecine, de celles qui préviennent les maux. 3.

Que veux nous dire Voltaire par cette affirmation ? · Pour Voltaire, on peut penser que le travail connaît la définition que nous venons de donner.

Mais il ne semble pas n'y avoir que cela. · Il fait une véritable apologie du travail.

La citation que nous avons ici est précédée d'une description des richesses que possède le sage Turc. « V ous devez avoir, dis Candide au Turc, une vaste et magnifique terre ? – Je n'ai que vingt arpents, répondit le Turc ; je les cultive avec mesenfants ; le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin.

» V oltaire, Candide . · Le travail n'est pas seulement un moyen d'échapper à ses maux, il permet aussi de bien vivre, de connaitre le bonheur, aussi partiel soit-il. · Le travail permet pour Voltaire d'assurer son autonomie alimentaire et financière.

Voltaire voit ainsi dans le travail une origine de la liberté del'homme.· Candide est un conte qui met en avant plusieurs thèses que notre sujet met en évidence : notre bonheur est limité, et le sens de notre vie nous échappe.· En travaillant, nous évitons de nous perdre en politique, ou de rester oisif en attente d'un bonheur suprême. Conclusion.Le travail nous permet d'échapper à trois grands maux.

Nous avons pu voir en quoi le besoin, les vices et l'ennui pouvait être des maux, et en quoi le travail,dans sa définition, permettait d'y échapper.

Avec Voltaire, nous avons à faire à une véritable apologie du travail, une valorisation du travail.

En effet, celui-ciest une valeur, une garantie de bonheur « humainement » possible.. »

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