La théorie de l'évolution - L'agression de Lorenz ?

La question des instincts, des pulsions n’est pas envisagée comme force mystérieuse d’origine spirituelle, mais comme centre d’organisation et d’invention. Tout est question d’origine, d’activités, de comportements, activités qui s’expriment par des attitudes de conservation de l’espèce, comme par exemple, l’attitude agressive, communication avec les congénères. Comme les behavioristes, Lorenz envisage tout en rapport avec le milieu, c’est-à-dire, interaction entre excitations issues du milieu et celles qui sont originales et actives par opposition à tout automatisme. Il se réfère aux théories de Darwin concernant le transformisme au niveau de la phylogenèse nous avons des notions de sélection naturelle qui correspondent à la question, pourquoi certains animaux d’une espèce subsistent ils plutôt que d’autres? Seuls survivraient les animaux dont la morphologie, les variations seraient avantageuses pour la conservation de l’espèce : les plus aptes, les plus forts, ces variations se rapportent à la phylogenèse et obéissent à la conservation de l’espèce. Elles se transmettent héréditairement. Le problème d’une économie naturelle nous renvoie à l’auto équilibre qui serait spontanément dans la nature. Les behavioristes semblent supposer une harmonie préétablie entre l’organisme et le milieu, c’est une philosophie de l’adaptation sous jacente. Il oppose à cela la théorie biologiste, la mutation brusque intervenant sans explication dans la phylogenèse, cela nous familiarise avec la transformation entre les vivants, c’est-à-dire, le hasard ou autrement dit, les phénomènes naturels qui ne sont pas susceptibles d’être expliqués de façon rationnelle.