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Le réalisme en art

Publié le 22/02/2012

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Vers le milieu du XIXe siècle, dans toute l'Europe du Nord-Ouest s'affirme un bien-être économique étendus, lié à l'industrialisation et à des échanges commerciaux plus intenses. Ce phénomène n'est pas dépourvu de conséquences négatives: Engels et Marx dénoncent la façon dont de nombreux entrepreneurs, les "capitalistes", se sont enrichis grâce à l'exploitation du travail des enfants et des femmes et, en général, en imposant à la classe ouvrière des conditions de travail très dures. Cependant, la confiance dans les possibilités intrinsèques des nouvelles technologies (la machine à vapeur), et en général l'idée que la Science pourra améliorer définitivement la qualité de la vie donne lieu à une vision plus optimiste, fondée sur la certitude enthousiaste des possibilités qu'a l'homme de bâtir une société toujours meilleure pour l'avenir. L'affirmation d'une conception philosophique "positiviste" amène les artistes à accorder une grande attention à la nature et au social, au point qu'ils deviennent dans bien des cas la conscience critique de ce développement apparemment irréfrénable. De cette nouvelle Weltanschauung (vision du monde) naît la peinture réaliste, phénomène analogue à ce qui dans le domaine littéraire s'appelle naturalisme en France, et vérisme en Italie. En réalité, on pouvait déjà déceler dans le romantisme certaines caractéristiques du réalisme. Des peintres romantiques célèbres avaient manifesté, chacun à sa façon, un intérêt marqué pour une description fidèle du paysage: l'Anglais John Constable, les paysagistes français de l'école de Fontainebleau, en particulier Théodore Rousseau,, les Napolitains de l'école du Pausilippe: Giacinto Gigante, Filippo Palizzi.

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