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Le destin collectif dépend-il d'une seule personne ?

Publié le 23/02/2004

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PERSONNE (lat. persona, masque de l'acteur, rôle)

Phi. Masque derrière lequel l'acteur s'efface pour jouer; la personne, dans le stoïcisme, désigne la fonction, le rôle public que confère à chacun la Providence. C'est ainsi que ce terme prendra un sensjuridique pour désigner en droit romain celui qui a une existence civile, des droits et des devoirs fixés par la loi. Sous l'influence du christianisme, la personne s'identifiera à l'être humain conçu non seulement dans son essence universelle, tous les hommes partageant une nature commune, mais encore dans ce qui est irréductiblement propre à chacun et qui fait de lui un être unique. Mor. Selon Kant : distinct d'individu; opposé à chose. L'individu est le sujet de fait, le sujet empirique caractérisé par ses particularités (culturelles et naturelles) : religion, couleur de peau, sexe, etc. Les individu sont tous différents : ils ne sont égaux qu'en tant que personnes, c.-à-d. sujets de droit. Or, l'égalité juridique des personnes ne se fonde pas sur une identité naturelle ou culturelle, mais sur une identité morale : tout homme, quelles que soient ses différences empiriques, est un être pourvu de la faculté de penser. Le statut de personne est donc universel. Dans la mesure où tout homme est capable d'autonomie, de penser par lui-même les fins de ses actions et de répondre de ses choix, il ne peut être traité purement comme un moyen, comme une chose, et doit être respecté en tant qu'il est en lui-même une fin. Telle est la valeur de la personne dont la liberté est inaliénable, ne pouvant être échangée contre aucun autre bien puisqu'elle est moins ce que l'homme possède que ce qu'il est. Contrairement aux choses qui ont un prix, une valeur relative à leur usage ou à celle d'autres biens susceptibles d'être échangés contre elles, la personne a une valeur Absolue, intrinsèque, qu'on appelle dignité.

DESTIN (lat. destinare, fixer, assujettir)

Le destin est assimilé à une puissance providentielle qui par avance aurait déterminé, de façon irréversible, le cours des choses et de l'histoire humaine. L'existence du destin implique l'impuissance des hommes à décider du futur. Destin et liberté sont donc nécessairement contradictoires ( fatalisme; à ne pas confondre avec déterminisme).

« --1 Le destin collectif ne dépend pas d'une seule personne •:[·]~1 Le messianisme relève du mythe.

Il est absurde de penser qu'une personne puisse à elle seule sauver l'humanité ou infléchir le cours de l'histoire.

Ce sont les hommes qui, collectivement, déterminent leur destin.

Le messianisme de refus er l'évolution , d'un iceberg de causes est une chimère le changement et de infinies.

L e m ess iani sme es t souhaiter le retour une att itud e infan- d'un âge d'or illu soire.

C'est la Raison tile.

Croire qu 'un seu l qui détermine Tous les hommes l'histoire individu détient le sens font l'histoire de l'histoire et incarne p our Hegel , ce ne le destin d'une corn-Lhistoire est la résul- sont pas les hom- munauté, c'est faire peu tante de l'interaction mes qui font l'histoire, de tous les individus.

c'est la Raison.

Cette «Vouloir prédire l' avenir (pro- Elle est donc bien trop Raison hégélienne est phéti!ler) et vouloir entendre conap lex e, dé termin ée une sorte de force cachée la nécessité du passé sont une seule et même chose.• par trop de facteurs , dont les événements his- Seren Kierkegaard , pour qu 'un seu l indi- toriques, les productions Riens philosophiques vidu puisse pr étendre scientifiques, artistiques, déterminer son cours.

culturelles ne sont gue de cas de la responsa- Certes, certains. »

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