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Le «Discours de la méthode» de DESCARTES

Publié le 17/10/2009

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discours

Le cartésianisme. Tourangeau, issu d'une famille de la bourgeoisie de robe, René Descartes (1596-1650) fait de solides études au collège des jésuites de La Flèche; puis il étudie le droit et sert dans l'armée pendant la guerre de Trente Ans. Il voyage à travers l'Europe et, en 1629, se fixe en Hollande pour se consacrer à l'étude. Invité en Suède par la reine Christine, en 1649, il meurt à Stockholm, un an plus tard.  La première œuvre publiée de Descartes est éditée à Leyde, le 5 juin 1637. C'est le Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, suivi de la Dioptrique, des Météores et de la Géométrie qui sont les trois essais de cette méthode. On peut parler d'une véritable «bombe« intellectuelle: c'est la révocation des principes figés inspirés d'Aristote, imposés jusque-là par l'autorité scolastique. Descartes en fait table rase et leur substitue une recherche raisonnée et intelligente, basée sur les mathématiques. Les deux postulats de sa méthode sont le libre arbitre et la raison. La volonté de l'homme est considérée comme ne pouvant jamais être contrainte; la raison, instrument nécessaire à la découverte de la vérité, est commune à tous les esprits; sa valeur est donc universelle; elle prouve la réalité humaine, d'où le fameux: Cogito, ergo sum («Je pense, donc je suis«). La Méthode est scientifique; elle commence par le doute: «Refuser de jamais recevoir pour vraie aucune chose qu'elle ne soit reconnue évidemment pour telle.« L'analyse, la synthèse, le raisonnement mathématique doivent conduire à la clarté de l'évidence. Dieu est posé comme la garantie de notre réalité; quant au bonheur, il vient de la vertu.

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« Le Discours de la méthode Il forme la préface aux trois essais scientifi ques parus à Leyde en 1637 .

Le dessein est double : examiner le problème de la connaissance ; unifi er le savoir de l'homme. L'« Avertissement au lecteur » découpe le Discours en six parties : Un bilan autobiographique (véritable itinéraire intellectuel) accompagné d'un jugement sur les sciences et les disciplines étudiées à l'époque : Descartes part du bon sens, « la chose du monde la mieux partagée » (ne serait-ce pas ironique ?) ; en faisant ainsi appel et confiance à la raison, le philosophe remarque cependant que tous n'usent pas correctement de ce « don ». Cogito ergo sum : « Je pense donc je suis » Descartes écrit à la première personne, ce « je » est celui du sujet, du moi autonome, de l'homme prenant conscience de lui en tant que personne digne d'être entendue.

Or on peut douter de tout, mais pas de sa pensée elle-même : douter, c'est penser. Le problème de la connaissance est d'abord un problème de méthode et Descartes déclare en avoir trouvé une pour guider l'acquisition du savoir.

Quand il fait le bilan de ses études, seules les mathématiques sont épargnées, leur méthode étant préservée.

Après avoir décidé, de quitter l'école, il entreprend de voyager pour connaître « le grand livre du monde » , connaissance qui vient compléter « celle qui se pourrait trouver en moi-même » , plus profitable que les raisonnements que « fait un homme de lettres dans son cabinet » .

La diversité des moeurs le déçoit, il se tourne vers lui-même. Principales règles de la méthode .

Descartes ne veut retenir de l'ancien enseignement que ce qui concerne l'analyse géométrique et l'algèbre ; tout le reste, il faut le rebâtir sur de nouvelles bases, grâce à une méthode unique composée de quatre préceptes : règle d'évidence : « Le premier (précepte) était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne connusse évidemment être telle.

» ; règle d'analyse : il faut décomposer le problème : « Le second, de diviser chacune des difficultés que l'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux. »

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