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La souffrance est-elle un sacrilège ?

Publié le 27/02/2008

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      Deuxième partie : souffrir c?est guérir.   Dans la pensée stoïcienne, la souffrance ne doit constituer en aucun cas un obstacle pour la pensée, un obstacle pour la vie du sage. Davantage encore celui-ci peut rechercher la souffrance comme une mise à l?épreuve de ses capacités et dans cette optique vaincre la souffrance c?est se guérir de la crainte que l?on en peut éprouver. Apprendre à souffrir c?est apprendre à vaincre la mort qu?entraîne toute proximité à la souffrance. Ainsi la souffrance serait une méthode dont la vertu serait la guérison. Car selon les stoïciens c?est la peur de la souffrance qui paralyse les hommes, c?est parce qu?il en est ainsi que le sage atteint l?ataraxie quand il est complètement guéri par toute pensée déstabilisante qui viendrait d?une frayeur quelconque de la souffrance ou d?une manière plus générale de tout ce qui pourrait rompre son équilibre par rapport à lui-même. Or, c?est justement le fait que la souffrance peut nous déstabiliser, qui la ferait ressembler à une forme de sacrilège, c?est là le sens le plus fort du mot sacrilège. Il ne s?agit pas d?un sacrilège par rapport à des normes extérieures qui peuvent bel et bien exister aussi, mais c?est plutôt un sacrilège quant à la relation morale et subjective de l?être par rapport à lui-même.   Troisième partie : la souffrance dans l?art.   L?art s?est beaucoup intéressé à la souffrance en vue justement de la sublimer c?est-à-dire de la désacraliser.

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