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L'art est-il plus libérateur que le travail ?

Publié le 18/04/2010

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travail

 L'artiste à la différence du génie est celui qui suit des règles, il possède un savoir-faire qui peut se répéter et s'apprendre. Il est celui qui utilise des recettes qui marchent. Il est l'équivalent de l'artisan. Il est donc jugé sur sa capacité à suivre ou non correctement ces règles. Le génie, lui à cette différence près n'est pas destiné à suivre des règles précises, mais a en inventer de nouvelles. Le génie est ce vrai « sixième sens « que cherchait Hutcheson. Kant définit le génie comme « talent ou disposition innée par laquelle la nature donne des règles à l'art «. Il devient par là même source d'une nouvelle mesure pour le jugement. 

 

  • 1) Le travail rend libre ? 
  • 2) Vers la séparation art/travail.
  • 3) La différence entre le travailleur et l'artiste.

 

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« nécessité, de la production d'objets utiles et fonctionnels, de l'application d'un savoir-faire, de règles prédéfinies.L'art se trouverait du côté de la création, de la production d'objets inutiles et beaux, beaux parce qu'inutiles. 3) La différence entre le travailleur et l'artiste. L'artiste à la différence du génie est celui qui suit des règles, il possède un savoir-faire qui peut se répéter ets'apprendre.

Il est celui qui utilise des recettes qui marchent.

Il est l'équivalent de l'artisan.

Il est donc jugé sur sacapacité à suivre ou non correctement ces règles.

Le génie, lui à cette différence près n'est pas destiné à suivredes règles précises, mais a en inventer de nouvelles.

Le génie est ce vrai « sixième sens » que cherchait Hutcheson.Kant définit le génie comme « talent ou disposition innée par laquelle la nature donne des règles à l'art ». Il devient par là même source d'une nouvelle mesure pour le jugement. Mais, si le génie donne ses règles à l'art, il le fait en tant que nature, c'est-à-dire sans passer par l'intermédiaire d'une quelconque technique apprise.

Le génie est doncune causalité aveugle, puisque dépourvue de concept, il ignore les conditions de sa création.

Mais sa fantaisie« court d'un bout de l'univers à l'autre pour rassembler les idées qui lui appartiennent ».

Et ce qu'on appelle génien'est, pour reprendre l'expression de l'éveilleur de Kant, Hume que la faculté de représenter des Idées esthétiques l.Mais le génie est lui-même un présent de la Nature : c'est donc la Nature qui se révèle dans et par l'art ; et elle nese révèle jamais mieux que dans l'art, dans l'unicité des oeuvres du génie.

Il possède la spontanéité, la divination, ladiversification, la faillibilité.

On ne peut le réduire à de simples dispositions physiologiques, à une quelconqueascendance… 4) L'art, lieu de la liberté ? L'homme expérimente parfois son agir comme un agir créateur, et il vit celui-ci comme l'affirmation exaltante de toutson être dans la libre production d'une valeur nouvelle.

L'analyse de ce fait vécu de la création permet de ladistinguer de toute autre forme de production, naturelle ou humaine.

La poésie de la création, d'une part, est biendifférente de la prose de la fabrication : l'homo faber ne s'engage pas de tout son être dans le travail par lequel ilmatérialise un projet déjà tout constitué ; le mécanisme de la fabrication s'oppose à la spontanéité de la création.Mais, d'autre part, cette spontanéité diffère aussi de la spontanéité simplement naturelle qui, en ses cyclesmonotones, ne fait que répéter ses produits et, dans ce qu'on a appelé son « évolution créatrice », fait surgir, à delongs intervalles, des formes renvoyant à une exubérance vitale ignorante des valeurs.

La création humaine estdonc fort éloignée de ces types de production - ou mieux, de reproduction - que sont la fabrication artificielle et lagénération naturelle.

L'intuition créatrice intègre l'intelligence fabricatrice et l'instinct générateur dans l'unité vivantede l'imagination, dont la perfection est le génie.

Elle est une liberté prise dans la nature, une nature reprise par laliberté : l'homme crée l'oeuvre en tant qu'elle se crée en lui, et elle se crée en lui en tant qu'il la crée.

Une analysepsychosociologique de la création montre ainsi que l'expérience de celle-ci est celle d'une contradiction : joie etsouffrance, activité et passivité, liberté et déterminisme.

D'emblée, le créateur vit dans le monde qui lui est propre , par exemple, celui de l'art et de tel art.

André Malraux a répété que le peintre ne crée pas dans un contact directavec la nature, mais la retrouve médiatement à partir d'une rencontre prolongée avec les artistes qui l'ont précédé,que « l'art ne naît de la vie qu'à travers un art antérieur » ( Les Voix du silence ).

Sinon, il n'y aurait pas une « histoire » de l'art, mais une profusion naturelle d'oeuvres indifférentes les unes aux autres.

Et même, la créationculturelle pourrait-elle jamais commencer ? Aussi, on comprend que l'art est surtout libre car il est le lieu del'inspiration spontanée, du talent, du génie. Conclusion : L'art apporte certainement plus de liberté que le travail dans la mesure où il est le lieu de la création, du génie.

Letravail reste le lieu de la production répétitive, asservissante d'objets fonctionnels et utilitaires.

Le travail a certesévolué depuis le XIXe siècle, les fonctions de production et de création ne sont plus autant séparer que par lepassé.

La société de consommation, la spécialisation des tâches n'a pas que parcellisé le travail.

Cela a obligé aucontraire à innover sans cesse, à inventer des nouveaux objets, de nouvelles manières de consommer, certes dansle cadre de l'économie et du marché.

Le travail peut apporter une liberté dans la mesure où l'homme est libéré desprocessus naturels et de ses désirs.. »

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