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Le sage refuse t-il le désir ?

Publié le 27/02/2008

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Toutes les cultures attribuent une définition plutôt consistante de la sagesse. La sagesse est le savoir pratique et non théorique. Le sage est souvent vu comme un vieil homme, très calme presque imperturbable. On dit souvent que pour être sage il faut refuser le désir. Nous supposons alors que le désir est humain, et que refuser le désir soit possible. Alors nous allons nous demander « Le sage refuse t-il le désir ?». Dans un premier temps nous nous intéresserons à voir pourquoi on dit que le sage refuse le désir. Ensuite nous verrons dans quelles mesures le désir est l'essence de l'homme.  Enfin il conviendra de distinguer quels désirs il faut refuser, et quels désirs il faut garder. 

« primordiale pour être sage.

Le désir étant essentiel à l'homme nous pouvons comparer l'homme au demi-dieu Eros.

Platon explique la situation d'Eros par sa généalogie dan son livre.

C'est le fils du dieu de la ressource et del'abondance Pôros, et d'une simple mortelle Pénia, son nom qui désigne la misère en grecque.

Sa conception mêmeest une explication à sa situation.

Il est le résultat d'un viol.

Une nuit Pôros était bien arrosé et est tombé dans unfossé, et Pénia une mortelle le viole.

Ainsi Eros est né.

Eros est un demi-dieu qui n'est jamais satisfait.

Comme le ditPlaton, Eros représente la nature humaine.

Il est tantôt très content et tantôt très misérable, il est perpétuellementinsatisfait.

Il incarne le désir même.

Nous pouvons dire que le désir est Eros, qui caractérise l'homme.

Platon veutnous montrer qu'il est essentiel pour l'homme d'être reconnu.

Sans la reconnaissance un homme s'isolerait de lasociété, ceci est un phénomène qu'on voit assez souvent.

De nos jours beaucoup de personnes qui ont eu unobstacle dans leur vie, et qui n'ont pas pu le surmonter, se sentent inférieur et s'isolent à un tel point qu'ilsrenoncent même à leurs papiers.

Ceci étant, ne serait-ce autant dangereux de succomber totalement au désir.

Il faut alors, dans une mesure,tirer la limite entre le désir et le caprice.

Nous avons alors vu que ni refuser le désir totalement, ni succomber à tous les désirs n'est la solution.

Alorsnous verrons quels sont les limites que nous ne devons pas dépasser.

Tout d'abord il faut faire une distinction entre désir et caprices.

Selon Spinoza, « Le désir favorise l'être »,c'est-à-dire que le désir permet de se construire soi-même.

Le désir nous aide à dépasser nos limites.

Pour l'enfantle désir d'être plus rapide lui permet de dépasser ses limites physiques pour pouvoir marcher.

Pour Spinoza l'énergiedu désir est primordiale pour l'avancement de l'humanité, alors il faut surtout la conserver.

Cependant il existe aussile caprice.

Beaucoup de gens pensent que les deux choses sont la même chose, mais Spinoza voit une différenceclaire entre les deux.

Spinoza pense qu'il faut se débarrasser du caprice, qui lui est perpétuellement insatisfait.

Lecaprice ne permet pas d'utiliser notre énergie, mais la gaspille en la dispersant sur une multitude de chose.

Nouspouvons alors voir qu'il y a une grande différence entre désir et caprice.

Nous avons vu quels étaient les avantages de la curiosité.

Mais touts ces avantages supposent que la curiositéest à bonne escient.

Il y a aussi une curiosité à mauvaise escient.

Si nous prenons la curiosité à bonne escient çanous permet d'avoir plus de connaissance.

La curiosité de certains grands hommes de l'histoire nous a permis dedécouvrir de nouvelles terres comme les Amériques, l'Australie et l'Antarctique.

La curiosité a permis à Newton dedécouvrir la gravité et les calculs intégraux.

Elle accroît notre liberté en agrandissant notre savoir.

Ceci étant, lacuriosité à mauvaise escient ne nous permet pas d'avancer.

Cette curiosité à mauvaise escient est ce qui mène àcréer des magazines de paparazzi.

Ça consiste à vouloir connaître touts les petits secrets des autres.

En faisantcela nous touchant à l'intimité des autres.

Cela n'avance personne, et force les acteurs à vivre une vie publique.

Ilfaut alors être capable de se débarrasser de la curiosité à mauvaise escient.

Mais, même parmi les désirs il y acertains qu'il faut supprimer.

Spinoza différencie deux sortes de désir, qu'il appelle le désir "authentique" et "inauthentique".

L'étymologiemême du mot authentique nous donne des indices sur ce que ça veut dire.

Dans le mot "authentique" nousretrouvons le mot grecque "auto-" c'est-à-dire "soi".

Spinoza défini alors le désir "authentique" comme un désir quivient de "soi" et qui augmente le "soi".

Spinoza considère le désir "inauthentique" comme un désir d'emprunt.

Pour luile désir "inauthentique" est un désir que nous empruntons des autres en estimons que notre vie n'est pas assezintéressante.

Prenons alors l'exemple de quelqu'un qui ne sait pas ce qu'il veut être, mais cette personne ferait toutpour devenir un docteur, juste parce que son ami veut devenir docteur.

Cette personne n'a aucun désir de devenirdocteur, mais sacrifierait 8 ans d'études pour le devenir.

Nous avons alors vu comment le désir peut nous empêcher de devenir sage, mais ceci étant le désir estessentiel pour l'humanité.

Il est même nécessaire d'avoir le désir d'apprendre pour devenir sage.

Alors le secret et desavoir quels désirs il faut supprimer.

Comme quand on coupe les branches d'un arbre, si on coupe les branchesmortes l'arbre grandi d'avantage, mais si on coupe toutes les branches l'arbre meurt.

Le désir est comme lesbranches de l'arbre, si on refuse touts les désirs on tue notre humanité, ceci étant si on coupe assez nous pouvonsnous épanouir.

La Fontaine a écrit une fable sur ce sujet, "Le Philosophe Scythe" de son recueil Les Fables, correspond totalement à la question du désir.

Sujet désiré en échange : Nietzsche: Embellir la vie, est-ce la fonction de l\'art ?. »

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