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Le livre a-t-il à craindre d'une civilisation de l'image ?

Publié le 27/02/2008

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Lire un livre, cela demande de réussir à s'imaginer la propre histoire dans sa tête. C'est pourquoi par exemple, on a souvent dit que la lecture stimulait plus l'imagination que le cinéma ou la photographique. En effet, dans l'image, tout est donné au spectateur qui n'a plus à sa faire lui-même une vision de la chose. C'est pour ça que l'on pense souvent après avoir vu une adaptation littéraire au cinéma, qu'il n'est plus nécessaire de lire le livre original. L'effort pour lire est aussi plus conséquent qu'avec l'image. Ainsi, on a souvent reproché au cinéma de plonger le spectateur dans une sorte d'hébétude, de bloquer son sens critique et donc de lui enlever tout travail de l'esprit et de compréhension. Ceci s'avère un peu simpliste, mais il est indéniable que dans la lecture, le lecteur est beaucoup plus actif que dans le cinéma classique. Dès lors, sans véritable éducation à la lecture, dans un monde s'impose par effet de mode, le livre peut être amener à disparaître, à être réservé à une élite qui a gardé l'habitude de la lecture.   Une coexistence et une influence réciproque Ce qu'il faut alors développé, c'est une civilisation qui permette le développement de plusieurs média, en privilégiant les influences réciproques entre médiums. Ainsi, les échanges entre moyens d'expression différents permet à chacun de se renouveler, de s'épanouir.

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