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"Le crime, c'est la chute d'un masque. La vie sociale maçonne un plâtre sur chacun, et n'admet que les mouvements qui conservent ce personnage artificiel."

Publié le 08/12/2009

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Lorsque l'on regarde dans le dictionnaire la définition du crime, on constate que ce mot peut avoir deux significations. La première interprète le crime comme un meurtre ou un assassinat et, à l'extrême, un crime contre l'humanité ; un génocide, une extermination de masse. La deuxième définition est plus vague, il est écrit que ce peut être n'importe quelle infraction que la loi punit d'une peine. Ainsi, commettre un crime c'est agir de façon illégale comme voler un oeuf ou un boeuf, violer un individu, vendre de la drogue mais aussi cueillir une fleur protégée ou promener son chien sans laisse. Selon Paul Valéry, le crime est naturel chez l'homme et c'est la société qui nous pousse à refouler ce comportement inné. Il a en effet affirmé que : "le crime, c'est la chute d'un masque. La vie sociale maçonne un plâtre sur chacun, et n'admet que les mouvements qui conservent ce personnage artificiel".    Toutefois, nous sommes en droit de nous demander si l'on nait criminel ou si ce n'est pas, comme Rousseau le pense, la société qui nous pervertis en grandissant ? Est-ce qu'une personne est artificielle si elle se comporte raisonnablement ? Et au final, est-ce mieux de faire tomber ce masque ou de continuer à le porter indéfiniment ?   

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